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26 mars 2014

A Crolles, le résultat des élections municipales

Avec seulement deux listes présentes, les élections municipales de Crolles se sont déroulées en un seul round.

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Voici donc les résultats obtenus par chacune des listes :

  • Comme partout en France, le taux d'abstention est très elevé : 41,11%
  • La liste Crolles Grésivaudan un terriroire en mouvement, menée par Philippe Lorimier, héritière de la municipalité sortante et au sein de laquelle les verts avaient pris place, arrive en tête avec 63,6% des votes exprimés. Ses membres occuperont ainsi 24 sièges au Conseil.
  • La liste La Parole aux Crollois, menée par Christophe Lemonias, recueille 36,4% des votes exprimés. Ses membres occuperont les 5 sièges restant.

Pour mémoire, en 2008, le taux d'abstention était de 33.63% ; la liste du Parti Socialiste était en première position avec 64,24% des voix, en deuxième position arrivait la liste majorité-centristes qui avait obtenu 21,09% des voix et la liste des Verts était en troisième position avec 14,67% des voix.

Toutes nos félicitations aux membres du nouveau conseil municipal qui sera installé lors de la séance du 28 mars (ordre du jour).

Voici, tels que les présente la commune, les résultats par bureau de vote ainsi que la liste des élus.

E.Wormser

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23 mars 2014

Idée n°76 - Le festival des idées

Emporté par l'idée n° 75, je voulus choisir - parmi toutes nos idées du crollois.fr - les plus intéressantes, les plus pertinentes pour Crolles.

heros_newton.gifC'est alors qu'Emmanuel surgit : Souviens toi du gars qui a vu la pomme tomber et qui a formalisé la théorie de la gravitation universelle. Crois-tu que l'idée d'aller au verger eut résisté longtemps à un classement d'utilité ? Les idées du crollois, gardons-les toutes.

Patratras ! Voilà ma théorie brisée, ma théorie ridiculisée, mais ma théorie libérée !

Car ce qui ne peut pas être contredit ne porte aucune vérité. La controverse permet de progresser sur le chemin de la connaissance. Choisir est utile pour entrer dans l'action, mais ici, nous préparons l'action, ce n'est pas à nous de choisir.

Me voilà usé par cette campagne des 101 idées pour Crolles. Comment se régénérer ? Aurions nous fait le tour de Crolles en 80 idées ?

Demain, s'ouvre une nouvelle mandature municipale. Quoi qu'il arrive dans les urnes, la suite de l'histoire n'est pas écrite d'avance.

Je m'adresse maintenant aux nouveaux élus. Camarades, prenez-le relais. Donnez de la chair, de l'âme, du corps, des sentiments et de la poésie à vos délibérations. Ne vous enfermez pas dans de tristes routines technocratiques ou partisanes. Que chaque délibération soit débattue avant, pendant et après le conseil ! Que le conseil municipal anime un festival d'idées permanent !

Francis Odier, 23 mars 2014

22 mars 2014

Idée n°75 : Choisir

L’aporie sublime : choisir

Entre écrire et agir, il faut absolument ne pas choisir. André Malraux.

Pour une veille d’élection, cette idée s’impose : choisir. choix dur.jpg

Mais dépassons le vote, geste fugace et éphémère, dont il faut redire l’importance sans en faire l’alpha et l’omega de la vie démocratique.

Ce qui m’intéresse vraiment, c’est l’idée de choisir. Je dois partir du quotidien pour l’expliquer.

Vous connaissez mes marottes : bien souvent, les termes du choix sont mal posés. Les élus choisissent entre Pour et Contre, alors qu’ils devraient d’abord choisir de se donner les moyens d’avoir le choix.

Ainsi, je refuse obstinément de dire si je suis pour ou contre les tennis couverts, et je demande que l’on choisisse entre plusieurs options comparables pour la même somme d’argent.

Avec cette philosophie du choix, le vote Blanc n’est pas un non choix, mais bien au contraire l’affirmation que les choix possibles doivent être beaucoup plus ouverts.

Après ces échauffements dans la réflexion, attaquons nous à un problème redoutable : ne pas choisir, est-ce choisir ? Dans ce cas, tout serait choix, et nul ne pourrait déchoir en renonçant au choix. Le mot choix lui-même deviendrait inutile et nous pourrions choisir de l’effacer du langage.

Nous sommes en pleine aporie, du pur bonheur intellectuel.

Retour au terrain. Voici une situation récente, réelle. Un matin, au sortir d’un rêve agité, l’héritier se réveilla transformé dans son lit en notable installé. Il dit : « J’ai décidé de conduire une liste … » et « J’ai pour volonté … ». L’héritier avait choisi d’accepter l’héritage, de maintenir, poursuivre et peut-être amplifier la culture monarchique, bonapartiste, dominante dans la vallée et notre douce France. Les 28 autres candidats ont choisi de choisir le choix de l’héritier.  

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Mais ont-ils vraiment choisi ? Il faudrait pour cela qu’ils eussent pensé. Cette hypothèse audacieuse est-elle crédible ? A-t-on des preuves ou, à défaut, au moins des signes d’une telle pensée ?  Je n’en suis pas sûr, je n’en connais pas.

Choisir, c’est lutter contre les réflexes. C’est le combat de l’acquis contre l’inné.

Je vais écrire à tous les militants du renouvellement démocratique. Attention, vous négligez une étape. Les institutions n’y peuvent rien, les pauvres. Commençons par apprendre à choisir.

logo j aime crolles - petit.jpgLes propositions concrètes sont simples : énoncer les raisons du choix, énoncer et argumenter publiquement les choix possibles, formaliser et diversifier les techniques de choix, rendre visible les processus de choix, maintenir la réversibilité des choix le plus longtemps possible, apprendre à penser par soi-même, enseigner la philosophie dès l’école primaire en la fusionnant avec l’instruction civique, rendre obligatoire la formation des élus dès le début du mandat.

Parmi les techniques de choix qui mériteraient d’être développées dans la commune, je propose en particulier les choix par classement de préférence et les choix par évaluation multi-critères.

Francis Odier, 22 mars 2014

21 mars 2014

A la recherche des idées... conférence à venir !

on nous signale la tenue prochaine d'une Conférence théâtralisée qui a lieu le mardi 8 avril à 20h30 à la Brasserie du Chardon

 

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Pour plus d'information voir la page facebook de l'événement ou contacter Sylvain Rochex :  04 79 75 11 73.

19 mars 2014

Sans tambour ni trompette

A Crolles aussi, les idées cheminent, les lignes bougent. En voici quelques signes.

 

Sans tambour ni trompette, la déviation est sortie du programme municipal où elle dormait depuis 30 ans.

 

Sans tambour ni trompette, le juge administratif de Grenoble a annulé le 10 mars 2014 un arrêté préfectoral du 4 aout 2011 qui était particulièrement complaisant vis à vis de ce fâcheux projet de déviation.

 

Sans tambour ni trompette, la première proposition du programme Crolles-Grésivaudan est d’étudier différentes options techniques pour la digue du Fragnès, comme le demande Trait d’Union depuis 10 ans.

 

Sans tambour ni trompette, l’héritier annonce en réunion publique, le 18 mars 2014, qu’il faudra très vite réviser le PLU, proposition de bon sens, bien connue et comprise des lecteurs du crollois, mais qu’il avait juste oublier d’écrire dans son programme.

 

Sans tambour ni trompette, je peux vous annoncer que la commune devra réduire son train de vie, diminuer ses dépenses, ses frais de personnel – même si le sujet est soigneusement évité dans le programme Crolles-Grésivaudan.

 

Sans tambour ni trompette, je pronostique - sans grande chance de me tromper - qu’un jour viendra où la majorité dira que 12 millions pour la piscine de Pontcharra c’est démesuré, que les transports du Grésivaudan doivent être organisés autrement, que le cumul des mandats a fait beaucoup de tort ….

 

Sans tambour ni trompette, le crollois veille dans une commune assoupie, alourdie par l’argent.

 

Francis Odier, 19 mars 2014

Idée n°74 : Faire des stress test

Lors de notre séance de créativité du 2 février, un participant a proposé l’idée suivante : « Vérifier que le train de vie de la commune est adaptable à un départ de STMicroelectronics. Si non, le faire (rendre le train de vie adaptable au départ de ST). »

stress test 3.jpgC’est le principe des stress tests. Envisager des événements catastrophiques et simuler leurs conséquences. La démarche est universelle. Elle s’applique dans le secteur bancaire (par exemple, on teste si la faillite d’une banque provoque celle d’autres banques), dans l’énergie (que se passe-t-il dans le réseau si telle ligne à haute tension est endommagée ?), dans les entreprises (que devenons-nous si la grippe aviaire immobilise la moitié du personnel ?) etc.

A Crolles, quels événements seraient catastrophiques ? A l’évidence, la fermeture de ST serait un désastre pour la vallée. Etudier publiquement cette hypothèse serait éminemment pédagogique. Chacun découvrirait ce qu’il doit à cette industrie, à l’Etat qui la subventionne, à ses salariés, ses fournisseurs … On verrait aussi en quoi la commune et le Grésivaudan dépendent de ST.

L’exercice n’est pas aisé. Il pourrait être organisé sous forme d’un séminaire de deux ou trois jours réunissant – comme pour toute bonne concertation d’ampleur - élus, habitants, représentants d’entreprise, représentants du personnel, commerçants …

Je propose de partir d’un scénario simple, dramatique mais possible : fermeture progressive en 10 ans.stress test 1.jpg

Ensuite, l’exercice comprendrait trois parties : les conséquences plausibles (en distinguant ce qui est certain, probable, possible), les mesures préventives, les enseignements de l’exercice.

Qu’allons-nous trouver ? Je suis curieux de voir.

 

Francis Odier, 19 mars 2014

17 mars 2014

Idée n°73 : le choc de simplification

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C’était une idée géniale de notre éminent président : provoquer un choc de simplification ! L’idée reste disponible et comme vierge d’application, personne ne s’en ai emparé.

Bon sang, mais c’est bien sûr ! Comment n’y a-t-on pas pensé plus tôt ?! Déjà nous avons proposé de marier Crolles et Bernin ce qui ferait une commune en moins dans le Grésivaudan.

Allons plus loin, plus fort. Simplifions l’organisation des transports en commun, en commençant par dissoudre l’Autorité Organisatrice du Grésivaudan. Les bénéfices seront rapides sur la signalétique, la tarification, la billettique, l’information voyageurs, la conception des horaires, l’exploitation du réseau.

logo j aime crolles - petit.jpgAutrefois, il y avait une régie départementale, les VFD, qui assurait l’essentiel des lignes régulières interurbaines dans le département. Maintenant, nous avons pléthore d’exploitants publics (VFD survit) et privés qui ne se coordonnent pas correctement. Simplifions, rassemblons les opérateurs dans une même structure publique. La responsabilité des élus sera plus grande, plus visible, plus facile à contrôler par les citoyens.

Si on cherche les causes du foisonnement actuel des structures et entreprises de transport … on ne trouve que des raisons peu glorieuses : des maniaques de la concurrence, des élus voulant leur machin à eux dans leur territoire à eux, d’autres voulant casser du syndicaliste incontrôlable …

Les transports publics sont un service public, un bien public. Il n’est pas raisonnable de les laisser ainsi éparpillés, abandonnés dans une myriade d’organismes qui entretiennent des relations concurrentielles et des logiques de pré-carré.

Notre territoire, notre bassin de vie, c’est la région urbaine de Grenoble.

Isere - in memorium.jpgIl est temps de supprimer le département de l’Isère qui ne couvre aucune réalité humaine et dont les frontières sont héritées de Napoléon. Le tyran se méfiait des lyonnais qui pouvaient lui faire ombrage. Il a voulu les restreindre dans un département minuscule, le Rhône, qui, jusqu’en dans les années 1960 n’englobait même pas Satolas.

Les départements ne survivent qu’avec la complicité des élus municipaux. Je rêve d’une municipalité qui sorte de sa réserve et affirme haut et fort que la meilleure place pour le département de l’Isère est désormais au Musée Dauphinois. Vallini au musée ! Nous transférerons les conseillers généraux au musée avec les honneurs dus à leur rang. Nous veillerons à ce que Georges Bescher, qui n’a pas démérité dans son canton, dispose d’une salle à son nom, ou au moins d’un couloir ou d’un carré de mur.

Le département disparu, Grenoble pourra s’épanouir comme métropole et réorganiser ses transports en commun autour d’une régie ou d’une société d’économie locale.

Simplifions le mille-feuille administratif … depuis le temps qu’on en parle … j’enrage qu’il ne se passe rien !

Francis Odier, 16 mars 2014

16 mars 2014

Idée n°72: remembrer

Idée urbaine : remembrer

Comment lutter contre la spéculation foncière ? Diapositive1.JPG

Adoptons une approche économique. Le foncier est cher car le foncier est rare. Vraiment ? Non ! Le foncier n’est pas rare ! Transportons-nous dans les coteaux. Le foncier disponible pour construire est immense … mais il y a un hic : il est déjà souvent construit.

Alors il existe une solution bien connue depuis des décennies : le remembrement. Dans les campagnes françaises, dans les années 1950 et 1960, on manquait de terres agricoles pour nourrir la population… et pourtant les terres étaient là. La réponse a été de remembrer.

logo j aime crolles - petit.jpgDe quoi s’agit-il ? La collectivité s’organise et prend l’initiative pour restructurer l’espace, échanger les parcelles entre propriétaires. Certes, le remembrement agricole a connu des excès et, en maints endroits, le désastre écologique de la disparition des haies. Mais la méthode demeure applicable pour le foncier urbain : considérer que le cadastre est évolutif, faire le choix collectif d’intervenir dans les propriétés privées, mettre en place un dispositif d’incitation, de concertation et de régulation, accepter qu’il y ait des fâcheries …

Dans nos banlieues et nos villes périurbaines comme Crolles, « la nécessité de densifier les zones déjà bâties, viabilisés et desservies -ou à desservir- par les transports en commun et situées à proximité des services et commerces fait désormais l'unanimité auprès des théoriciens comme des techniciens de l'urbanisme » [Le Moniteur, mai 2009].

Le remembrement urbain permettrait de densifier autrement qu’avec la méthode actuelle qui consiste à boucher les trous. En pratique, il s’agirait par exemple d’acheter trois au quatre lots individuels et de construire un petit immeuble d’une dizaine de logements avec un jardin qui reste collectif. Le remembrement urbain n’est vraiment faisable que si la commune en prend l’initiative et pilote l’opération dans une logique d’intérêt général.

En milieu agricole, le remembrement a été un prélude ou un facilitateur d’autres opérations collectives comme la création de coopératives ou de syndicats d’irrigation.

En milieu urbain, le remembrement permettrait aussi de remettre du collectif dans des quartiers marqués par la fermeture sur soi de l’habitat individuel.

La plus grande difficulté de la méthode est de prendre le risque des fâcheries. Il faut pour cela une municipalité qui privilégie l’intérêt général et qui travaille à long terme, sans se préoccuper de son éventuelle réélection. Il faut aussi une démocratie locale suffisamment vivace, mature, solide, pour accompagner le processus, créer un climat coopératif, et mettre sous contrôle les élus afin d’éviter tout dérapage.

Ces conditions ne sont pas réunies pour le moment, mais il n’y a aucune raison d’y renoncer. D’ailleurs, il faudra aussi remembrer les doctrines … j’y reviendrai un jour.

Francis Odier, 16 mars 2014

A lire : Le Moniteur - Remembrement urbain et réorganisation foncière urbaine : de nouveaux outils, un nouveau métier de l’urbanisme – par Christiane Luc, architecte et urbaniste, 29 mai 2009. Remembrement urbain - LeMoniteur_fr.pdf

15 mars 2014

Idée n°71 : construire des agendas 21 qui soient de vrais projets territoriaux partagés de développement durable

J'ai déjà abordé ici les conditions croquignolesques dans lesquelles l'agenda 12 de Crolles avait été adopté. J'avais alors dit mon espoir que "la démarche d'Agenda 21 communautaire aboutirait à un résultat plus … probant".

Las, las, las... Les muses qui présidaient à sa rédaction ne m'ont pas entendu, et c'est dans le plus grand secret que le conseil communautaire a adopté, par une délibération votée en janvier dernier, l'agenda 21 du Grésivaudan, tout plein de bonnes pensées et de belles résolutions mais souffrant de la même tare congénitale que son frère ainé crollois...

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Tous les guides disponibles sur les démarches d'Agenda 21 le rappellent pourtant sans détour : la participation du public le plus large à l'élaboration de tels engagements est un des facteurs clés de succès de la démarche ; publié en août 2013 par le ministère, le guide "Les acteurs locaux et leurs projets territoriaux de développement durable, Éléments de démarches et pistes pour l’action" indique ainsi, dès ses premières lignes, que

"Pour élaborer puis mettre en œuvre un projet territorial de développement durable, les collectivités territoriales s’appuient sur la mobilisation et la coopération de tous : habitants, associations, monde économique, partenaires institutionnels, services de l’Etat, collectivités voisines et d’échelles infra et supra-territoriales, experts, élus et techniciens de la collectivité"

le "Cadre_de_référence_PTDD_et_A_21_locaux" précise aussi que

"la réalisation effective des objectifs et des politiques ainsi que le fonctionnement efficace des mécanismes que les gouvernements ont approuvés dans tous les secteurs de programme d’Action 21 seront fonction du degré d’engagement et de participation réelle de tous les groupes sociaux ». Une participation réelle des habitants et des acteurs du territoire, dans leur diversité, est en effet nécessaire pour rendre compte de la complexité du système local.
La première étape pour mettre en place cette participation dans de bonnes conditions consiste à recenser précisément ces acteurs, afin de se garder d’omettre certains d’entre eux au moment de l’appel à participation. En effet, chaque habitant, chaque famille, chaque groupe d’intérêts, chaque type ou groupe d’acteurs, organisé ou non, est porteur de points de vue, d’attentes et de savoirs singuliers sur l’état et le devenir du territoire et si l’on souhaite un projet partagé, il est nécessaire de le construire à l’écoute de ces points de vue et de ces expertises d’usage."

Malgré ces rappels constants, Le Grésivaudan a cru pouvoir engager l'agenda 21 en excluant les administrés au sens le plus large -résidents et salariés du secteur, associations et structures consulaires ou leurs représentants, entreprises ..., tous autant concernés - de son processus d'élaboration.

Un tel choix est délétère : le résultat est nécessairement vide de sens et privé de portée, faute d'adhésion des acteurs du territoire. Sa survie est donc purement artificielle mais son espérance de vie réduite pourrait finalement être une chance : elle nous offre la possibilité de recommencer, en partant sur une bonne base.

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Au niveau communautaire comme au niveau communal, je propose donc qu'on s'engage -pas à nouveau mais enfin- dans une démarche d'agenda 21 conforme à l'esprit de ses concepteurs : en toute transparence et en pleine concertation.

 

 

E.Wormser

13 mars 2014

Idée n°70 : énergie hydraulique locale

 Idée N°70 :  Valorisation de l'énergie hydraulique

 

On parle de transition énergétique, passage des énergies non renouvelables vers un bouquet d'énergies renouvelables. Le projet de loi devait être  bouclé  pour l'automne 2013, puis reporté  au printemps 2014 puis pour fin 2014....

Alors pourquoi notre vallée n'est-elle pas est acteur de projet(s) de production d'énergie renouvelable à partir de l'hydraulique ?

Historiquement sur le ruisseau de Craponoz, il y avait dans un passé récent une dizaine de moulins à grains, à huile ou martinets (vestiges encore visible). La maison du Dr Bouchet, aujourd'hui détruite à l'angle des rues Jaurés et Moulin, produisait son énergie électrique à partir d'une turbine !!!!

Aujourd'hui ce n'est plus possible, pour quelles raisons ?

Le plus bel exemple est la roue imposante du moulin des Ayes (4 mètres de diamétre !!!!) presque opérationnelle avec des travaux certes, pour, au moins, faire de la pédagogie et éveiller des projets.

Est-il possible dans le ruisseau du Craponoz de placer une turbine  ?

Dans le ruisseau de la cascade de Crolles au niveau de l'ancienne platerie, possible également de placer une turbine ? (accès facile aux engins, pas de problème de voisinage, pas de problème de gestion piscicole).

Des problèmes d'étiage en été, oui, mais c'est alors la période pour faire la maintenance et grande visite.

Existe -t-il des études de faisabilité ?

La commun de Revel a remis en marche sa centrale, amortissement des travaux en 8 ans. La commune de Chapareillan fait de même sur son torrent venant de Chartreuse. Certaines stations de ski de Savoie turbinent les eaux usées dans la vallée.

La conduite forcée alimentant l'usine à Forges est-elle en état ?

JP Chollet

A lire : "De la houille blanche à la microélectronique", Patrimoine en Isère, en vente au Musée Dauphinois. www.patrimoine-en-isere.com