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11 mars 2014

Idée n°68 : démonter les équipements inutiles

On parle beaucoup des grands projets inutiles et qui finissent heureusement par être abandonnés, comme l'aéroport de Notre Dame des Landes, la déviation, le téléphérique Crolles - Brignoud, la digue du Fragnès, le TGV Lyon - Turin ...

Panneau inutile.JPGMais nous avons aussi des petits équipements inutiles qui ont un avantage immense : ils sont faciles à démonter.

Un équipement inutile est une insulte à l'intelligence et un outrage au bon sens. Le démonter, c'est redonner l'espoir à tout un peuple. Equipement inutile.JPG

 

 

Barrière inutile.JPG

Francis Odier, 9 mars 2014

09 mars 2014

Idée n°66 : Publier les comptes de campagne

Publier les comptes de campagne

Le législateur, malgré sa sagesse légendaire, n’a pas prévu d’obligation de déclaration des comptes de campagne dans les communes de moins de 9000 habitants.

En conséquence, à Crolles, il appartient aux citoyens de réclamer la transparence que la loi ne garantit pas.

Nul besoin d’être grand spécialiste en marketing pour comprendre qu’une liste qui dispose de x euros mènera une campagne globalement plus attractive auprès de la population qu’une autre liste disposant de x/10 ou x/50 euros. C’est d’ailleurs ce qui justifie l’encadrement des dépenses électorales.

logo j aime crolles - petit.jpgSi on cherche l’équité électorale, rêve de démocrate, il faudrait en fait publier les comptes de campagne avant l’élection.

Mais le plus efficace et le plus juste serait de faire financer la campagne au jour le jour par une autorité indépendante.

Au niveau communal, ce dispositif serait simplissime à mettre en place. Je propose les dispositions suivantes : la communauté de communes labellise un certain nombre de prestataires (imprimeurs, conseils en communication …) qui se mettent à disposition des candidats, chaque liste candidate dispose d’un droit de tirage identique auprès de ces prestataires, ceux-ci rapportent en temps réel à la communauté de communes les dépenses engagées.

Francis Odier, 9 mars 2014

 

Sources :

http://www.vie-publique.fr/actualite/dossier/municipales-2014-election/financement-campagnes-electorales-obligations-communes-au-moins-9000-habitants.html

http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/approfondissements/lois-financement-campagnes.html

22 février 2014

Les finances communales

La fin des vaches grasses

A Crolles, le mandat qui s’achève est marqué par une forte augmentation des dépenses et une réduction des recettes de fonctionnement.

Graph dépenses fonctionnement Crolles.pngEntre 2007 et 2014, les charges à caractère général ont augmenté de 45 % et les charges de personnel de 32 %.

 

 

 

 

 

 

 

Dans le même temps, les recettes de fonctionnement sont en baisse de 46 %, malgré la progression des contributions directes (+ 11 %) et des droits de mutation (+ 49 %).

En comparaison des communes de sa taille, Crolles est environ 2 fois plus riche. Pour les dépenses réelles de fonctionnement par habitant, la moyenne de la tranche est inférieure à 1000 €, Crolles est autour de 2000 €.

Nous avons eu une période de vaches grasses, c’est une période qui s’achève. Il faudra être beaucoup plus sélectif dans les dépenses.

Sur ces 10 dernières années, la commune a surtout "investi" dans les équipements de loisirs (loisirs au sens large, y compris la culture). Un rééquilibrage s'impose vers les activités productives. Désormais, il faudra privilégier les dépenses qui ont des effets de levier positif sur l'emploi et sur l'environnement.

Vous trouverez dans le document joint les chiffres clefs sur les finances communales, dépenses et investissements, et la comparaison avec les communes de taille similaire : Finances communales.pdf

Francis Odier, 22 février 2014

 

14 janvier 2014

Idée n°25 : admettre que la loi est l'expression de l'intérêt général

Le discours ambiant depuis plusieurs années ressasse sans cesse - j'aime cette allitération- un refrain bien connu : si les projets ne voient pas le jour, c'est à cause de requérants qui ne s'intéressent qu'à leur nombril et à leur propriété privée au détriment de l'intérêt général.

Pourtant, quelque soit ce qui motive au départ les actions engagées par certains devant les tribunaux, il faut comprendre qu'une décision administrative n'est pas annulée parce qu'elle déplait au voisin mais bien parce qu'elle est illégale.

ddch.jpg


Or, si l'on en croit l'article 6 de la déclaration des droits de l'Homme et du citoyen, à la fois fondation et clé de voute de notre contrat social, la loi est l'expression de la volonté générale.


Une décision illégale -qui contrevient à la loi- viole alors la volonté générale et perd ainsi le vernis -parfois très fin- d'intérêt général que la collectivité lui a donné.

 

La motivation initiale du voisin, ne relevant peut être que de son intérêt particulier, n'a alors plus aucune importance : elle s'efface totalement derrière l'énormité de l'annulation juridictionnelle de la décision ... par un juge qui affirme que la collectivité n'a pas rempli la mission qui lui a été confiée par le peuple.

1212313589.3.jpgJe propose que la commune fasse sien ce raisonnement et qu'elle en tire toutes les conséquences, notamment en rendant publiques les décisions rendues par la justice à son encontre et les mesures prises pour corriger le tir.

 

Emmanuel Wormser

12 janvier 2014

Idée n°23 : transformer ici des productions agricoles industrielles

Oseriez vous demander à un aluminier de la vallée qu'il transforme ses laminoirs en éolienne ?

Non bien sûr ! Ce serait ... crétin en termes de savoir-faire, de rentabilité de l'investissement industriel non encore amorti, d'utilisation optimisée des ressources locales en énergie, en eau et en vent ici absent ! Les conséquences sociales -notamment en termes d'emplois- et économiques seraient catastrophiques. 

Il est donc tout aussi aberrant d'espérer la transformation complète de l'exploitation agricole de la vallée en système de production extensive d'aliments bio vendus directement aux consommateurs locaux : ni les qualités agronomiques du secteur, ni la structure économique des exploitations agricoles ni même le marché local ne s'y prêtent.

Au contraire, comme toute activité économique créatrice de richesse et d'emploi, l'agriculture mérite qu'on la soutienne au moins au même niveau que l'industrie du silicium, peut-être même plus car elle, du moins, n'est pas délocalisable.

Une voie de soutien d'intérêt collectif réside dans l'élargissement de ses débouchés.

1212313589.3.jpgJe propose donc que la collectivité investisse dans une installation locale de transformation de produits agricoles qui ne seront pas nécessairement consommés sur place.

Les cultures dites industrielles (colza, soja, maïs-amidon par exemple, pour élaborer des matières premières de l'industrie agro-alimentaire...ou chanvre et lin pour l'industrie du bâtiment) peuvent se développer et créer des emplois en usine locale.

Je propose même que soit appliquée une règle simple : si 70 emplois doivent être créés, soit un centième à peu près de ce qu'on nous rapporte du site ST, qu'un pour cent seulement des sommes qui ont été versées* pour les projets Crolles II et III soit investi dans ce projet d'envergure régionale !

Pour le chanvre par exemple, culture non vivrière intensive et sans pesticide, à haute valeur environnementale en regard de ses débouchés dans la construction, force est de constater qu'il ne se développe qu'autour des usines de transformation :

chanvre-carte-P.gif

carte-transformation-chanvre.gif

 

 

 

(source : lien)

 

De l'oeuf et de la poule, qui fut le premier ?

N'attendons pas que des agriculteurs dont ce n'est pas le métier prennent l'initiative de créer une telle installation...

Imaginons ensemble comment, dans une vraie démarche collective, non seulement maintenir mais surtout développer l'activité économique agricole pour créer des emplois nouveaux dans les filières avales et locales.

*pour le seul projet Crolles III, 700 millions d'euros de subventions publiques sont prévues sans contrepartie de création ni même de maintien d'emplois.

Emmanuel Wormser


11 janvier 2014

Communiqué de presse : la parole aux crollois

Il faut rappeler une évidence, parfois négligée : la démocratie ne vit et ne fonctionne correctement que si périodiquement des citoyens se portent volontaires et s’inscrivent comme candidats dans un processus électoral.

En l’absence de candidat(e)s, nous retrouverons sans débat les sortant(e)s, nous conserverons les tristes routines installées dans la municipalité. La démocratie s’use quand on s’en détache.

C'est pourquoi, je suis heureux de relayer ici ce communiqué de presse "La parole aux crollois". C'est aussi bien volontiers que lecrollois.fr publiera les communiqués des autres listes (à l'exception des extrêmes qui n'ont pas leur place ici).

Francis Odier, 11 janvier 2014

Crolles 2014 – La parole aux Crollois

En vue des prochaines élections municipales, une liste d’union locale se prépare. Menée par Maxime Le Pendeven et Christophe Lemonias, deux jeunes Crollois de coeur, ce sera une liste pluraliste, centrée sur les enjeux de proximité. L’expérimentée Élisabeth Millou a d'ores et déjà choisi de les accompagner dans cette belle aventure.

 La parole aux Crollois - petit.jpg
Maxime Le Pendeven, Élisabeth Millou et Christophe Lemonias

"Cette liste réunira des acteurs de la société civile dont l'ambition est de renouveler la gestion communale, en commençant par donner la parole aux Crollois". Elle sera indépendante des partis politiques, éloignée des extrêmes et locale. Elle réunira des personnalités de toutes générations et de tout horizon, tous fortement implantés dans la vie associative et dans leurs quartiers.

Nombreux sont les habitants qui pensent qu'à Crolles les besoins de changement sont profonds. Il y a urgence à mieux gérer la commune, en écartant les dépenses de prestige ou clientélistes. Il est essentiel d'imaginer une politique d’urbanisme innovante qui préserve les quartiers d’une densification excessive. Il est indispensable de repenser le fonctionnement municipal pour l'inscrire dans une logique plus collective, plus coopérative, plus respectueuse et surtout plus proche du quotidien des Crollois.

Cette liste est ouverte à tous ceux qui veulent agir pour le bien commun, en refusant toute approche dogmatique ou partisane.

Pour en savoir plus : https://www.facebook.com/laparoleauxCrollois

Pour prendre contact : laparoleauxcrollois@gmail.com


 

11:44 Publié dans Elections | Lien permanent | Commentaires (5) |

10 janvier 2014

Idée n°22 : favoriser l'initiative entrepreneuriale individuelle



Après des années de soutien aux très grandes entreprises sans engagement de réciprocité à moyen terme -ni même à court terme!-, je propose que soit désormais favorisée la micro-entreprise individuelle : insérées dans le tissu local et susceptibles de grandir sur place, les initiatives individuelles -d'artisans, de commerçants, de professions libérales- sont pérennes et peu délocalisables hors du territoire du Grésivaudan.

Structurant aussi l'économie locale, peu gourmandes en infrastructures communes (réseaux d'eau, énergie, routes...), ces activités souvent individuelles sont la preuve du dynamisme des habitants.

1212313589.3.jpgUne mesure simple ? Niveler par le bas en l'unifiant la "valeur plancher" de la cotisation foncière imposée aux entreprises réalisant moins de 100 000 euros par an.

Cette idée a déjà été formulée l'an dernier dans notre blog : à l'époque, la communauté de communes n'en avait pas mesuré l'intérêt .

Elle a cette année jusqu'au 21 janvier prochain pour décider collectivement d'unifier les montants qu'elle perçoit et qui étaient encore en 2013 ceux fixés par les communes avant même qu'elle en devienne bénéficiaire... et d'apporter un soutien explicite aux petits entrepreneurs par la prise en charge au moins partielle du montant exigé.

Une telle démarche est d'autant plus utile que la loi de finances 2014 votée par nos parlementaires a supprimé l'exonération dont profitaient les auto-entrepreneurs les deux premières années suivant la création de leur entreprise mais aussi créé des règles de progressivité améliorée permettant, si l'on en décide localement, de mieux prendre en compte la capacité des petites structures.

A Amiens, les élus l'ont compris et en ont même fait un argument électoral : l'année des municipales, c'est normal, non ?

Encore faut il, évidemment, s'intéresser au sujet pour qu'après les beaux discours, les volontés affichées se traduisent effectivement dans une politique fiscale cohérente, sans attendre nécessairement qu'un bureau d'étude ne vienne ré-inventer l'eau tiède...


Emmanuel Wormser

29 décembre 2013

Idée N°17 Une gare pour Crolles

 

idee v2.jpgIdée N°17 Une gare pour Crolles

Dans un article précèdent, je vous narrais l'histoire de la gare de Crolles. Puis, dans un autre article, je vous racontais les extravagantes aventures de la Brasserie au loup. Mais, tout cela ne résout en rien le problème quotidien des Crollois, usagers des transports en commun.

gare.jpgToujours, selon notre principe de partir du quotidien pour arriver où ??? C'est en se posant cette question que j'en ai conclu, comme beaucoup de Crollois, qu'il fallait une gare à Crolles. Un lieu ou l'on puisse se renseigner sur les différentes possibilités proposées pour se rendre d'un point à un autre... Bien sûr, il y a internet mais les offres de transport sont tellement "embrouillées" dans le Grésivaudan que plus personne ne s'y retrouve. Comme s'il était plus important, pour toutes ces collectivités, d’écrire en gros leur nom sur les bus que de les remplir.

J'imagine une gare sans casquette de chef...ni guichet, mais comme un lieu de rencontre. Un espace convivial où chacun pourra trouver des solutions à ses soucis de transports quotidiens ou ses projets de voyages. Un lieu ouvert dans lequel se côtoieraient, agences de voyages, Conseil général, Taxi, SNCF, Autopartage, Communauté de Communes, loueur de vélos, Metro, Transport scolaire, covoiturage...un lieu ou tous les organisateurs de transports publics et privés auraient le droit de citer. Ce sont les usagers qui décideront où ils veulent cette gare et quels services ils aimeraient y trouver.

Claude Muller

 

27 décembre 2013

Idée de Noël (n° 15) : favoriser la coopération

Idée de Noël : favoriser la coopération

 Noël, paix sur la terre et entre les hommes … Quel que soit l’ancrage culturel de chacun, qui ne partage pas cet idéal de paix ? Mais comment le traduire en une proposition concrète pouvant s’inscrire dans la campagne 100 idées pour Crolles ?

Agir avec ceux qui ne pensent pas comme nous, donner du crédit à nos interlocuteurs, adopter une approche altruiste … voilà qui serait novateur !

Sourire - selon Matthieu Ricard.jpgComme exercice d’échauffement, je suggère la lecture de Mathieu Ricard - www.matthieuricard.org/ - à qui j’emprunte cette photo de femme médecin de l'est du Tibet (Tibet oriental, 2010).

Peut-être avez-vous déjà lu son Plaidoyer pour l’altruisme ? Il est partout en librairie.

L’altruisme lui-même me parait peu accessible comme objectif politique. Restons-en à la coopération.

Le besoin de coopération est d’autant plus impérieux que la société est gouvernée, à l’inverse, par la compétition. Le libéralisme, le marxisme, les médias, le système scolaire dit « républicain » sont profondément imprégnés de l’esprit de compétition : concurrence, compétitivité, lutte des classes, joutes oratoires, star ac’, classement, concours, filières d’excellence etc. La compétition est partout, et à Crolles aussi … mais je n’insiste pas pour rester constructif.

J’en viens aux idées concrètes.

logo j aime crolles - petit.jpgCoopérer avec les entreprises : réorienter la politique économique pour privilégier les investissements dans des coopératives de production.

Coopérer avec les consommateurs en favoriser la création d’une coopérative de distribution (une épicerie coopérative, un magasin distribuant majoritairement des produits issus du monde coopératif). Je verrais bien une coopérative remplacer Lidl.

Coopérer avec les propriétaires pour accélérer la rénovation énergétique de l’habitat.

Coopérer avec les habitants en investissant dans des coopératives d’habitant.

Coopérer avec les associations sans chercher à les contrôler.

Coopérer avec les opposants en les invitant sur une liste d’Union Locale et en leur confiant des responsabilités dans la vie de la commune.

Rester neutre avec le sport de compétition (ni aide, ni interdiction, comme dans une sorte de laïcité étendue).

En résumé, je propose que la commune ne crie pas avec les loups, n’en rajoute pas une couche sur l’omniprésence de la compétition, ne saupoudre pas ses aides, mais oriente son action propre afin de créer un effet d’entraînement favorable à la coopération.

Francis Odier, 26 décembre 2013

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26 décembre 2013

Le rap du bilan

Intermède dans la campagne des idées.

J'avais écrit un long bilan du mandat. Sylvain en exprime la quintessence en quelques minutes de musique.

Voici le rap du bilan - paroles et musique de Sylvain Odier :


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