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14 décembre 2012

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Manifestation festive de résistance
dimanche 16 décembre à partir de 16 heures

grésivaudan

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11 décembre 2012

Le slogan de France3 Alpes "De près, on se comprend mieux" a du plomb dans l'aile

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09 décembre 2012

La loi des ego

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12 novembre 2012

Lettre ouverte à l’attention des élus au conseil municipal de Crolles

Objet : démocratie locale, service public local de l’information, vos obligations au service de la République

 

Madame, Monsieur,

« La participation des citoyens à la gestion des services publics locaux constitue l’une des nouvelles exigences de la République. La seule participation, tous les six ans, au choix de ceux qui administrent localement pouvant paraître insuffisante, le législateur a introduit des dispositions visant à approfondir la démocratie locale dans les communes de plus de trois mille cinq cents habitants. Reposant sur l’information, fonctionnant par la concertation, la démocratie de proximité porte sur plusieurs domaines (…) » [Source : www.vie-publique.fr].

Malheureusement à Crolles, nous constatons de graves dérives sur les principes fondamentaux de notre République. L’information locale n’existe presque plus. Ce service public a été détourné de ses objectifs au profit de quelques-uns. Ce qui nous oblige à réagir.

Les « Etats Généraux » 2012 ont été organisés sans aucun pluralisme, sans aucun débat public, avec une approche mêlant publicité et meeting électoral. En dévoyant ainsi l’expression même des Etats Généraux, le maire a entaché gravement une belle tradition Crolloise initiée par Paul Jargot, il y a plus d'un demi-siècle. Comment avez-vous pu cautionner un tel recul en matière de démocratie locale ?

Votre responsabilité d’élu(e) est pleinement engagée. En effet, en tant qu’agent exécutif de la commune, le maire est chargé de l’exécution des décisions du conseil municipal et agit sous contrôle de ce dernier.

Avec le Bilan en Images du numéro Hors-série de novembre du Magazine de Crolles, la majorité municipale franchit allègrement toutes les bornes. Elle s’offre, sur les finances publiques, un journal de promotion électorale. Un nouveau degré est franchi dans le renoncement à l’impartialité, ce principe de base de la démocratie qui devrait pourtant vous guider pour régler les affaires de la commune. Nous vous rappelons que le journal municipal relève d’un service public.

Dans ce contexte, nous aimerions connaître votre point de vue : comment appréciez-vous  la situation en matière d’information locale ? Est-elle conforme à vos valeurs ? A votre conception du fonctionnement d’une collectivité territoriale ?

Dans l’attente de vous lire (écrire à contact@lecrollois.fr) ou de vous entendre, nous vous prions de croire en notre grande et gratuite disponibilité au service de la démocratie.

Francis Odier, Claude Muller, Emmanuel Wormser,

Didier Deplancke, Alain Mittelberger, Guy de Leudeville

Nos publications antérieures sur le thème de la communication locale :

ü  http://www.lecrollois.fr/archive/2012/10/26/une-soiree-electorale-avant-l-heure.html

ü  http://www.lecrollois.fr/archive/2012/10/10/le-magazine-de-crolles-demasque.html

A l'attention des élus : Dans un souci de transparence et sauf indication contraire, nous publierons vos réactions, individuelles et collectives, sur le crollois.fr.

A l'attention des autres lecteurs : N'hésitez pas à faire suivre ce courrier à vos connaissances. Lettre ouverte aux élus de Crolles- 12 novembre 2012.pdf  En version .doc : Lettre ouverte aux élus de Crolles- 12 novembre 2012.doc

 

26 octobre 2012

Une soirée électorale avant l’heure

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Etats Généraux
de Crolles - 19 octobre 2012

Nous étions quatre, éditeurs/auteurs du Crollois, à l’entrée de la Marelle pour accueillir le public et offrir le cadeau souvenir de la soirée. Assis sagement dans les premiers rangs de l’auditoire pour ne rien manquer des discours, nous étions prêts à intervenir au cas où les animateurs de l’événement auraient eu l’idée, naturelle autrefois, improbable aujourd’hui à Crolles, de donner la parole aux citoyens.

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19 octobre 2012

Le mi-mandat, le maire et ses amis joints

Le mi-mandat, le maire et ses amis joints.jpg

Voilà le bilan du mandat que vous n’entendrez pas aux prochains Etats Généraux de Crolles, à La Marelle le 19 octobre. Le bilan est mitigé. La continuité sans le changement. La continuité dans le dogme. Quelques belles réussites. Mais la municipalité a renoncé à la vitalité démocratique et l’opulence de ses finances masque les défaillances de sa gestion. Le plus grave est l’urbanisme, marqué d’irrégularités.

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10 octobre 2012

Le Magazine de Crolles démasqué

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Je vous propose une petite analyse du mensuel "Magazine de Crolles" édité par la commune. Ce journal qui arbore fièrement son sous-titre "Magazine d'information de la ville de Crolles" est un service public qui est sensé nous donner des informations "objectives" sur notre commune. Mais au fil du temps ce mensuel a changé de fonction. Aujourd'hui, il est devenu un outil de propagande au service de l'équipe municipale en place.

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21 juin 2012

Cherchez l'erreur

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C’est dommage, ils avaient tout juste dans le journal municipal de mars dernier. Dans leur dossier sur le logement social, il ne manquait pas une virgule, les superlatifs étaient en bonne place, les photos étaient bien exposées, cela donnait envie d’y croire mais... patatras. Lors de ma ballade dominicale, je suis tombé sur ce magnifique panneau. Je me suis immédiatement dit, ils sont très forts à Crolles, ils créent des logements sociaux sur un emplacement d'exception ! Et puis en approchant, j’ai lu qu’il s’agissait de logements de grand standing... Et c’est à ce moment-là que je me suis mis à douter ! Est-ce que le journal municipal ne nous dit pas tout ? Pourquoi la municipalité laisse-t-elle construire de tels bâtiments sur un des plus emblématiques espace du patrimoine Crollois ? Ce panneau est posé à l’angle de la rue Jean Jaurès et de la rue du Fragnès. Alors, je me suis renseigné, j’ai vu que le projet de ce promoteur comportait 9 appartements, 9 garages et 9 parkings... Mais pas un de plus... Alors, je me suis demandé où vont se garer les visiteurs de ces gens aux standing si grand ? Sûrement pas dans les rues adjacentes, elles sont trop étroites ! Alors, j’ai pensé que cette histoire allait finir comme dans la rue du Brocey avec son impasse des Buis. La municipalité laissera les promoteurs privés imposer leur loi aux habitants de cet autre quartier du Crolles historique !
Claude Muller

19 juin 2012

L'excès de pouvoirS rend-il incompétent ?

Compétent / incompétent ?

Les missions de service public ont été distribuées à chaque niveau de collectivité locale ou de l’État. C'est la loi qui dit ce que chacun doit assumer, avec le budget dont il a la charge : ce sont ses « compétences ».

Un exemple concret, universel et bien stratifié, celui de l'enseignement : l'école élémentaire relève de la commune, le collège du conseil général, le lycée du conseil régional, l'université de l’État. On dit alors que les lycées sont une « compétence » des Conseils régionaux, et qu'ils sont « incompétents », qu'ils n'ont pas à interférer, pour ce qui relève de la gestion des écoles élémentaires.

Le partage des compétences va plus loin puisque le législateur a pris soin de préciser ce qui relève, par exemple, des compétences d'un conseil municipal et ce que le maire peut décider seul au nom de la commune.

Un lien entre cumul des mandats et incompétences ?

Après cette petite explication sémantique, on est en droit de penser que le cumul des mandats constitue un parfait cadre à l'incompétence. En effet, qui dit cumul des mandats dit cumul des compétences... susceptible d'entraîner confusion des compétences.

En clair, on parle ici d'une situation qui pourrait amener un élu à prendre des décisions à la place d'un autre. Même si cet « autre » est la même personne (qui cumule, donc), même si les décisions prises se veulent aller dans le sens d'un interêt général, … reste qu'il n'est pas dans son bon droit.

Impossible ? Jamais vu ? Pas si sûr...

Voyez vous-même ici : (clic sur lire la suite)

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11 juin 2012

Vers la fin du cumul des mandats - à Crolles comme ailleurs

Enfin, le parti socialiste et François Hollande s’y sont engagés, nous allons vers la fin du cumul des mandats.

Bientôt, cette tradition française apparaîtra aussi archaïque et anti-démocratique que le vote censitaire ou le non-droit de vote pour les femmes.

Les anti-cumulards, dont je suis, brulent leurs dernières cartouches et publient in extremis des articles de synthèse qui décortiquent cette tradition bien française préjudiciable au travail parlementaire et, plus largement, à la démocratie et à la société dans leur ensemble.

A lire :

- Cumul des mandats, un mal français, dans Alternatives Economiques de juin

- une Assemblée de cumulards, dans Le Monde de ce 9 juin

Après la disparition du cumul, il restera un sujet d’étonnement et d’étude. Comment une telle disposition, dont la nocivité était connue et reconnue,  a-t-elle réussi à perdurer aussi longtemps ? D’autres dossiers où il y a eu erreur collective persistante me viennent à l’esprit, mais, dans un texte qui doit rester court, je ne veux pas prendre le risque de l’amalgame qui pourrait blesser ou provoquer des réactions de rejet.

Dans une Assemblée de cumulards, Le Monde explique très clairement pourquoi les députés ont tout intérêt à chercher un mandat local pour gérer leur carrière.

Hervé Gaymard, qui n’a plus rien à perdre concernant son image politique, est appelé à la rescousse pour nous resservir l’ultime argument de l’arrière garde des défenseurs du cumul : le mandat local permettrait de garder la proximité avec le terrain, les vrais gens et les vrais problèmes … La belle affaire ! Certes, un député à plein temps depuis plus de 10 ans s’éloigne incontestablement de la vie commune. Alors, notre voisin savoyard, promu avocat du syndicat des parlementaires accrochés à leur fauteuil, préconise le cumul des mandats comme remède aux durées excessives dans le mandat. On comprend que la démocratie se porte mal.

Face au même problème de la connaissance « terrain » par les dirigeants d’état-major, les entreprises ont choisi la mobilité : pas plus de 5 ou 10 ans dans la même fonction, c’est une règle saine  … qui ne demande qu’à être transposée en politique.

Malgré trois pages d’articles pour tirer sur le cumul déjà presque à terre, Le Monde ignore la moitié du problème : pourquoi des élus locaux honnêtes, dévoués, cultivés, libres en droit, ont-ils portés à la tête de leurs collectivités locales des parlementaires ?

La première réponse, la plus évidente, est celle du conservatisme : en votant pour des cumulards, les élus ont préféré la tradition aux bonnes pratiques.

Il faut poursuivre la réflexion. On ne peut comprendre la monarchie et l’absolutisme sans s’intéresser à la servitude volontaire – cf http://fr.wikipedia.org/wiki/Discours_de_la_servitude_volontaire :

Comment peut-il se faire que « tant d’hommes, tant de bourgs, tant de villes, tant de nations endurent quelquefois un tyran seul, qui n’a de puissance que celle qu’ils lui donnent ? ».

C’est bien le peuple qui délaisse la liberté, et non pas le tyran qui la lui prend.

De même, le cumul des mandats reste incompréhensible tant qu’on ne voit pas que la culture hiérarchique et la soumission au chef imprègnent notre société.

En supprimant le cumul des mandats, la future majorité parlementaire corrigera une défaillance institutionnelle grave -  et il faudra saluer cette avancée à sa juste valeur.

En tant que citoyens, il nous restera la charge de lutter contre la discipline de parti, contre l’autocensure, et le devoir de militer inlassablement pour la société des égaux, pour le respect de l’esprit des lois, pour la capacité de chacun à penser par lui-même.

Francis Odier

PS : A lire absolument, un ouvrage un peu ancien, mais toujours d’une actualité brulante : Les décisions absurdes, Sociologie des erreurs radicales et persistantes. Christian Morel, Gallimard, 2002.

« Il arrive que les individus prennent collectivement des décisions singulières : ils agissent avec constance dans le sens totalement contraire au but recherché. Ces décisions absurdes se traduisent par des erreurs radicales et persistantes. (…) Quels sont les raisonnements qui produisent ces décisions absurdes ? Comment peut-on se tromper et persévérer ? … »  Il faut lire Christian Morel.