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29 janvier 2019

Solidarité France Bleu Isère

Le crime par l'incendie : détruire, réduire en cendres comme pour nier l'existence et faire table rase du passé, menacer les occupants.

Acte totalitaire comme on en craint.

Ici, point de victime humaine. Mais une sourde inquiétude. Car c'est bien le journalisme qui est visé, c'est à dire nous, la société.

Solidarité avec France Bleu Isère.

Francis Odier, 28 janvier 2019

 

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/les-auditeurs-de-france-bleu-isere-temoignent-leur-solidarite-apres-l-incendie-de-leur-radio-1548668328

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/incendie/ce-que-l-on-sait-de-l-incendie-qui-a-vise-les-locaux-de-la-radio-france-bleu-isere-a-grenoble_3164927.html

 

31 juillet 2018

Brottes de retour dans les médias

Nous n'avions plus de nouvelles de notre ancien maire. Lui qui aimait tant faire parler de lui ... le voilà servi ! A Crolles, il avait déjà affronté des incendies (Grand Frais, la ferme des Echelles, une crèche ...), mais toujours dans le beau rôle de celui qui vient au secours du sinistré. Là, avec l'incendie d'un poste électrique qui provoque une panne géante à la gare Montparnasse, il est sur la sellette, et même sur le grill. C'est chaud pour lui !

Nous, qui connaissons un peu François Brottes, savons bien qu'il serait injuste de l'accabler d'une quelconque responsabilité dans ce sinistre. Les responsables sont les techniciens, non le président directeur général.

Le portrait que lui dédie Les Echos, journal sérieux s'il en est, est écrit avec ce style caustique que nous affectionnons parfois sur ce blog. Comme un signe d'encouragement à travailler notre plume, si l'inspiration et l'actualité nous y autorisent.

Francis Odier, 31 juillet 2018

17 juin 2018

Cet été, mettez les gilets orange pour randonner en montagne !

Au risque de choquer mes amis environnementalistes, je confesse sans honte aucune que j'aime le gibier à ma table, je respecte la chasse et, comme diraient certains à qui l'on reprocherait leur racisme latent, j'ai même un ami chasseur.

Pour autant, un arrêté préfectoral récent m'a ... surpris, désarçonné, effrayé même.

Publié au registre des actes administratifs le 14 juin dernier, il règlemente les dates d'ouverture de la chasse. Un communiqué de presse avait annoncé son contenu quelques jours auparavant

Après une consultation du public organisée du 26 avril au 22 mai derniers, dont la synthèse et l'indication des propositions du public dont il a été tenu compte n'ont pas été rendues publiques en violation de l'article L.123-19-1 du Code de l'environnement, cet arrêté dispose notamment que la chasse au grand gibier démarre ... le 1er juillet prochain et se poursuivra cet automne pendant la période de chasse habituelle.

L'insuffisance des prélèvements d'individus adultes, susceptibles d'opérer d'importants dégats dans les cultures comme en milieu naturel en raison de leur nombre, explique certainement cette politique iséroise.

Mais les chasseurs eux-même semblent peu convaincus de l'adéquation de cette mesure à la surpopulation des sangliers, notamment : dans un communiqué publié dans le Dauphiné, ils indiquent que le prélèvement estival ne représenterait pas plus de 2% du prélèvement annuel et n'hésitent pas affirmer "Chasser douze mois sur douze, non merci !"

Reste que des chasseurs sont bien autorisés, à titre dérogatoire, à tirer pendant l'été sur du grand gibier.

 

En Isère pourtant, les activités de pleine nature constituent une part importante de l'activité économique: doit on, dans ces conditions, y favoriser la naissance de conflits d'usage entre randonneurs et chasseurs, en plein été ?

Car des conflits, il y en aura nécessairement entre des chasseurs gênés par des randonneurs bruyants et des promeneurs craignant le passage d'une balle perdue -on parle bien ici de chasse au grand gibier.

 La galinette cendrée des inconnus est une caricature d'un monde de la chasse qu'on ne connait pas dans les ACCA -associations communales de chasse agréées- que je cotoie. Pour autant, on rencontre parfois, dans les équipages qui louent à la journée un territoire de chasse, des profils de rurbains "viandards" qui ne s'en éloignent que trop peu.

Alors, pour ne pas sombrer dans la caricature mais pouvoir se promener en toute sécurité, cet été, sortez couverts !

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E.Wormser, le 17 juin 2018

26 mai 2018

Note de lecture - histoire industrielle Grenoble et Grésivaudan

Edité récemment, le livre d'Alain Spalanzani est une mine d'informations sur l'histoire industrielle locale : "Le Grésivaudan et la Région de Grenoble, Terres d'innovations".

Le plus passionnant n'est pas dans la somme de données et d'événements ici rassemblés et qui en font un ouvrage de référence. L'intérêt du livre est dans les clefs explicatives qu'il propose pour comprendre cette longue histoire industrielle, ce qui conduit à un diagnostic sans doute lucide : en matière d'innovation, d'attractivité, de dynamisme industriel, nous voilà désormais au milieu du peloton des métropoles, derrière des villes comme Lyon, Montpellier, Toulouse ou Bordeaux. Ainsi, les mythes ne durent pas éternellement.

Tout en reconnaissant l'influence heureuse et souvent décisive des hommes de talent dans l'innovation et le développement industriel, Alain Spalanzani montre, avec une argumentation sérieuse, l'importance de l'environnement : la géographie, les minerais, la montagne ... et le rôle des tragédies que furent les deux guerres mondiales dans la genèse puis la prospérité de nos usines. L'auteur a une belle expression sur l'influence extérieure : le hasard-malheureux-heureux.

Le livre appuie, consolide, et j'ai envie de dire bétonne, deux idées qui ne sont pourtant pas si communément admises. D'abord, on voit bien que sans l'Etat nous n'en serions pas là, ce qui devrait inciter à la prudence les libéraux de tout poil qui ressassent inlassablement que nous avons trop d'Etat, trop d'impôts. Ensuite, le titre du livre le signale clairement, l'histoire est celle du Grésivaudan et de la Région de Grenoble. Les deux zones ont toujours été fortement liées, associées, imbriquées, intriquées. Alors, quand on me parle du Grésivaudan et de son projet de territoire ... comprenez que je sois dubitatif.

Maintenant, à vous de lire. En vente (16 €) dans toutes les bonnes librairie du Grésivaudan et de Grenoble ou auprès de claude-muller38@orange.fr.

Francis Odier, 24 mai 2018

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24 mai 2018

Le Parc Paturel, lieu d'accueil

Cette année, ils sont venus au printemps, en mai plutôt qu'en juillet. Il faut dire que le site est idéal pour un accueil de groupe. C'est leur deuxième séjour, une nouvelle tradition est née.

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Les gens du voyage apprécient le parc Paturel, à Crolles. Je les comprend. Transgressant la règle qui voudrait les exclure de lieux magnifiquement adaptés à des courts séjours de grand passage, ils nous ouvrent les yeux et nous invitent à innover : plutôt que ronchonner contre des intrus, plutôt que chercher en vain à les reléguer dans les franges inhospitalières de nos territoires, élargissons les usages du parc à l'accueil de groupe. Les candidats ne manqueront pas, l'équité y gagnera, la commune pourra être fière de la diversité des rassemblements festifs, culturels ou conviviaux qui se tiendront sur ce bel équipement du cœur de ville.

Le parc est assez grand pour que la venue d'un groupe ne gêne en rien les promeneurs. J'en témoigne après ma visite d'aujourd'hui. Il y a l'eau courante, l'électricité, de grands espaces pour installer un chapiteau et laisser les enfants gambader en toute liberté.

 

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L'air du temps nous bassine sur le vivre ensemble. Le voilà qui s'invite parmi les arbres.

On lira dans le Dauphiné de ce jour un article sur les gens du voyage "installés sans autorisation sur le terrain de rugby" de Tullins ... Les séjours non autorisés des gens du voyage sont un marronnier. Quand un problème paraît insoluble, c'est souvent qu'il est mal posé. Tel est le cas ici. Au lieu de se lamenter, "les élus se sentent seuls", mieux vaudrait semer des graines de fraternité.

Voir aussi sur le même sujet : article de juillet 2017 "Accueil tout public".  

Francis Odier, 24 mai 2018

 

21 septembre 2017

Les mots presque justes du Grésivaudan

Quelques erreurs se sont glissées dans le numéro de septembre 2017 de GL’Info, le journal du Grésivaudan. Soucieux de la rigueur d’information de nos concitoyens, lecrollois.fr se fait un devoir de précision, ce qui nous conduira à explorer l’avenir de la vallée.

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Page 3, il est écrit que « (la déchetterie de Crolles) bénéficie du nouveau dispositif d’accès depuis le 1er juillet ». En réalité, les usagers de la déchetterie de Crolles subissent la contrainte du nouveau dispositif. Je rappelle que le contrôle d’accès par badge à la déchetterie n’a pas été réclamé par les habitants. Comment interpréter ce « bénéficie » ? Un trait d’humour, au 2ème degré, du rédacteur en chef corrigeant une première version du texte insuffisamment positive ? Un excès de zèle ou une écriture routinière de l’agence de communication chargée de la réalisation du journal ? Nul ne sait … les voies du Grésivaudan sont impénétrables …

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04 août 2017

Accueil tout public

Au pays de Marianne, Liberté, Egalité, Fraternité, un bon critère pour apprécier la qualité d’un équipement public est la diversité des usagers et des usages. Lutter contre les discriminations et promouvoir la diversité ne sont que deux facettes du même objectif : l’hospitalité, la reconnaissance et l’accueil de l’autre dans toutes ses singularités. C’est pourquoi je me réjouis de voir les Gens du Voyage temporairement installés au Parc Paturel.

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Il faut dire que le lieu se prête admirablement à un séjour estival : de l’espace, de grandes prairies, des arbres encore jeunes mais qui offrent déjà des plages d’ombre, un paysage magnifique, des commerces à proximité, des occasions de rencontre avec les habitants du cru.

Certes, les Gens du Voyage n’ont pas été formellement invités. A l’inverse, ils ont reçu un ordre ou une demande d’expulsion. Mais la coutume est celle-ci : la République est tolérante… connaît les rapports de force et la vraie loi n’est pas la même pour tous. Christine Lagarde en sait quelque chose, elle qui fut exemptée de peine en raison de sa notoriété et des services rendus à l’économie mondiale.

Imaginez une seconde qu’il me prenne la fantaisie de planter ma tente sous un arbre du Parc Paturel. Très vite, alerté par les réseaux de veille qui traversent la commune, un policier municipal serait venu me faire les gros yeux, et la plus débutante des douces gendarmettes m’aurait fait décamper illico presto.

Pour nos hôtes de ce mois de juillet 2017, c’est différent. Ils ont la loi avec eux, la loi Besson du 5 juillet 2000 relative à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage. Cette loi est si mal fagotée et appliquée avec tant de travers qu’elle légitime maints écarts au droit. Telle est la démocratie : l’aspiration à la justice résiste aux artifices de la légalité. Le Grésivaudan ne respecte pas ses obligations en matière d’aménagement d’aires d’accueil. L’aire de grand passage de Crolles est utilisée à mauvais escient, avec des séjours bien plus longs que les « quelques semaines » prévues par le législateur. Les emplacements retenus par les collectivités pour (soi-disant) accueillir les gens du voyage sont, bien souvent, notamment à Crolles, sur des sites exposés à toutes sortes de nuisances et dont personne ne veut.

A Saint-Ismier, une aire d’accueil a été aménagée au prix de nombreuses irrégularités, à proximité de la déchetterie. Elle est en fait destinée à favoriser la sédentarisation, ce qui nous ramène à une problématique de logement et ne devrait pas relever de la réglementation des gens du voyage, sauf à accepter un principe de discrimination à leur égard.

L’esprit de la loi est dévoyé, les collectivités territoriales ne respectent pas les exigences préfectorales issues de la loi, et on voudrait que les gens du voyage respectent les interdictions de séjourner qui leur sont faites sur des terrains disponibles et idéalement appropriés à l’habitat mobile et temporaire ?!

D’ailleurs, si la procédure d’expulsion se déroule à petite vitesse, si la commune et la communauté de communes mettent en place, vaille que vaille, les services minimums pour héberger les gens du voyage (convention provisoire, électricité, ramassage des poubelles…), c’est bien que les autorités sont gênées aux entournures et reconnaissent une forme de légitimité à cette occupation dite sauvage, mais qui apparaît très paisible au promeneur de passage.

En citoyen curieux de la chose publique, j’ai l’intuition, comme beaucoup de mes congénères, qu’il n’est pas très sain de conserver ainsi de tels écarts entre le droit et la réalité, entre le légal et le légitime. Est-il bien raisonnable de donner à voir, et même d’organiser, une situation irrégulière où la collectivité se déclare incapable de faire appliquer les règles qu’elle a édictées ? La réponse est dans la question.

J’ai déjà proposé des alternatives : corriger la loi Besson (principe de réalité), faire entrer les gens du voyage dans le droit commun (principe d’égalité et de simplicité réglementaire), les accueillir de manière décente dans des lieux adaptés (principe de fraternité) comme le Parc Paturel, le jardin du Château (dans la partie achetée par la commune et pourquoi pas de temps en temps sur les terrains privés du châtelain), la prairie du Fragnès, l’aérodrome du Versoud (que l’on pourrait fermer un mois par an), les parkings de Casino et de Carrefour (chaque grande surface étant mise à contribution deux ou trois semaines par an) ….

Dans cette affaire, il semble bien que le problème ait deux origines qui relèvent du non-dit : la société française (qui s’exprime via ses représentants) ne veut pas vraiment organiser l’accueil hospitalier des gens du voyage ; le principe sacro-saint de la propriété privée et du respect des avantages acquis interdit d’imaginer des solutions temporaires qui seraient infiniment plus favorables aux premiers intéressés et moins couteuses pour la collectivité.

Pour finir, je voudrais souligner les effets bénéfiques qui irrigueraient la société toute entière si nous décidions l’accueil non discriminant des gens du voyage. La confiance dans nos institutions, dans la justice, serait renforcée, et Dieu sait combien nous en avons besoin. Chacun, en tant que particulier, membre d’une association ou entrepreneur, pourrait jouir des nouvelles libertés ainsi créées : la liberté de camper au Parc Paturel ou d’y organiser un événement, à condition d’en demander l’autorisation à la mairie ayant en charge la régulation des usages et l’harmonieuse cohabitation des usagers.

La discrimination (fut-elle positive) des gens du voyage affaiblit la démocratie, alors que le partage des espaces la fait grandir.

Francis Odier, 24 juillet 2017

 

Nb : l'accueil non sollicité des gens du voyage n'est pas une spécialité crolloise. En cet été 2017, la presse nous signale des situations similaires au Touvet et à Brezins ... et je ne prétends pas faire un recensement exhaustif. La récurrence du sujet (il y a une loi votée en 2000 pour répondre à un problème qui était déjà ancien à l'époque) pose question sur le cadre réglementaire et, surtout, sur l'approche retenue. D'où la proposition d'abandonner la discrimination positive (emplacements réservés et dédiés) et de revenir au droit commun (utilisation occasionnelle de lieux publics partagés avec d'autres usagers).

 

Nos précédents articles sur l’accueil des gens du voyage :

Février 2015 - une aire d'accueil mal accueillie à Saint-Ismier

Aout 2009 - à propos de l'aire de grand passage de Crolles

 

21 juin 2017

Randonnée militante sur la véloroute des Préalpes - 13 au 17 juillet 2017

On nous signale et nous communiquons avec plaisir !

AF3V : association française du véloroute et voies vertes -  

Randonnée sur la véloroute des Préalpes - 13 au 17 juillet 2017

Du 13 au 17 juillet 2017
 
Une randonnée touristique et militante à vélo…

Randonnée touristique et militante de l’AF3V pour la promotion de la véloroute des Préalpes

Du 13 au 17 juillet 2017 (250 km)

Roue Libre, relais local AF3V en Savoie, organise, avec le soutien de la Délégation régionale de l’AF3V une randonnée pour demander l’aménagement dans sa totalité de la Véloroute des Préalpes / Sillon Alpin ou V62 - V63 (itinéraire principal Annecy - confluence de l’Isère et du Rhône) qui traverse 4 départements et rejoint ViaRhôna.

Aujourd’hui la Véloroute est ouverte entre Annecy et Grésy-sur-Isère (Savoie), Saint-Nazaire-les-Eymes et Saint-Gervais (Isère), Saint-Nazaire-en-Royans jusqu’à la confluence du Rhône (Drôme).

L’objectif est de faire la promotion d’une véloroute en cours d’aménagement.

Les cyclo-randonneurs interpelleront les élus, soutenus par les clubs cyclo et les cyclistes urbains des villes traversées et pourront également découvrir les territoires par des visites culturelles ou rencontres d’artisans, d’agriculteurs.

  • Départ : 13 Juillet à Annecy
  • Arrivée : 17 Juillet à Valence

Randonnée de 250 km en 5 étapes de 40 à 65 km par jour.

  • Villes-étapes :
    • Albertville
    • Montmélian
    • Grenoble
    • Saint-Nazaire-en-Royans

Hébergement proposé en camping avec possibilité pour ceux qui le veulent d’un hébergement plus confortable à leur convenance.

La randonnée passe à Crolles le samedi 15 juillet et ceux qui le souhaitent peuvent venir à sa rencontre et rouler en direction de Grenoble (le parcours sera précisé).

Ce sera une randonnée conviviale, facile. Familles, enfants et ados bienvenus !

Contact pour tout renseignement : Catherine Bonne
Relais local AF3V pour la Savoie / Roue Libre
savoie@af3V.org
06.77.11.52 67

Inscription sur le formulaire : http://framaforms.org/inscription-randonnee-af3v-juillet-...

15 juin 2017

Election, enjeu local

On dit souvent que voter est un devoir. Je préfère rappeler que c'est un droit, une liberté. Il y a mieux encore que voter : proposer des candidats, voire même se porter candidat. Alors, je salue tous les candidats, quel que soit leur score, ils peuvent être heureux de leur contribution à la vie collective.

Les élections sont ouvertes jusqu'au 23 juin, mais il est trop tard pour proposer des noms. J'en avais proposé deux, un seul a été retenu. On voit bien que le résultat de l'élection se joue beaucoup dans le secret des commissions électorales, mais ne nous dispersons pas. Pour ne pas influencer l'électeur, je ne donne pas le nom que j'ai proposé et qui a été retenu comme candidat du 2ème secteur du quartier durable de Crolles. Pour le 1er secteur, j'avais proposé, en toute simplicité, le quartier Jargot. J'ai cherché un nom que la population s'approprierait facilement.

Je suis impatient de voir les résultats.

En matière électorale, le résultat importe moins que le processus. On l'a bien vu à la présidentielle et aux législatives. Ce sont les primaires qui ont sorti les sortants, ensuite, ça déroule. Aux législatives, n'importe quelle vache avec un panneau "En Marche" accroché à la cloche était élue. Donc c'est la commission de choix des candidats qui fait 80 % du travail d'élection. 

Pour notre élection crolloise, c'est le processus qui m'intéresse : l'idée de voter, avec un dispositif alternatif, original. C'est une variante du vote d'adhésion, avec la possibilité de "rejeter" une option. Dans le vote d'adhésion pur, il n'y a pas de rejet, on incite à la tolérance ! J'aurais volontiers rejeté la possibilité de ce rejet, mais je n'ai pas eu l'occasion de le faire. Quoi qu'il en soit, je refuse rarement la possibilité de m'exprimer, alors j'ai voté sur le site de la ville de Crolles !

Vive la concertation ... et la lutte continue !

Francis Odier, 12 juin 2017

18 avril 2017

" Que d"eau , que d'eau que d'eau ", mais potable

Nous sommes deux citoyens du Grésivaudan (Michel Mandaroux de Revel et moi-même Jean-Paul Chollet de Crolles), à avoir repris l'idée généreuse  de l'Eco-Festival de Lumbin de créer un système pouvant fournir de l'eau potable à partir d'eau non sécurisée et douteuse.

Le cahier des charges étant  très contraignant et  bloqué ....  nous avons travaillé à notre façon et abouti à une fontaine produisant 700 L/ jours d'eau potable en limitant son fonctionnement à 4 heures / jours pour avoir une autonomie complète en énergie si le soleil est absent pendant 3 jours consécutifs.

Le consommable est évalué à quelques dizaines  d'euros  par an.

Son fonctionnement est intuitif et simplissime : niveau requis bac - 20.

On appuie sur le robinet et l'eau coule !!!!! Si elle ne coule pas, les sécurités de fonctionnement  ont rempli leur rôle. ( pas d'eau, pas d'UV, hors plage horaire ).

Regardez la bête et les deux lascars facétieux  !!!!!!photo12.png

Après quelques mois  de test en interne (vent, pluie, neige, vent de sable etc....) et analyse de l'eau après traitement, la fontaine vient d'être donnée à ESF (Energie Sans Frontière) pour des tests finaux et expédition au Laos dans le cadre d'un projet humanitaire.

Après la mousson, nos intestins iront  tester l'eau produite et nous vous  ferons part de leur comportement.....

Voir en doc. jointe la plaquette de présentation :Dossier fontaine a eau - final.pdf 

 

J-Paul Chollet et Michel Mandaroux  (qui a tout fait  ...)