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04 mars 2015

Je vote Nouvelle Donne

Pour les élections départementales, ma décision est prise depuis longtemps : je vote pour des candidats du mouvement citoyen, associatif, indépendants des partis politiques traditionnels. A condition qu'ils soient réellement démocrates, à sympathie écolos, pragmatiques (les pieds sur terre) et prêts à bousculer l'ordre établi. J'ai trouvé la perle rare : c'est Barbara Schmidt et Didier Deplancke.

Photo Deplancke et Schmidt.jpg

Photo DL, 23 février 2015

Barbara se revendique de Nouvelle Donne, l'espoir du moment. Je ne sais pas si ça va durer, mais peu importe. Culturellement, politiquement, je suis assez rocardien, avec le Rocard du PSU, avec le Rocard qui écrivait récemment dans Le Monde que nous aurions besoin d'une cure de gauchisme. Le PSU est mort, vive Nouvelle Donne ! D'ailleurs, Pierre Larrouturou, un des fondateurs de Nouvelle Donne, a longtemps été épaulé par Rocard, la filiation est évidente.

Didier, je le connais assez pour ne pas avoir besoin de me rattacher à son étiquette d'appartenance. C'est un authentique militant. Certes, en 2012, j'ai pesté contre le funeste accord électoral entre le PS et EELV. Mais de l'eau a coulé dans l'Isère, cet accord est caduc, le printemps s'approche et il faut se replonger dans l'avenir.

Leur programme ? Je vous laisse regarder. Il est classique pour un mouvement écolo citoyen, avec une idée engagée, essentielle quand on connaît le Conseil Général sortant et courageuse : "Refu­sons le finance­ment des « Grands Pro­jets Inutiles et Imposés » (Cen­ter Parcs, A51, élar­gisse­ment et pri­vati­sa­tion de l’A480…). Con­sacrons ces moyens à d’autres pro­jets utiles au bien commun."

Il manque toutefois une proposition dans ce programme : œuvrer pour la disparition du département. Hélas, mais sans surprise, nos deux candidats ne poussent pas le dévouement citoyen jusqu'à prôner la suppression de l'instance à laquelle ils aspirent être élus !

Francis Odier, 4 mars 2015 

 

Nb : Didier Deplancke est co-fondateur du crollois.fr et signataire de notre charte éditoriale en novembre 2011. Il a pris ses distances avec lecrollois.fr depuis l'automne 2013, notre association informelle (le blog n'a aucune existence juridique) n'ayant pas résisté à des différences de point de vue pour les élections municipales de Crolles. Nous avons été candidats sur des listes opposées, sa liste a gagné, mais il n'a pas été élu étant situé vers la fin de liste.

01 mars 2015

Nos candidats du Moyen Grésivaudan - Michon et Rebotier

Nous revoilà en campagne électorale, pour les élections départementales. Voici les candidats Bernard Michon et Flavie Rebotier. Regardons leur programme, ou plutôt ce que le DL en a retenu.

Je commence par le meilleur : "en matière de transports, (il faudra) surtout une organisation simplifiée, via notamment des tarifs uniques, parce que le territoire est mûr pour cela". Excellent. Certes, ce n'est pas (encore) la gratuité, mais c'est déjà une proposition bienvenue et révolutionnaire. Car pour simplifier l'organisation il faudra bien dissoudre ou réduire le rôle de l'AOT du Grésivaudan que Bernard Michon soutient sans doute en tant que maire de Revel.

Photo Michon et Rebotier.jpg

Continuons par une proposition intéressante, même si sa formulation est étrange : "faire la synthèse entre la montagne et la vallée". Est-ce parce qu'ils sont soutenus par le PS qu'ils cherchent ainsi une synthèse impossible ? Le mot synthèse est mal choisi. On peut marier la montagne et la vallée, les unir ou les confronter, les rassembler sur des objectifs communs ... mais pas les fondre dans une vaine synthèse. Foin de sémantique, retenons l'idée : il n'y a pas de vallée sans montagne, nos deux candidats sont perspicaces.

Bernard Michon et Flavie Rebotier se revendiquent de la gauche, celle qui protège et qui agit. Par politesse, je fais l'hypothèse que c'est le DL qui a inventé ce slogan ... D'ailleurs, si le PS était à gauche, cela se saurait.

Sans sourciller, les deux candidats se disent fiers du bilan de la majorité départementale. J'attends donc de lire ce bilan. Au titre des sujets de fierté, il ne faudra pas oublier la gratuité des musées.

Pour le reste, quand je vois ce que le conseil général a fait des transports, quand je relis Vallini sur feu la rocade Nord ou sur l'A 51, quand j'entends les pressions, chantages et rétorsions exercées sur ceux qui s'opposent au projet Center Parc ... je me désole que deux élus susceptibles de porter un renouveau fassent ainsi allégeance à leurs ainés et ferment ainsi la porte à ce devoir d'inventaire si utile pour progresser.

Francis Odier, 1er mars 2015

24 février 2015

La concertation à Crolles : grandeur... et vigilance !

Deux revues municipales successives annoncent, avec tambours et trompettes, le lancement de grands projets qui seront soumis à une large concertation avec le public et les personnes concernées.

Jouez hautbois, résonnez musettes : la participation du public serait donc enfin prise au sérieux dans notre bonne commune ; c'est une révolution copernicienne pour des habitants longtemps bercés -bernés ?- par une réunionite aigüe manifestement stérile -l'élaboration du PLU comme celle de l'agenda 12 en étant les plus belles démonstrations.

Malheureusement, la lecture attentive de documents émanant de notre mairie bien-aimée impose la plus grande vigilance : "on va repeindre toute la maison : de quelle couleur voulez-vous la poignée du placard de la buanderie ?"

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21 février 2015

Merci Berthold !

A tous les militants du monde qui se heurtent contre des murs, s'enlisent dans des bourbiers, s'épuisent dans des luttes inégales dont ils voient trop bien l'issue, s'indignent en vain ... j'adresse ces quelques mots puisés sur un tract gisant sur mon bureau en désordre :

"Nos défaites ne prouvent rien si ce n'est que nous sommes trop peu nombreux à lutter pour la dignité et que ceux qui nous regardent en spectateurs devraient avoir honte".

Berthold Brecht

L'objet de mon spleen n'est ni la pluie froide du jour, ni la réunion chaude et glaciale d'hier en mairie, mais cet article désespérant : "Le gouvernement donne des gages aux agriculteurs : Avant le Salon de l'agriculture, les pouvoirs publics promettent d'alléger les contraintes environnementales" (Le Monde, 19 février 2015).

Pour protéger l'environnement, nous ne pouvons compter que sur nos propres forces.

Certains rêvent de transformer le Grésivaudan en bio-valllée. Pourquoi pas ?! Au moins, cette utopie aurait le mérite de tracer une ligne constructive et mobilisatrice.

A court terme, de manière très concrète et réaliste, un impératif est d'être vigilant pour préserver les espaces qui ont échappé jusqu'ici à l'urbanisation et à l'agriculture industrielle, en particulier les coteaux.

Francis Odier, 21 février 2015

 

bertolt-brecht.jpgLa citation exacte et in extenso : http://www.fabriquedesens.net/Nos-defaites-ne-prouvent-rien

Nos défaites ne prouvent rien/ Bertolt Brecht

Quand ceux qui luttent contre l’injustice
Montrent leurs visages meurtris
Grande est l’impatience de ceux
qui vivent en sécurité.
De quoi vous plaignez-vous ? demandent-ils
Vous avez lutté contre l’injustice !
C’est elle qui a eu le dessus,
Alors taisez-vous
Qui lutte doit savoir perdre !
Qui cherche querelle s’expose au danger !
Qui professe la violence
N’a pas le droit d’accuser la violence !
Ah ! mes amis
Vous qui êtes à l’abri
Pourquoi cette hostilité ? Sommes-nous
Vos ennemis, nous qui sommes les ennemis de l’injustice ?
Quand ceux qui luttent contre l’injustice sont vaincus
L’injustice passera-t-elle pour justice ?
Nos défaites, voyez-vous,
Ne prouvent rien, sinon
Que nous sommes trop peu nombreux
À lutter contre l’infamie,
Et nous attendons de ceux qui regardent
Qu’ils éprouvent au moins quelque honte.

18 novembre 2014

Sentinelle sur la Communication visuelle

Partir du quotidien ... A l'initiative de l'association Trait d'Union, j'ai eu la chance de visiter le centre de tri Athanor, à la Tronche. Visite instructive et édifiante.

Après la visite, j'ai feuilleté quelques instants la documentation disponible sur place ... en voici un aperçu.

Petit exemple de désinformation … (in)volontaire ?

C’est un exemple comme on peut en voir, hélas, beaucoup.

Mais voilà, c’est l’exemple que j’ai sous la main et il est tellement démonstratif qu’il m’a sauté aux yeux, me perçant les prunelles.

Je m’excuse par avance auprès des concepteurs et éditeurs de cette belle synthèse de rapport annuel qui me fournit ici matière à chronique pédagogique. Je n’ai pas plus d’intention malveillante qu’ils n’avaient de volonté manipulatrice. Le résultat est là : les données sont données … avec une représentation trompeuse.

Rapport annuel 2013 - Déchets - Métro - extrait 1 page 2.jpg

Visuellement, spontanément, je perçois un écart d’environ 30 % entre les deux poubelles. Très significatif.

Mais si je calcule bien, l’écart entre la Métro et la France pour la production moyenne de déchets est de 7 %. Satisfaisant, sans être magnifique – surtout si on s’intéressait à l’incertitude qui entache vraisemblablement ces chiffres.

L’excès de zèle du maquettiste est patent : chargé de représenter des chiffres traduisant l’activité d’un service public, il s’est cru mandaté pour une opération publicitaire – sans doute avec la complicité de son commanditaire.

L’infraction à la bonne règle de communication étant caractérisée, je me suis demandé si elle était systématique. Heureusement non ! Ouf, il n’y a pas manipulation en bande organisée – comme l’illustre cet autre visuel où les formes et les chiffres sont cohérents.

Rapport annuel 2013 - Déchets - Métro - extrait 2 page 2.jpg

 C’était donc une erreur ponctuelle. Non-lieu pour La Métro … mais qu’on ne l’y reprenne plus !

Francis Odier, 15 novembre 2014

 

Le rapport annuel 2013 sur le prix et la qualité du service public de collecte, de traitement et de valorisation des déchets urbains est disponible sur www.lametro.fr

Sur le fond : Malgré les progrès techniques considérables, récents et futurs, qui améliorent l'automatisation du tri et les possibilités de recyclage, je retiens surtout qu'il faudrait limiter la production de déchets à la source. A suivre - dans d'autres articles.

15 novembre 2014

La laïcité dans le magazine de Crolles

Lisez-vous le Magazine de Crolles ? Je vous en conseille une lecture attentive.

Il y a quelques mois, de retour de vacances, voilà que je remarque les numéros à retenir où, après les pompiers, la gendarmerie et quelques autres services publics, je trouve le numéro de téléphone de trois éminents représentants de nos communautés religieuses.Memo - JM Crolles Octobre 2014.jpg

Voilà une affaire qui m’avait échappé. Que faut-il en penser ? Le curé, le pasteur et l’imam ont-ils délégation de service public pour figurer en si bonne place, avec la gendarmerie, les pompiers et le centre anti-poison ?

Première conclusion, dont je me réjouis : la commune n’est pas intégriste laïcarde, elle fait dans le pluralisme religieux.

Je dois avouer cependant avoir quelque peu sursauté en faisant ma découverte. En républicain laïc, je n’avais pas imaginé une seule seconde une telle proximité entre le service des eaux et l’association culturelle musulmane de Crolles. Surtout, je ne pus réfréner un léger pincement de cœur en constatant que mon église n’était pas citée. Pourtant, là où sont les fidèles, là est l’église.

Alors, ma curiosité s’éveille. Depuis quand accueillons-nous ainsi les autorités religieuses dans le journal municipal ? Et pourquoi celles-ci alors que bien d’autres communautés sont présentes sur la commune ?

Investigations faites, je découvre que la liste des nominés a changé avec le numéro 28 – de février 2013. Auparavant, il y avait le curé tout seul. Les deux autres sont arrivés ensemble. J’ignore les raisons du changement et le processus de décision. Entre le protestant et le musulman, lequel a demandé à être inscrit, entraînant son collègue dans l’honorable liste des numéros à retenir ?

Le mystère demeure sur la genèse de l’arrivée de nos deux éminences dans le  journal municipal. En revanche, on comprend facilement pourquoi ils ne sont que trois, sans le rabbin, le pasteur réformé,  les moines bouddhistes de Saint-Hugon et sans doute beaucoup d’autres représentants religieux : la commune a, légitimement, une approche institutionnelle et ne mentionne que les seules associations cultuelles inscrites à Crolles – cf le guide des associations.

Après ces commentaires, je dois faire quelques propositions.

logo j aime crolles - petit.jpgAllons au bout de la logique : faisons connaître les communautés religieuses présentes dans la commune avec un dossier spécial Religions dans le Magazine de Crolles – et profitons de ce dossier pour donner un aperçu historique expliquant l’apparition de deux nouveaux numéros à retenir en février 2013.

Dans l’immédiat, pour marquer symboliquement la spécificité des religions, je suggère d’ajouter un mince trait de séparation juste avant la première association religieuse citée. Ce trait pourrait être en pointillé et sinueux pour signifier que la commune laïque a le souci de vivre en bonne intelligence avec les religions, sans pour autant les assimiler à des services publics.

Francis Odier, 15 novembre 2014

 

En complément et pour être précis :

Le guide des associations mentionne en fait 4 associations à caractère « religieux » (et non 3 comme on pourrait le supposer en voyant les numéros à retenir) :

  • Amicale protestante évangélique du Grésivaudan
  • Association culturelle musulmane de Crolles
  • Aumônerie des jeunes de Crolles
  • Union paroissiale de Crolles

Il s’agit probablement d’associations d’intérêt général loi 1901 – alors que les communautés religieuses (au sens légal) sont des associations cultuelles établies par la loi 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat.

Si le choix des numéros à retenir était fait strictement dans une logique institutionnelle, il faudrait mentionner les présidents des associations, et non les célébrants ou les prêtres. Dans cette logique (que je ne revendique pas), le curé n’aurait plus sa place dans le Mémo. Il devrait être remplacé – pour l’église catholique - par le président de l’aumônerie et la présidente de l’union paroissiale.

Comme tel n'est pas le cas, d'autres célébrants méritent de figurer : le rabbin, le pasteur luthéro-réformé, le lama ... la liste est ouverte ...tout le monde peut candidater ...

L'article en version pdf : Le principe de laïcité dans le Journal Municipal.pdf

08 novembre 2014

Compétence " Eau et Assainissement " dans le Grésivaudan

Il y a eu lors des  derniers conseils de communauté du Grésivaudan (voir agenda N° 20  Sept 2014 d'Interlignes, dernière page) des délibérations sur l'attribution -ou non- de la compétence "Eau Assainissement" à la communauté de communes du Grésivaudan.

Je ne me permettrais pas de préciser les tenants et aboutissants de cette attribution car je n'ai pas participé aux réunions préparatoires réservées aux élu(e)s et aux réunions plénières.

Mais ont circulé sur le Réseau des Citoyens du Grésivaudan (RCG) de nombreux échanges par mail qui sont très instructifs de par les avis, compétence, points historiques, aspects politiques, projections dans l'avenir, solidarité entre communes, gestion aléatoire des communes sur leur maitrise de l'eau. 

Ces mails illustrent la profonde demande de démocratie sur cet  enjeu.

Peut-on espérer avoir, dans les prochains numéros d'Interlignes, un résumé des débats  au lieu s'en tenir à un numéro de délibération  ???

JP Chollet 

13 septembre 2014

Forum des associations de Crolles

La tradition est bien établie, le premier week-end de septembre se tient le forum des associations de Crolles. Le cru 2014 n'a pas dérogé à la règle : du monde, de la vitalité, la démocratie de la convivialité au mieux de sa forme. Je le dis haut et fort, heureux de rejoindre ici le camp du consensus : les bénévoles peuvent être fiers de leur action, de contribuer à faire vivre ces collectifs dont nous avons tous besoin.

Maintenant, voici quelques échos choisis du forum avec mes commentaires.

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19 juillet 2014

La cour de l'institut rural : prochain samedi citoyen le 20 septembre

Le site de la commune nous annonce que le prochain "Samedi citoyen" aura pour thème "Quels aménagements pour la cour de l’ancien Institut rural ?".

samedis_citoyens.gifIl aura lieu Samedi 20 septembre (à confirmer) de 9h à 12h au foyer Arthaud

Après le four à pain et la résidence intergénérationnelle La Cotinière, c’est au tour des ateliers de l’ancienne Maison Familiale Rurale (MFR) d’être rénovés, sur le site de l’ancien Institut rural (image aérienne >>).

Venez donner votre avis et participer à la réflexion commune sur l'amenagement de l’espace public extérieur lors du Samedi citoyen qui se déroulera pour l’occasion exceptionnellement dans les locaux du Foyer Arthaud ( localiser >>), avant une visite sur site.

Espérons que cette réunion sera l'occasion d'aborder aussi la question des stationnements dans le quartier, notamment ceux dont la réalisation avait été promise par la municipalité précédente et qui n'ont jamais été réalisés.

 

Emmanuel Wormser

 

16 juillet 2014

2 éme Samedi Citoyen 12/07/2014 : Traversée Crolles / Brignoud

           

Ce Samedi 12/07  s'est tenu le 2éme  Samedi Citoyen sur le thème Transport,

ciblé : "La traversée Crolles / Brignoud".

Nous étions une quinzaine de citoyens dont 5 recrutés par phoning sur 150 appels (vacances et pont du 14/07) et 4 à 5 élu(e)s, dont Monsieur le Maire de Crolles.

Les communes de Bernin, Lumbin, Villard-Bonnot  étaient représentées ainsi que  la communauté de communes du grésivaudan -avec sa vice-présidente aux transports et son directeur transports.

Le thème principal est : "Comment améliorer  sur un objectif très court terme, la traversée Crolles/Brignoud pour les modes doux (piétons et cycles) ?"

En introduction, M. Courtine expose les projets dont certains déjà actés sur l'ensemble de la traversée, tous modes de déplacements confondus .

La création d'une 3ème voie TER au sud de la gare actuelle et les financements associés sont actés par RFF.

La réalisation est prévue pour fin 2018 avec 4 trains pendulaires entre Brignoud/Grenoble et au delà ; la sécurisation des usagers, clients du RER, est donc urgente, d'autant que l'électrification et la signalisation de la ligne, dernière phase des grands travaux entre Valence et Montmélian, vient de se terminer après 3 ans de travaux et plusieurs centaines de millions d'euros dépensés.

Avec tous ces travaux, il serait dommage que la fréquentation de la gare de Brignoud reste à 600 passagers / jours !!!!!

M. Courtine précise que la suppression du passage à niveau et l'aménagement d'un rond point dans la zone de Fredet , à Brignoud est conditionnée par la dépollution de la dite zone , à horizon 2020 au mieux .....

L'ensemble est chiffré à 10 millions d'euros mais rien pour les modes doux. Les bus desserviraient la gare par un "tiroir" (détour de 400 mètres à l'aller et au retour ....).

Par un travail commun avec l'ADTC,  un cheminement mode doux est possible  le long des bretelles et autoroute ( tunnel sous la bretelle Crolles vers Grenoble, puis grande boucle le long de l'autoroute pour s'élever au-dessus afin de respecter une pente légale de 4%, autre boucle pour descendre après survol de l'autoroute, tunnel sous la bretelle venant de Grenoble vers Brignoud  : coût 6 millions d'euros mais rien pour franchir l'Isère .....

Un nouveau pont / passerelle sur l'Isère coute 5 millions d'euros car il est impossible de faire un petit cheminement simple  en appui sur les piles du pont existant  ....., expertise donnée par les services techniques du Conseil Général... Où est ce rapport qui fait sourire voir s'indigner  de nombreux  citoyens pragmatiques ?

M. Courtine évoque aussi un scénario 1 supprimant le cisaillement Brignoud vers Grenoble,  déplacement de la sortie autoroute Crolles et rond-point derrière Casino, voies dédiées Bus sur le pont   : Cout  6 millions d'euros.

Scénario 2 : idem mais en plus,  élargissement du pont sur autoroute : coût 30 millions d'euros  et 5 millions d'euros pour nouveau pont sur l'Isère.

Il est à noter que le pont sur l'Isère datant de 1937 est le point de blocage actuel pour tous les modes de circulation : les piétons / cycles sont visiblement en danger, les voitures s'y accumulent  le soir, le rond point sur Brignoud n'arrange rien  ...  Mais ce ne serait pas l'ouvrage le plus dispendieux, alors, on attend ????

 

Une visite sur le terrain montre que de petits aménagements  (trottoirs aménagés, boues, taille de la végétation, éclairage du pont, signalisation renforcée)  sont assez facilement réalisables mis à partir le respect de la législation et les droits de propriété des parcelles impactées, pour rendre plus fréquentable le cheminement crée à l'initiative de M. Brottes. Même en l'état, ce cheminement est apprécié malgré ses imperfections.

Pour le franchissement de l'Isère pour les modes doux, des solutions sont  proposées à moyen terme : une passerelle filaire, un pont type Bailey (démontable, autre avantage)  qui pourrait aussi servir à gérer les flux  si  le pont devait être refait.

Une navette routière transportant piétons et cycles est évaluée à 300.000 euros par an.

Si une réfection totale franchissant autoroute, brettelles, pont sur Isère, nouveau rond point et suppression du passage à niveau  est évaluée à 30 + 5  + 10 millions , cette somme est à comparer sur les travaux actés, financés et en cours pour 20 millions (entrée autoroute à Bernin sur Grenoble, échangeur de la Bâtie, barreau de la Grande Ile).

Monsieur le maire n'exclut pas un ouvrage de grande ampleur (flux routier - voiture et bus, mode doux, entre péage et ponts actuels en alternative à tous ces travaux de réparation.

Cette formule de Samedi Citoyen permet de vrais échanges entre élus et citoyen. Ce thème de la liaison Crolles / Brignoud est complexe et couteux mais abordable ; il faut continuer à nourrir ce débat par des réunions et lecture des rapports techniques. Il  faut aussi se projeter dans les 50 avenirs ( quels seront les moyens de transports, les flux à gérer ) et éviter de raisonner sur le quotidien émotionnel.

Il semble quand même que le pont sur l'Isère est le point le plus congestionnant et le moins sécurisé.

Le projet Paturel de 2002 de liaison en mode au droit du nouvel arrêt TER, survol de l'Isère,desserte des voies sur berges, extrémité de la piste de kart, puis passerelle sur autoroute sans survol des bretelles, pour atterrir rue Louis Neel reste d'actualité....

JP Chollet   Juillet 2014