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17 mars 2014

Idée n°73 : le choc de simplification

Le choc de simplification14-01-08-hollande - simple.jpg

C’était une idée géniale de notre éminent président : provoquer un choc de simplification ! L’idée reste disponible et comme vierge d’application, personne ne s’en ai emparé.

Bon sang, mais c’est bien sûr ! Comment n’y a-t-on pas pensé plus tôt ?! Déjà nous avons proposé de marier Crolles et Bernin ce qui ferait une commune en moins dans le Grésivaudan.

Allons plus loin, plus fort. Simplifions l’organisation des transports en commun, en commençant par dissoudre l’Autorité Organisatrice du Grésivaudan. Les bénéfices seront rapides sur la signalétique, la tarification, la billettique, l’information voyageurs, la conception des horaires, l’exploitation du réseau.

logo j aime crolles - petit.jpgAutrefois, il y avait une régie départementale, les VFD, qui assurait l’essentiel des lignes régulières interurbaines dans le département. Maintenant, nous avons pléthore d’exploitants publics (VFD survit) et privés qui ne se coordonnent pas correctement. Simplifions, rassemblons les opérateurs dans une même structure publique. La responsabilité des élus sera plus grande, plus visible, plus facile à contrôler par les citoyens.

Si on cherche les causes du foisonnement actuel des structures et entreprises de transport … on ne trouve que des raisons peu glorieuses : des maniaques de la concurrence, des élus voulant leur machin à eux dans leur territoire à eux, d’autres voulant casser du syndicaliste incontrôlable …

Les transports publics sont un service public, un bien public. Il n’est pas raisonnable de les laisser ainsi éparpillés, abandonnés dans une myriade d’organismes qui entretiennent des relations concurrentielles et des logiques de pré-carré.

Notre territoire, notre bassin de vie, c’est la région urbaine de Grenoble.

Isere - in memorium.jpgIl est temps de supprimer le département de l’Isère qui ne couvre aucune réalité humaine et dont les frontières sont héritées de Napoléon. Le tyran se méfiait des lyonnais qui pouvaient lui faire ombrage. Il a voulu les restreindre dans un département minuscule, le Rhône, qui, jusqu’en dans les années 1960 n’englobait même pas Satolas.

Les départements ne survivent qu’avec la complicité des élus municipaux. Je rêve d’une municipalité qui sorte de sa réserve et affirme haut et fort que la meilleure place pour le département de l’Isère est désormais au Musée Dauphinois. Vallini au musée ! Nous transférerons les conseillers généraux au musée avec les honneurs dus à leur rang. Nous veillerons à ce que Georges Bescher, qui n’a pas démérité dans son canton, dispose d’une salle à son nom, ou au moins d’un couloir ou d’un carré de mur.

Le département disparu, Grenoble pourra s’épanouir comme métropole et réorganiser ses transports en commun autour d’une régie ou d’une société d’économie locale.

Simplifions le mille-feuille administratif … depuis le temps qu’on en parle … j’enrage qu’il ne se passe rien !

Francis Odier, 16 mars 2014

Commentaires

je me permets de reprendre ici un commentaire déjà produit ailleurs, parce que l'auteur de ce billet propose de rassembler les opérateurs de transport collectif dans une même structure publique : la communauté de communes semble décidé à prendre le sens contraire, puisqu'elle a lancé un appel d'offres pour une Mission d’Assistance à Maitrise d’Ouvrage (AMO) pour le renouvellement de l’exploitation du réseau de transport du Grésivaudan, ORGANISATION ET MISE EN PLACE D’UNE DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC (DSP)

il s'agit ni plus ni moins que de privatiser l'organisation des transports du Grésivaudan.

là on tourne la complificationnitude...

découvrez l'appel d'offres à cette adresse !
http://www.lecrollois.fr/media/00/02/3075984067.pdf
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Écrit par : Emmanuel Wormser | 17 mars 2014

Le SMTC vient de publier " le compte déplacements de l'agglomération " . Ce document est rendu obligatoire par la loi " Solidarité et Renouvellement Urbains.

(Un bref résumé est donné dans ADTC-Infos N°139 page 13).

La CCPG doit -elle produire ce document ?

Écrit par : Chollet | 19 mars 2014

le compte déplacement était prévu, depuis 2001, à l'article 27-1 de la LOTI (Loi n° 82-1153 du 30 décembre 1982 d'orientation des transports intérieurs).

en 2010, une ordonnance de codification a transféré une partie de cet article dans le Code des transports... et on retrouve désormais à l'article L1231-8 de ce code l'obligation de d'établir "un compte relatif aux déplacements dont l'objet est de faire apparaître, pour les différentes pratiques de mobilité dans l'agglomération et dans son aire urbaine, les coûts pour l'usager et ceux qui en résultent pour la collectivité" uniquement pour les "périmètres de transports urbains inclus dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants mentionnées au deuxième alinéa de l'article L. 221-2 du code de l'environnement ou recoupant celles-ci"

sommes nous dans ce cas là ?

Écrit par : Emmanuel Wormser | 19 mars 2014

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