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31 juillet 2018

Brottes de retour dans les médias

Nous n'avions plus de nouvelles de notre ancien maire. Lui qui aimait tant faire parler de lui ... le voilà servi ! A Crolles, il avait déjà affronté des incendies (Grand Frais, la ferme des Echelles, une crèche ...), mais toujours dans le beau rôle de celui qui vient au secours du sinistré. Là, avec l'incendie d'un poste électrique qui provoque une panne géante à la gare Montparnasse, il est sur la sellette, et même sur le grill. C'est chaud pour lui !

Nous, qui connaissons un peu François Brottes, savons bien qu'il serait injuste de l'accabler d'une quelconque responsabilité dans ce sinistre. Les responsables sont les techniciens, non le président directeur général.

Le portrait que lui dédie Les Echos, journal sérieux s'il en est, est écrit avec ce style caustique que nous affectionnons parfois sur ce blog. Comme un signe d'encouragement à travailler notre plume, si l'inspiration et l'actualité nous y autorisent.

Francis Odier, 31 juillet 2018

24 juillet 2018

Nature en ville

Je vous passe les détails et je développerai l'argumentaire un autre jour, mais une chose est sûre : nous avons besoin de nature en ville. Il y a des parcs et des jardins publics, mais cela ne saurait suffire. La nature, c'est l'air, l'eau, la biodiversité, il en faut partout. Dès que l'on sort dans la rue, voir un oiseau et s'en enchanter. Surprendre un insecte et s'en réjouir. Découvrir une fleur et l'identifier pour mieux la connaître et la respecter. Comment protéger la nature si on ne la goute pas ? Comment aimer la terre si elle reste une abstraction ? Avez-vous remarqué comme l'herbe incite à la paix et la violence s'épanouit dans le béton ?

Depuis plusieurs années, c'est magnifique, la commune a renoncé aux herbicides pour "entretenir" nos rues et nos trottoirs. Ce qui devait arriver est maintenant visible, surtout en été : la végétation réapparaît là où elle avait disparu.

Millerpertuis commun 20180717_104326.jpg

On devrait en féliciter nos élus et les agents municipaux chargés des espaces verts. Mais les esprits chagrins ne sont jamais loin et j'entends dire, ici et là, que la mairie ne fait pas son travail ! Car voilà,  les plantes sont vigoureuses, encombrent l'espace, gênent le cheminement et perturbent le regard des partisans de l'ordre.

Onagre fatigué.jpgAlors, que faire ? Comment protéger en même temps le piéton qui a droit à son passage et le millepertuis radieux que nul jardinier, aussi doué soit-il, aurait réussi à planter dans ce mur encore en bon état ?

Qui doit couper ces laitues sauvages et fatiguées qui débordent sur la rue ?

La canicule est proche, c'est donc l'hiver qui nous donne une réponse. Que chacun déneige son trottoir, nous dit l'usage. Oui, le plus simple est de confier aux riverains le plaisir d'observer leur environnement et la décision d'agir quand ils en verront le besoin.

Subsidiarité, proximité du terrain, responsabilité, collégialité ... la nature  nous éduque à la démocratie.

D'ailleurs,  certains n'attendent pas que la commune intervienne. Ici, les voisins ont pris l'initiative, montrent l'exemple et le trottoir est redevenu minéral, à leur souhait :

 20180723_113113.jpg

Ils y sont allés fort, le lotier n'a pas survécu ! Peu importe, il reviendra, l'espèce est abondante.

Francis Odier, 24 juillet 2018

Lotier corniculé urbain 20180717_175441.jpg

 

 

19 juillet 2018

Les petits ruisseaux

Les petits ruisseaux enchantent le paysage. Ils ne font jamais seuls les grandes rivières, mais suscitent la curiosité et ouvrent des perspectives vers des flots lointains que chacun peut imaginer à son goût.

En voici un. Ce n'est pas vraiment un ruisseau, mais plutôt une oasis au milieu d'un encombrement automobile. C'est nouveau, appréciable. On espère que c'est un début. Jean-Paul l'a souvent rêvé, Gigi l'a fait.

Que demande le peuple ? De l'air, de l'eau, un banc...  Le bonheur est devant le Belledonne, hâtez-vous lentement.

Station Air.jpg

Damned ! Le photographe a manqué le banc !! et pourtant, il vous attend.

Francis Odier, 19 juillet 2018

17:55 Publié dans Déplacements | Lien permanent | Commentaires (1) |

10 juillet 2018

Aérodrome du Versoud candidat pour Aire de Grand Passage

Une concertation est ouverte pour le nouveau schéma départemental d’accueil et d’habitat des gens du voyage pour la période 2018 – 2014. Le projet de schéma départemental est disponible sur le site web de la préfecture. C’est le moment de donner son avis et de faire des propositions. En préambule, rappelons le mot bien connu d’Einstein : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. », ce qui devrait nous inciter à l’innovation et à l’écoute des idées iconoclastes.

Le projet propose d’abandonner l’aire d’accueil de Saint-Ismier dont on sait qu’elle est très mal placée, à côté de la déchetterie. C’est une bonne nouvelle ! Bravo !

Pour le Grésivaudan, le projet prescrit la « Création d’un volume de places de 150 à 200 pour l’accueil du grand passage sur le territoire de l’intercommunalité ».

Les lecteurs de ce blog savent qu’il existe de belles possibilités d’accueil au parc Paturel à Crolles. D’autres sites sont disponibles dans le Grésivaudan. Voici l’aérodrome du Versoud – environ 30 ha, sans compter les bâtiments. Le site est bien placé, dans un environnement de verdure, au calme, proche de l’Isère, facilement accessible en voiture et en vélo. Le seul inconvénient pour un séjour estival est le manque d’arbres, mais il serait facile et peu couteux de pallier cette lacune.

crolles,le versoud

A l’écart de la ville du Versoud, le futur aérodrome-multi-usages pourrait recevoir des festivals musicaux et autres rassemblements qui demandent de l’espace, l’accès aux commodités (eau, énergie …) et qui ne craignent pas trop le piétinement.

Outre l'Aéroclub du Dauphiné, l’aérodrome héberge différents clubs de loisirs (ULM, Vol à Voile …) qui pourraient aisément suspendre leurs activités quelques semaines ou mois par an au bénéfice de l’accueil de gens du voyage ou autres groupes ou festivités. Il y a aussi une base d'hélicoptères de la Sécurité Civile et un peloton de gendarmerie de haute montagne qui n’utilisent qu’une partie de la surface et qui cohabiteront volontiers, j’en suis sûr, avec les gens du voyage. La proximité d’un peloton de gendarmerie sera rassurante pour les gens du voyage qui craindraient les habitants du Grésivaudan, ne connaissant pas leurs us et coutumes.

crolles,le versoudL’aéro club propose des baptêmes de l’air pour « voir d'un autre point de vue la beauté de notre environnement montagneux, le cheminement des vallées, l'organisation de la vie, les torrents et cascades... un moment de plaisir pur. » Ceux qui se préoccupent d’environnement, de sobriété dans la consommation et de respect des espaces communs ne seront pas choqués que je propose de confier la responsabilité des baptêmes de l’air aux moniteurs de parapente qui sont nombreux dans la vallée. Et depuis le merveilleux film Intouchables, nous savons que le vol en biplace est accessible à tous.

En fait, l’aérodrome est une survivance du passé, avant le perfectionnement de l’hélicoptère et l’invention du parapente et du drone. Faut-il conserver intact tout notre passé alors que le foncier aménageable se fait rare et que nos ressources doivent désormais être partagées ? Je ne le pense pas. On pourrait conserver en l’état la piste de l’aérodrome et l’utiliser quelques jours par an comme on ouvre le Moulin des Ayes ou le palais de l’Elysée lors des Journées du Patrimoine.

crolles,le versoudUne salle d’exposition serait aménagée en hommage aux pionniers locaux de l’aviation afin que les groupes accueillis au terrain du Versoud sachent à qui ils sont redevables du stationnement de leurs caravanes et de leurs chapiteaux ... et rien n'interdirait d'organiser une fois par an un meeting aérien aussi spectaculaire que bruyant.

La réalisation de cette aire d’accueil de grand passage au Versoud peut être très rapide et peu couteuse, alors que le besoin est exprimé et que la collectivité ne parvient pas à le satisfaire depuis des années, bientôt 20 ans ! Il s’agit de la loi du 5 juillet 2000 …

L’environnement serait gagnant. La culture populaire bénéficierait aussi d’un nouveau site ouvert, modulable. L’opération serait exemplaire, montrant qu’il n’y a pas de manque de foncier en Grésivaudan mais seulement des concurrences d’usage que la collectivité doit réguler.

Francis Odier, 10 juillet 2018

 

Sur le même sujet :

Héritage encombrant et mémoire sélective - juin 2018

Le rapport compliqué de représentants du peuple avec la vérité - mai 2018

 

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