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17 février 2014

Idée n°52 : Considérer le maire comme un élu parmi d'autres

Quand l'ensemble du conseil municipal se range avec discipline derrière un leader sans jamais qu'une voix s'élève, la démocratie représentative est en berne et le gouvernement de la "chose commune" est abandonné à un autocrate.

Il suffit de lire les procès verbaux du Conseil municipal de Crolles pour observer ce fonctionnement ... et de parcourir les lignes de notre blog pour en mesurer les conséquences parfois catastrophiques.

Il est alors temps de mettre un terme à la tradition très crolloise de personnalisation du pouvoir municipal dans les seules mains de son premier magistrat: qui que soit celui ou celle qui sera élu(e) maire, ne devrait-il(elle) pas avant tout être un(e) représentant(e) du peuple agissant au sein d'une équipe de personnes élues chacune pour ses capacités propres et ses convictions individuelles ?

646901823.jpgIl faut donc rompre avec la continuité espérée par certains, explicitement décrite comme un passage de relais entre un maire sortant et son poulain et entièrement centrée sur l'héritage quasi génétique d'un individu au mépris de l'équipe qui l'accompagne.

 

Emmanuel Wormser

16 février 2014

Idée n°51 : C'est bientôt la foire à Crolles

La Foire à Crolles

646901823.jpgDans un passé récent, les principales villes ou villages avaient leur foire une ou deux fois par an. C'était souvent avant les moissons et les vendanges pour préparer ces événements intenses. Les gens se réunissaient pour acheter matériels, bétails et finaliser l'embauche des journaliers. C'était un temps fort d'échanges sociaux et culturels.

De nos jours, ces évènements se déroulent dans des bâtiments spécifiques adaptés à recevoir du public avec des normes de confort, mise à part les foires à bestiaux, mais finalement les échanges sont très stéréotypés. 

Pourquoi ne pas créer ce type de rencontre avec une taille plus modeste et avec des artisans, commerces locaux ?

On parle beaucoup à l'échelon national de la Transition Énergétique.

Mais comment la rendre concrète dans notre quotidien. Comment choisir ou faire évoluer son mode de chauffage ? Comment engager des travaux pour améliorer l'isolation  de son bâti ? Comment bénéficier des aides et des modes de financement ? Comment mutualiser ses achats pour ces réalisations ?  Comment se grouper pour faire des achats de combustibles ( granulés, plaquettes, fioul etc ..)

L'intercommunalité travaille sur la définition du PDU ( Plan de Déplacement Urbain ). Ce serait l'occasion pour connaître et découvrir les offres transports ?  Découvrir des solutions techniques pour améliorer les transports doux (cycles et autres). Découvrir aussi les projets engagés et futurs. Se tenir informer des  nouveaux modèles  de transport. 

En résumé ces foires sont des lieux d'échanges et de découverte. Bref, un petit brin de démocratie.

Proverbe africain  : "Tout seul , on va plus vite , ensemble on va plus loin ".

JP Chollet

12 février 2014

Idée n°50 : fixer des limites à la laideur des enseignes en entrée de ville

logorama.jpgL'entrée de la ville de Crolles est moche. on le dit, on le redit, on le clame même.

La municipalité sortante avait engagé un ambitieux programme de requalification de ce quartier. Le très beau journal municipal sur papier glacé mais recyclé de juin dernier annonçait ainsi que cette amélioration irait de pair avec un projet d'occupation mixte grâce à des constructions durables accueillant à la fois des logements et des commerces.

Une délibération de "prise en considération du projet", pour empêcher les propriétaires de faire n'importe quoi en attendant la fin des études prévues a même été prise en ce sens : il valait sans doute mieux puisqu'au delà du voeu pieux proclamé, il faut bien reconnaitre que la commune n'a pas la maitrise foncière des terrains concernés !!!

Tout ça est donc bel et bon... mais voilà que l'actualité de rumeurs qui méritent d'être confirmées par les autorités -je doute qu'elles le fassent en période pré-electorale- change la donne : on annoncerait -notez le conditionnel !- les arrivées de

  • Carrefour sur le terrain "Nalco" actuellement occupé à titre précaire par un logisticien
  • Pizza del Arte -ou une autre chaine de pizzeria ?- au pied du Pradotel
  • une enseigne d'une chaine de boulangerie près du rond point du Raffour
  • un changement chez d'autres commerçants du même secteur dont les fonds sont en vente

Inutile de hurler -ou d'applaudir- : notre plan local d'urbanisme (PLU) étant ce qu'il est, il sera difficile de s'y opposer, mais pas impossible avec un peu de courage.

646901823.jpgToujours est-il que ces nouveaux commerces s'accompagneront de nouvelles enseignes et m'amènent enfin au cœur de mon propos. Il existe un outil qui permet aux communes de règlementer l'affichage sur leur territoire : le règlement local de publicité qui peut être annexé au PLU. La peur maladive des élus sortants contre toute règlementation dans ce secteur -avec un règlement de PLU en creux- explique certainement que ce document n'ait pas été réalisé.

Reste que l'arrivée de nouvelles enseignes le rend désormais absolument indispensable. Je propose donc tout simplement qu'on engage au plus vite la démarche de son adoption !

 

Emmanuel Wormser

11 février 2014

Idée n°49 : un vélobus

Sur le même principe que le "Pédibus", voici le VéloBus.

Il s'adresserait aux enfants les plus éloignés de l'école : rue Jean Moulin, rue Mayard (la "ligne" utiliserait le nouveau chemin du Trait d'Union") ...

Les avantages sont évidents : c'est bon pour la santé  et pour l'environnement.

Elisabeth Millou

Ci-dessous : vélobus à Sassenage

 

velobus_Sassenage.jpg

 

10 février 2014

Idée n°48 : Plantation de fruitiers et arbustes

IDEE  N°48             Plantation de fruitiers et arbustes à fruits rouges

 

Ce n'est pas une idée nouvelle puisque elle existe déjà sur la commune.

Le long de la fin de la piste cyclable , juste derrière le garage " OPEL", il y a un alignement, bien modeste certes, d'arbres fruitiers.

Pourquoi ne pas poursuivre cette heureuse initiative sur d'autres axes de la voirie. Planter des arbres pour verdir le paysage est une bonne idée mais on peut aussi planter des arbres fruitiers qui ne demandent pas plus d'entretien et parfois avec un peu de soin et d'attention,  des fruits .

Selon l'espace à arborer, on peut proposer de planter des arbustes  à fruits rouges ( groseilliers, cassiers, ronciers etc ...).

Ces arbres et arbustes peuvent planter avec le support technique du services des espaces verts de la commune  mais aussi et  en surtout en motivant le visionnage qui peut se déclarer parrain d'un arbre ou arbuste assurant par ce fait du bon soin du jeune plant ( arrosage ponctuel en été lors de la reprise,  légère taille, soigner une branche cassée, surveillance du tuteur etc ....).

Les récoltes sont partagées aux personnes de passage et du voisinage. La gourmandise aidant, des liens se créent, des choix d'espèces peu connues sont proposés, le greffage devient une technique partagée et  maîtrisée,  des recettes sont échangées etc ...

 

JP Chollet

 

 

09 février 2014

Idée n°47 : Idée de Martin

L’idée de Martin – le désir de droit

Lors d’un récent colloque sur la participation citoyenne en Grésivaudan, quelques intervenants, politiques très expérimentés, se sont désolés que l’on voit toujours-les-mêmes dans les réunions publiques. Peut-être avaient-ils lu secrètement ce numéro de la revue Esprit sur la pauvreté perdue de vue, octobre 2012, que je vous recommande chaudement.

Esprit commence par une énigme : le non-recours aux droits des personnes en situation de pauvreté. C’est la population des invisibles, ceux qui votent peu et ne participent pas. Esprit s’interroge ensuite sur les causes du non-recours et sur les mesures à prendre pour réduire l’écart entre les droits virtuels et les droits réels.

On entend trop souvent, hélas, l’idée reçue selon laquelle certains de nos concitoyens se complairaient dans l’assistanat, useraient et abuseraient de leurs droits à être aidés par la société. La réalité est bien différente, presque exactement contraire. Même si on manque d’indicateurs quantifiés, il est reconnu que le non-recours, par exemple le renoncement aux soins malgré la CMU, n’est en rien marginal.

Le Monde du 20 juin 2013 alimente le débat à propos du RSA : « 68 % des personnes éligibles au revenu de solidarité active ne le demandent pas ». Cette affaire de non-recours est sérieuse. Il faut y voir clair et en tirer quelques billes pour la participation.  

Mon esprit vagabonde … et me voilà confronté aux non-recours juridiques pour le contrôle citoyen des collectivités publiques.

Nous sommes, du point de vue de la démocratie, dans la même situation que la grande pauvreté. Avec le temps, nos lois se sont perfectionnées et la loi, souvent bien faite, a prévu de nombreux dispositifs de recours (recours gracieux en préfecture, contentieux au tribunal administratif, commission d’accès aux documents administratifs …). Pourtant, cet arsenal réglementaire est peu utilisé, au moins dans la vallée que j’observe. Je ne manque pas d’exemples : tel voisin s’insurge contre un projet immobilier, mais laisse passer la procédure, sans envoyer le moindre courrier ; tel militant s’oppose à un document d’urbanisme truffé d’incohérences, mais n’envisage pas la moindre action juridique. Et je me joins volontiers à la cohorte des non-recoureurs, même si par les hasards de la vie je me suis trouvé embarqué ici ou là pour contester devant le juge une digue absurde ou une manipulation grossière.

L’énigme s’épaissit : comment se fait-il que des militants reconnus rechignent et renoncent presque d’emblée au contentieux ?

Je connais quelques DRH et syndicalistes qui ont la plume prompte à saisir le juge de grande instance pour trancher des litiges collectifs au travail … mais il faut le reconnaître : ils sont minoritaires et souvent mal vus de leurs collègues.

logo j aime crolles - petit.jpgAvant d’en venir aux propositions concrètes, je suggère un début d’explication aux non-recours : les invisibles et les non-recoureurs sont cousins, ils portent en eux comme une gêne. Ils ont le recours honteux. C’est cela qu’il faut combattre. Bien sûr, il faut aussi s’attaquer à la complexité des procédures, mais cela relève du niveau national. En local, on peut agir sur le désir de droit.

Que nous propose Martin Hirsch, le père du RSA, pour améliorer ce dispositif qu’il a lancé en 2009 alors qu’il était haut-commissaire aux solidarités actives ? « Tout d’abord, un plan massif contre le non-recours. Il n’y a eu qu’une seule campagne d’information sur le RSA depuis 2009 ».

L’idée est géniale, généreuse et puissante. Faisons de la pub pour que les ayants droits demandent leurs droits, dans tous les domaines. Car certains véhiculent un discours inverse, comme le rappelle Martin Hirsch : « Une partie de la droite s’est lancée dans un discours sur l’assistanat. Pour encourager les gens à bénéficier du RSA, on ne pouvait pas faire pire ».

Et oui, les très visibles dénigrent le recours au droit. Souvenez-vous, il y a seulement quelques semaines, le chef de l’Etat et son premier ministre plaidaient pour un choc de simplification. Les voilà les obstacles à la croissance, les empêcheurs de construire, ce sont les procéduriers qui enterrent les projets vertueux des collectivités publiques et des promoteurs sous des tombereaux de recours ! N’avez-vous pas entendu ce discours ? N’y voyez-vous pas une étrange parenté avec la vindicte contre l’assistanat ? Contre le recours aux droits ?

Etrange paradoxe. Nous voulons des institutions démocratiques … mais nous rejetons ceux qui s’en saisissent.

Il ne suffira pas de populariser et de valoriser les droits. Encore faudra-t-il accompagner les ayants droit.

La maison de santé y contribuera dans son domaine. En matière juridique, la communauté de communes et la boutique de l'emploi pourraient offrir des conseils, orienter les demandeurs, prendre en charge certaines demandes présentées par des associations.

Les organisations syndicales jouent ce rôle de conseil juridique pour les salariés. Mais bizarrement, rien n’est prévu pour les citoyens. Comment s’étonner alors que la démocratie soit balbutiante ?

Le devoir des collectivités locales est de favoriser l’accès aux droits.

Francis Odier, 9 février 2014

08 février 2014

Idée n°46 : Des jumelages pour la Paix

carte_europe_400.gifPar ce que nous voulons ouvrir nos cœurs et ceux de nos enfants vers l'Europe, je propose de combler l'immense retard pris en ce domaine en jumelant Crolles avec des villes de taille comparable en Allemagne, Espagne, Italie, et/ou Lituanie.. Tous les échanges culturels, réels ou virtuels, entre tous nos peuples seront toujours les bienvenus...

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Nous sommes la première génération à vivre en Paix. A mes yeux, préserver cette victoire contre la barbarie n'aura jamais de prix.

Claude Muller

07 février 2014

Idée n°45 : Créer et faire vivre une « Boite à échanges »

Une idée pragmatique et opérationnelle ; Créer une « Boite à échanges », véritable facilitateur de liens et d’échanges locaux.

Nos garages et nos greniers regorgent d’objets divers et variés qui ne demandent qu’a (re)servir.

Comment prêter, échanger, louer, donner, vendre, emprunter,… des objets, des outils, du matériel,… voire des offres de services ?

Comment savoir où et qui et accéder rapidement à l’information ?

646901823.2.jpgL’idée est de créer un site Internet, hébergé sur le site de la Mairie et de la Communauté de Communes permettant aux personnes volontaires de répertorier la liste des objets dont ils ont peu ou plus l’usage et qu’ils peuvent mettre à disposition, ainsi que ses coordonnées. Des sites existent au plan national mais ils se heurtent à la limite du manque de proximité ; le territoire communal parait être le bon échelon pour développer ce niveau d’échanges.

 

Dans un état d’esprit durable, l’objectif est de lutter contre la gabegie ambiante et une sorte de consumérisme effréné et sans limites. Il s’agit aussi de favoriser la mise en relation entre des particuliers de façon très locale et pour des besoins ponctuels ou réguliers, d’inciter a la mutualisation et au partage et d’enclencher des initiatives solidaires.

entraide.jpgExemples : Je possède un échafaudage stocké dans mon garage et qui peut servir à quelqu’un, j’ai besoin d’une bétonnière pour un petit travail de maçonnerie, …

Alors, on ose ? L’expérience est à tenter et à développer car l’idée reste simple et pragmatique mais elle me parait porteuse de liens sociaux er d’avenir.

Jean-Bernard Dop

06 février 2014

Idée n°44 : à Crolles, être fair-play quand on se fait prendre les doigts dans le pot de confiture

On avait découvert ce comportement chez certain ministre du budget détenteur de compte en Suisse : une colère digne de celle d'une vierge effarouchée à la lecture d'un test de grossesse positif.

Notre député nous offrirait-il le même spectacle dans un article du Dauphiné publié il y a quelques jours ? En tous cas, l'est pas content, notre député ... pas content  du tout même...

 

Les él1212313589.2.jpgus de tous bords ont la maitrise de la communication et le Dauphiné publie plus facilement leurs états d'âme que les réactions que suscite leurs propos : et si on ouvrait aux citoyens, dans le journal municipal et sur le site web de la ville, un droit de réponse aux interventions du maire ou des adjoints dans la presse ou lors des cérémonies officielles ?

En attendant, notre maire nous dit sa colère de s'être fait pincer trop souvent pendant le mandat municipal qui s'achève, dans des dossiers où, au nom d'un soi-disant intérêt général qu'il croit pouvoir maitriser, il s'est tranquillement assis sur les règles les plus élémentaires de la démocratie.

 Mais de quoi parle-t-il ?

 guignol.jpgDe dossiers retardés par ceux qui ont dû aller en justice pour que le bon sens l'emporte ?

Même pas: aucune action contentieuse engagée à l'encontre de la commune par ceux qu'il vise dans l'article n'a eu pour effet de suspendre la réalisation des projets.

Seule l'illégalité, -confirmée par une annulation juridictionnelle- des décisions qu'il a prises a pu avoir un tel effet... et c'est le cas dans les quatre dossiers cités !

Des dossiers retardés par une obsession du contentieux (sic!) ?

Oui, parce que l'obsession du contentieux n'est pas là où il la montre du doigt : qui donc fait systématiquement appel des décisions rendues par le juge local dans l'espoir finalement vain que le "juge du dessus" aura une lecture différente des faits ? La commune sur proposition du maire...

Les frais de justice pour la collectivité sont le fruit de cet entêtement.

Et puis, à un moment, ne doit-on pas parler, comme en miroir, d'obsession de l'illégalité ?

Des dossiers retardés par une confusion tenace entre intérêt personnel, intérêt public, intérêt général et utilité publique ?

Oui, et un député aussi actif à l'Assemblée Nationale n'ignore pourtant pas la distinction fondamentale de ces concepts et des critères qui permettent de les apprécier...

Le résultat de cette confusion est terrible pour l'honneur de la commune: celle-ci s'est récemment vue condamnée pour une opération dépourvue d'intérêt général, entachée de détournement de pouvoir et fruit d'une tromperie du public !

L'arbitrage en ce sens du Conseil d'Etat, réclamé par le maire lui même, vaut à Crolles d'être montrée du doigt dans toute la presse spécialisée (Actualités juridiques du droit administratif, Actualités Francis Lefebvre, Bulletin juridique de droit de l'urbanisme, Gazette du Palais, Revue Construction et Urbanisme, Revue de droit immobilier, Revue Lamy des Collectivités territoriales... et ce n'est pas fini !).

Des dossiers retardés par un mépris assumé de la démocratie environnementale ?

Assurément... et ces projets ne sont pas seulement retardés : ils ne verront le jour que revus, corrigés, améliorés. Certains ne verront jamais le jour, d'ailleurs : il est temps d'arrêter de faire croire que tout -et surtout n'importe quoi- est possible !

Alors, propos mensongers ? Non, seulement colériques face à l'indignation manifestement bienvenue de certains...

1336667-inline.jpg

et puis... les résidents de l'aire d'accueil -que je salue au passage- ne me contrediront pas : après, après

COVER-La-Caravane-Passe.jpg

 avec l'hommage qui s'impose !

 

Emmanuel Wormser

05 février 2014

Idée n°43 : apprendre aux enfants à traverser la route

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Je propose l'idée d'avoir une intervention dans les écoles, faite par des Crollois formant la Brigade de la Sécurité Routière Crolloise pour rappeler aux enfants de toujours regarder en traversant les routes, car s'ils sont prioritaires sur les passages piétons, on oublie souvent que les automobilistes, eux, ne respectent pas forcément leur droit de s'arrêter pour laisser passer.
 
Je souhaite rappeler que dans la grande avenue qui part de l'autoroute vers la Nationale... un enfant a été tué sur un passage piéton il y a un certain temps, car une voiture s'est arrêtée mais pas celle qui était à gauche et qui, allant trop vite, a percuté l'enfant. La première voiture a regretté  s'être arrêtée, se disant qu'elle aurait mieux fait de ne pas laisser passer l'enfant. Mais si la deuxième avait roulé au pas, aux abords du passage piéton, comme tout bon automobiliste, afin d'anticiper un éventuel passage d'enfant, alors, l'enfant aurait gardé la vie.
 
646901823.2.jpgCette Brigade aurait pour mission de rappeler aux enfants que la route est un endroit dangereux, qu'ils ne font pas le poids contre une voiture et que flirter en trottinette sur les routes, même celles de "quartiers calmes", est risqué pour eux. Lorsqu'ils traversent au feu vert piétons, mais que les voitures qui tournent viennent d'avoir le vert et vont si vite qu'ils ne s'arrêtent pas pour les piétons, les enfants sont alors très vulnérables et fragiles. La Brigade leur rappellerait à nouveau qu'il faut regarder si les voitures s'arrêtent et les ont bien vus.
 
Un enfant n'est pas de grande taille et ne se voit pas ; il est trop tard à jamais quand l'accident mortel frappe.
 
Avec toutes mes pensées de taxi et ambulancière de Crolles, faisant partie aussi de la Réserve de Crolles restant vigilante quant aux catastrophes pouvant advenir dans notre commune.
 
Chloé Laroche
(Ambulance38)