Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10 avril 2021

Agriculture "biologique" sur les coteaux avec l'AFA : vous prendrez bien un petit verre de phytocides ?

L'AFA des Coteaux de Crolles, un nouveau lieu de l'agriculture biologique... En tous cas, c'est bien ce qui avait été promis aux Crollois...

Mais bon, pas trop quand même : vous trouverez bien sûr le compte-rendu du dernier conseil syndical de l'AFA sur le site web de la mairie, mais pas cette petite pépite, discrètement affichée sur les panneaux de la mairie.

AFA Glyphosate.png

Pour les p'tits curieux, allez chercher dans google (ou ailleurs) quels sont les traitements chimiques disponibles contre le chardon dans les prairies... C'est pas sympa du tout et les composés chimiques utilisés ne sont pas sélectifs (par exemple, celui !) et vous découvrirez que l'usage du glyphosate, mentionné dans l'arrêté, est explicitement déconseillé.

Il existe aussi des traitements biologiques, mais c'est plus long, évidemment.

Anne tit'goutte ? Justine tit'goutte ? Mélusine tit'goutte ? Corinne tit'goutte ?

E.Wormser, le 10 avril 2021

 

 

10 juillet 2019

Les coteaux de Crolles et l'environnement : abracadabra, je t'embrouille

Notre blog s'en est à plusieurs reprises fait l'écho ; le chantier des digues du Fragnès a été engagé sur le fondement d'une vaste embrouille permettant de faire croire qu'un ouvrage conçu 20 ans auparavant pour un développement urbain fort en pied de coteaux n'était pas moins nécessaire si on ne bâtit plus rien sous les ouvrages.

DVD-Humour-Cam%C3%A9ra-Cach%C3%A9es-LES-PIEGES-DE.jpgLe dossier administratif du projet affirme à maintes reprises que la reconquête agricole des coteaux constituera une compensation adéquate des atteintes portées à l'environnement -et notamment aux espèces protégées- par ce projet surdimensionné.

La commune souhaite promouvoir l'utilisation agricole des coteaux dans le cadre d'une association foncière créée spécialement dans ce but. L'association est chargée de la réalisation des mesures compensatoires du projet en permettant à la commune, indirectement, d'avoir la maitrise foncière complète des terrains situés à l'amont de l'ouvrage.

 

Tout ça est bel et bon...ed69bbf6bed66ab3b4a48087c7a1b31c.jpg

Mais il y a un moment où l'omission confine au mensonge éhonté.

Dans le formulaire qu'elle a adressé à la DREAL pour déterminer si les premiers travaux de défrichement doivent être soumis à évaluation environnementale, la commune a tout simplement indiqué que ces travaux, qui ont un lien fonctionnel et juridique évident avec la réalisation des digues et qui sont surtout situés dans le même secteur, n'ont pas d'effets cumulés avec le chantier pharaonique réalisés au cours des derniers mois (voir cadre 6.2).

Ce formulaire est important : il permet au préfet de décider si le projet doit ou pas être soumis à évaluation environnementale et à participation du public.

Sachant que le rédacteur du formulaire a déclaré sur l'honneur l'exactitude des renseignements fournis, j'hésite : omission, mensonge, méconnaissance de ce qu'est l'environnement, sottise, mépris du public, simple incompréhension ?

660x372.18045112782_art_148726-1489658153.jpg

Tout ça à la fois ?

Je laisse le lecteur choisir.

Emmanuel Wormser, le 10 juillet 2019

 

29 mars 2018

Le Manival en chantier

Les gorges du Manival sont un lieu de promenade magnifique.

Avec le mauvais temps, je n'y étais pas allé depuis plusieurs mois. Pas de chance, un énorme chantier bouleverse le paysage ! On dirait qu'on va construire une autoroute jusqu'à la cabane forestière.

C’est le service RTM qui est maitre d’œuvre. Ces travaux sont décrits sur le blog des habitants du quartier du Manival .

J’avais fait des photos en novembre 2015. On ne reverra plus jamais ça :

Manival 2015.jpg

Voilà une autre photo prise hier :

Manival 2018.jpg

Mais j'ai dû rebrousser chemin …

Manival et engin - 2.jpg

J'y retournerai pour suivre l'ampleur du chantier.

Il est possible que ces travaux soient nécessaires, mais ce qui m'interroge c'est que toutes ces digues se fassent en même temps après un sommeil de plus d'un demi-siècle : Isère, Fragnés, Manival, et en 2019 le ruisseau de Bernin (le Craponoz) risque de suivre.

Deuxième interrogation : pourquoi des travaux aussi gigantesques ? Est-ce que la réponse est dans les modes de financement ? Pas de crédit pour l'entretien mais des subventions pour des travaux exceptionnels ?

Une chose est sûre : les arbres vont mettre du temps à repousser !

Jean-François COMTE, 28 mars 2018

 

Précision géographique :

La gorge du Manival concerne 3 communes : Bernin à l'est, Saint-Nazaire au centre avec un élargissement vers le haut et Saint-Ismier à l'ouest. Toute la partie basse du lit actuel est sur Saint-Ismier mais ensuite, en aval de la RD il retourne sur Saint-Nazaire. Un bras mort du Manival, le Rivasson dont on voit encore les traces, était sur Saint-Nazaire et Bernin. Le chantier est situé sur les communes de Saint-Ismier et Saint-Nazaire.

Carte Manival.png

01 mars 2018

Mon chien le ruisseau de Bernin et GEMAPI

Article en pdf : Mon chien le ruisseau de Bernin et GEMAPI par JFC.pdf

GEMAPI vous connaissez ? Le Parisien dans son édition du 15 janvier 2018, après les grandes inondations de la région parisienne, titrait : « Impôts : après la taxe d’habitation, voici la taxe inondation ». Si vous payez une taxe d’habitation ou une taxe foncière (ou les deux) vous pourrez constater combien nos élus du Grésivaudan sont des précurseurs ! Notre communauté de communes est parmi les 200 EPCI (Établissement Public de Coopération Intercommunale) sur 1266 à avoir prélevé cette taxe qui représente en moyenne 6 € par habitant. Mais bien sûr cela peut varier suivant la valeur locative de votre bien. Et cette taxe a été adoptée à l’unanimité ! Comme bon nombre de délibérations de cette assemblée d’ailleurs.

GEMAPI c’est un acronyme plutôt plaisant à l’oreille ! Il signifie : « GEstion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations ». Sa réalité est plus compliquée, nous y reviendrons.

Et alors, quel rapport entre mon chien et le ruisseau de Craponoz ?

Craponoz 1.jpg

C’est tout simple, pour mon chien et pour moi la marche est un exercice physique indispensable prescrit par toutes les bonnes facultés ! Et ils ne sont pas si nombreux les coins de balade avec son chien, à l’abri des fous du volant ou des maniaques de la gâchette en période de chasse. L’ancien chemin du Teura à Bernin, les berges du ruisseau ou le parcours de santé sur Crolles font partie de ces endroits de détente appréciés des sportifs et des promeneurs de tous âges.

Cela fait déjà quelques années que l’on entend parler de projets d’aménagement de ce ruisseau, des risques de débordements, de rupture des digues, de risques d’inondation. On voit des personnes qui observent la faune et la flore. Les promeneurs en parlent, s’interrogent. Certains évoquent un projet destructeur, on rase tous les arbres et on bétonne. On avance des sommes considérables, de l’ordre de 3 millions d’Euros uniquement pour la partie aval du pont du Plâtre, celui qui relie le chemin des Casernes à Bernin et la rue de la Bouverie sur Crolles.

Le mois de janvier a connu de très fortes précipitations et on a pu lire de très nombreux articles dans la presse locale concernant les dégâts et les conséquences sur les communes et le Grésivaudan.

Concerné par mon lieu de promenade, les risques potentiels et...mes impôts, j’ai commencé à faire quelques recherches. Le moins que l’on puisse dire c’est que le problème ne date pas d’hier. Des études, notre ruisseau de Craponoz en a connu beaucoup dans le passé mais depuis 2003 elles se sont succédé à un rythme plus élevé, pour un montant estimé à 250 000 €.

Lire la suite

12 juillet 2017

Avis sur la digue du Fragnès

Ce n'est qu'un projet et j'espère que nous en resterons là. Mais la municipalité voit les choses autrement et persiste à vouloir construire une digue pare-blocs dans le secteur du Fragnès, au pied des coteaux de Crolles.

Même les sangliers et les chevreuils ont été informés de l'enquête publique. Alors, il fallait entrer dans l'avis.

Voici le texte complet remis au nom de Trait d'Union au Commissaire Enquêteur.

Faut-il une digue pour protéger cette prairie ?

Prairie du Fragnès.jpg

En résumé :

L’utilité d’un ouvrage de protection de l’habitat existant dans le secteur du Fragnès n’a rien d’évidente car le relief joue un rôle protecteur sur une bonne partie du tracé.

Le tracé alternatif montre que le linéaire de la digue pourrait être limité au merlon Nord et une partie du Merlon Sud, soit environ 500 m maximum. Le projet est donc trop étendu d’un facteur 2 à 3.

Il n’y a pas eu d’étude de variantes de localisation. Les solutions de substitution ont été étudiées sur le seul positionnement défini depuis le début du projet, au début des années 2000, voire 1990.

Le projet répond à une prescription du PPRN (Plan de Prévention des Risques Naturels, établi par le Préfet), sans informer le public sur les enjeux d’urbanisation portés par le PPRN. Les enjeux liés à l’urbanisation sous la digue sont étrangement absents du dossier d’enquête publique.

Le dossier d’enquête est trompeur sur la rigueur scientifique et technique du projet.

Les effets paysagers sont largement sous-estimés.

Les compensations prévues pour les atteintes à l’environnement ne sont pas à la hauteur des dommages prévisibles.

A l'échelle de Crolles, nous faisons face à un grand projet inutile, couteux et dégradant pour l'environnement.

Francis Odier

24 avril 2016

Montagnes croulantes : mais que font les experts ?!

Il y a quelque chose de comique dans l’éboulement du Granier qui a fait grand bruit en début d’année. C’est notre ligne Maginot, ligne bleue des Vosges en Grésivaudan : on surveillait l’Est, et c’est le Nord-Ouest qui est tombé ; il y avait des capteurs pour détecter le moindre mouvement, mais les rochers sont partis sans crier gare. Ah, quelle indisciplinée, cette nature !

Eboulement du Granier - 9 janvier 2016 - photo FranceTV.jpg                                                       Eboulement du Granier, 9 janvier 2016. Photo FranceTV

Voilà nos experts pris en défaut.

Alors, sous les coteaux de Crolles, que faire ? Comment se protéger alors que nous sommes menacés, en permanence, jour et nuit, par « des éboulements en masse de plusieurs milliers de m3 dans les secteurs où la fissuration due à la tectonique est plus marquée » ? L’affaire est sérieuse, ce sont les experts de SAGE qui le disent : « les blocs unitaires issus de ces éboulements pourraient atteindre des volumes de l’ordre de 150 à 200 m3 pour la falaise supérieure du Tithonique et au maximum 20 m3 pour la falaise inférieure du Séquanien ». Sacré Tithonique ! On le croyait dur comme le granit, on le découvre aussi fragile et périssable que le Titanic.

Heureusement, la commune nous protège. Voici un extrait du DICRIM, Document d’Information Communal sur les RIsques Majeurs, dans la version en ligne par un jour pluvieux d’avril 2016 : « Afin de protéger les habitants, la commune a réalisé sur les coteaux des digues pare-blocs qui ont pour objectif de piéger les blocs et d’éviter qu’ils ne rebondissent jusqu’aux habitations ». Voilà pour les blocs. Et pour les éboulements en masse ? Inch’Allah ! Le risque est grand mais la protection est petite, dirait le bon Raffarin s’il venait en visite dans nos contrées.

Dormez en paix, habitants du Fragnès. D’abord, selon le document en ligne aujourd’hui, « pour compléter le dispositif de digues, la construction de la liaison entre les secteurs du Fragnès et du Brocey est prévue prochainement. Les travaux sont programmés début 2010 ». Voilà qui est dit, clair, net et précis : « début 2010 … ». La digue prendrait-elle le chemin de la déviation, soi-disant indispensable et longtemps promise, mais superflue et jamais construite ? Nous verrons. Prochaine réunion sur le sujet : 26 avril 2016, commission Cadre de Vie élargie au comité de suivi du projet de digue du Fragnès.

Coteaux de Crolles - février 2016.jpgOui, citoyennes, citoyens, dormez en paix. Les experts veillent, surveillent la falaise et se préparent à intervenir en cas de mouvement suspect de bloc. C’est l’état d’urgence. Ayez confiance !

Francis Odier, 23 avril 2016

 

A lire : le billet de Jean-Paul Chollet sur la formation sur les risques rocheux.

12 avril 2016

Formation " risques rocheux dispensée par le PARN

Le  Mardi 8 Mars 2016 , il  a été dispensé une formation aux "  Risques Rocheux " dans les locaux de l'OSUG ( Observatoire des Sciences de l'Univers de Grenoble) hébergeant le PARN ( Pôle Alpin d'Etudes et de la Recherche pour la prévention des Risques Naturels).

Initialement cette formation était proposée aux élu(e)s ; Mme N. Gros leur a demandé de l'ouvrir dans la limite des places disponibles, aux personnes du comité de pilotage du projet des digues du Fragnés à Crolles. A ce titre, deux citoyens de Crolles ont pu suivre ces exposés.

Je vous propose mes notes personnelles, partielles et partiales.

Le secrétariat du PARN a donné l'ensemble des présentions sur le lien :

 http://risknat.org/journee-risque-rocheux/        

Ce bâtiment héberge 6 laboratoires : LGGE, ISTerre, LTHE, IPAG, LEGI et LECA .... Ces laboratoires travaillent aussi avec des bases de données de l'IGN et des RTM.

 

Durant la matinée, 6 exposés ont été présenté de façon synthétique et accessible ; ils émanaient essentiellement des laboratoires d'ISTerre et IRSTEA, plus un bureau d'études.

Tous ces laboratoires travaillent  avec leur spécificité et  compétence sur essentiellement  l'acquisition puis modélisation des falaises du ST Eynard qui correspondent aux states géologiques des falaises de Crolles.

   P1080498.JPG                 

 

 

 

 

 

 

Site du Luisset 29/Nov./2012

 

Il a été noté que 40 éboulements de plus de 10m3, sur cette falaise du St Eynard, ont été comptabilisé entre 2000 et 2016 soit 1 éboulement de >10 m3, soit un caillou de  >2 mètres de diamètre par kilomètre de falaise litée ( celle de "Crolles").

Un site collaboratif est en cours de construction afin que tout un chacun puisse renseigner ( date, heure, aspect , lieu,  etc ....)  des événements passés et futurs. Tous les acteurs scientifiques  estiment la puissance de la richesse de telles données pour enrichir leur modèle.

Le rôle de la forêt, comme absorbeur  de blocs, est  connu et reconnu pour son efficacité.

Les par-bloc avec amortisseurs base pneus n'ont plus la cote ; les pentes amont et aval  des merlons et leur hauteur doivent être correctement établies.

Lorsqu'un bureau d'étude est  missionné, il est important que ses avis soient échangés avec la compétence de ces laboratoires.

Le recul de la falaise du St Eynard  est estimé à 2 mètres par siècle, très en gros ...... voir beaucoup moins ..... 

Tous reconnaissent humblement  que l'éboulement du Granier ( face Ouest  en Janvier 2016 ( 170 000 M3" !!!!! soit 85 m* 185 m) n'était pas sous surveillance alors que la face Nord  est bardée de très nombreuses capteurs .

L'éboulement du sud de la Dent de Crolles ( 23/10/2010), non négligeable quant même, présente les mêmes caractéristiques (étage géologique, fragilité non prévue, fragilité connue juste à coté -surplomb massif .....).

La rencontre d'événements mobiles ( chute de bloc et déplacement  de personnes)  ne sont pas des événements rares !!!!!

Une présentation de D. Hantz d'ISTerre mentionne une approche statistique des événements en regard des risques liées à l'espérance de vie pour différentes classes de vie pour 'homme.

La question est donc posée à quel moment  et à quel cout, devons -nous sécuriser un parcours potentiel de chute de blocs ?

JP Chollet

17 mai 2015

Guide pratique des Versants rocheux

Enfin ! Nous en avions besoin, j’en avais rêvé, deux établissements publics l’ont fait ! Voici le Guide pratique – Versants rocheux. Phénomènes, aléas, risques et méthodes de gestion, publié par l’INERIS et le CEREMA.

Je vous recommande cet ouvrage de vulgarisation, sérieux et limpide, sur les chutes de blocs.

Le livre donne quelques clefs pour comprendre mes désaccords et ceux de Trait d’Union avec la municipalité concernant le projet de digue du Fragnès.

En résumé, pour aller à l’essentiel : alors que le risque est très hétérogène, différencié d’un secteur à l’autre, au sein du périmètre visé par le projet de digue, la municipalité propose un ouvrage linéaire, une protection uniforme, en prétendant qu’aucune autre alternative n’est possible.

Extraits du Guide pratique des Versants rocheux – page 12

Aléas et risque - chute de bloc.jpg

Dans le cas du Fragnès, l’évaluation du risque a été réduite à la portion congrue : au constat que des blocs tombent de temps de temps et parviennent à proximité des zones habitées. Il n’y a pas eu de priorisation des actions : la réponse unique est de construire un merlon sur l’ensemble du linéaire. Lors d’une réunion récente de la commission Cadre de Vie consacrée à la digue (février 2015), l’adjointe chargée du dossier a pleinement revendiqué la dimension « subjective » du risque, renonçant ainsi, de facto, à l’évaluer avec méthode. 

Pour autant, le projet actuel est parfaitement réfléchi, rationnel. Il s’inscrit dans la logique des années 1990 et 2000 où la digue avait comme vocation de rendre constructible les terrains situés en aval. Aujourd’hui, cette constructibilité n’est plus d’actualité et n’est pas prévue dans le PLU … mais le projet n’a pas été modifié pour autant ... et tout le problème est là.

Cher lecteur, je te sens impatient de partir en exploration de ce guide des Versants rocheux. Tu as raison, mille fois raison. Tu trouveras une cerise sur le gâteau. Signe d’une ouverture immense, l’ouvrage évoque des lieux et des événements  du Sud-Ouest, et même du Lot-et-Garonne. Bien sûr, les coteaux de Crolles et ses blocs voltigeurs ne sont pas absents. Comment pourraient-ils l’être ?! Mais qui connaissait Nérac, la Baïse, la vallée d’Aspe, ces lieux enchanteurs où j’ai découvert la pleine nature qui n’est pas sans risque ? 

Les versants rocheux sont des champs de surprise. Protégeons-les.

Francis Odier, 15 mai 2015

Nb : le dossier n'est pas clos. Nous y reviendrons. En particulier pour proposer quelques alternatives.

30 avril 2015

L'avis de Trait d'Union

L’association Trait d’Union a pour vocation de défendre le cadre de vie des habitants de Crolles, en particulier en matière de paysage, d’environnement et d’urbanisme. Suite à deux réunions en mairie en janvier et février 2015, l’association a résumé sa position sur des dossiers communaux en cours.

Nous publions ici le courrier de Trait d’Union et la réponse de Monsieur le Maire.

Photo TU.jpg

Les dossiers évoqués sont notamment les suivants :

Le château et son parc : Trait d’Union milite pour le maintien de la protection du château dans son périmètre historique, ce qui suppose de conserver le parc non constructible.

Le projet de digue du Fragnès : Trait d’Union milite pour la qualité des paysages et le développement de la valeur écologique, et s’oppose au projet de merlon tel qu’il est actuellement conçu.

Le projet de création d’une Association Foncière Agricole (AFA) dans les coteaux : Trait d’Union propose de donner la priorité au maintien de la biodiversité, à la polyculture, en prohibant l’usage des pesticides. Trait d’Union propose d’inclure dans le périmètre de l’AFA les terrains non construits en aval du projet actuel de digue du Fragnès.

Les discussions continuent ... nous y reviendrons.

Francis Odier, 28 avril 2015

05 juillet 2014

Digues : apprendre à lire un arrêt du juge administratif

Dans le dernier éditorial du Journal Municipal, notre nouveau maire informe la population que le projet de digue du Fragnès n'est pas remis en cause, que son utilité publique n'est pas contestable, et que de nouvelles études permettront qu'il voit enfin le jour.

Manifestement, il ne sait pas lire un arrêt du juge administratif...

Petite leçon de lecture donc, pour le bénéfice de tous j'espère !

Lire la suite