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29 mars 2018

Le Manival en chantier

Les gorges du Manival sont un lieu de promenade magnifique.

Avec le mauvais temps, je n'y étais pas allé depuis plusieurs mois. Pas de chance, un énorme chantier bouleverse le paysage ! On dirait qu'on va construire une autoroute jusqu'à la cabane forestière.

C’est le service RTM qui est maitre d’œuvre. Ces travaux sont décrits sur le blog des habitants du quartier du Manival .

J’avais fait des photos en novembre 2015. On ne reverra plus jamais ça :

Manival 2015.jpg

Voilà une autre photo prise hier :

Manival 2018.jpg

Mais j'ai dû rebrousser chemin …

Manival et engin - 2.jpg

J'y retournerai pour suivre l'ampleur du chantier.

Il est possible que ces travaux soient nécessaires, mais ce qui m'interroge c'est que toutes ces digues se fassent en même temps après un sommeil de plus d'un demi-siècle : Isère, Fragnés, Manival, et en 2019 le ruisseau de Bernin (le Craponoz) risque de suivre.

Deuxième interrogation : pourquoi des travaux aussi gigantesques ? Est-ce que la réponse est dans les modes de financement ? Pas de crédit pour l'entretien mais des subventions pour des travaux exceptionnels ?

Une chose est sûre : les arbres vont mettre du temps à repousser !

Jean-François COMTE, 28 mars 2018

 

Précision géographique :

La gorge du Manival concerne 3 communes : Bernin à l'est, Saint-Nazaire au centre avec un élargissement vers le haut et Saint-Ismier à l'ouest. Toute la partie basse du lit actuel est sur Saint-Ismier mais ensuite, en aval de la RD il retourne sur Saint-Nazaire. Un bras mort du Manival, le Rivasson dont on voit encore les traces, était sur Saint-Nazaire et Bernin. Le chantier est situé sur les communes de Saint-Ismier et Saint-Nazaire.

Carte Manival.png

22 mars 2018

Discorde et diversité

Depuis les élections municipales 2014, des discordes et séparations sont apparues dans plusieurs majorités, conduisant par exemple à de nouvelles élections en 2017 à Lumbin et La Terrasse et à un changement de maire à Meylan.

ob_332283_pomme-de-la-discorde.jpgIl n’y a pas d’interprétation unique à de telles interruptions prématurées de mandat. C’est parfois le signe d’une vitalité démocratique, les débats s’exprimant publiquement alors qu’ailleurs ils restent confinés dans le secret des alcôves. Dans ces communes où les désaccords grandissant interdisent la cohabitation au sein d’une même majorité, des conseillers prennent leurs responsabilités en démissionnant plutôt qu’en cautionnant des choix ou des pratiques qu’ils désapprouvent.

La discorde est souvent symptôme de diversité, prélude au foisonnement créatif. On peut aussi y voir une concurrence stérile et gaspilleuse d’énergie, éloignant d’un but commun.

A Crolles, l’opposition n’est pas en grande forme. Depuis le début du mandat, on compte trois démissions pour raisons personnelles et plusieurs refus de siéger suite à ces démissions. La ligne politique n’est pas très claire, la crédibilité des élus est parfois mise en question.

Ayant été candidat sur la liste La Parole aux Crollois, je prends ma part dans l’origine de cette situation. Quelles que soient les vicissitudes de la vie politique et les aléas personnels des élus et anciens candidats depuis 2014, l’affaire s’est jouée, en grande partie, lors de la préparation des élections. A l’époque, nous avons été à deux doigts de ne pas réussir à constituer une liste électorale. Fallait-il y aller, avec cette liste de bric et de broc sans fil conducteur bien établi, ni collectif, ni leader ? Nous nous sommes dit qu’il ne fallait pas renoncer à contribuer à la démocratie représentative. D’autres, plus lucides, pensaient qu’il était préférable, en acceptant qu’il n’y ait qu’une seule liste candidate, d’afficher la couleur, à savoir le fonctionnement par cooptation, l’atonie démocratique, l’assèchement du débat, l’indifférence ou le découragement des citoyens face à la reproduction machinale de la majorité municipale avec ses acteurs inusables, son programme et ses pratiques.

Le marasme politique est donc un résultat collectif. Chacun porte une part de responsabilité dans la la qualité des instances municipales et la personnalité des élus, responsabilité plus ou moins grande selon ses capacités personnelles et sa situation dans la commune. Il y a ceux qui n’ont pas essayé et ceux qui ont échoué, ceux qui ont laissé faire, ceux qui ont étouffé les initiatives ou monopolisé la parole publique … on peut continuer l’inventaire à l’infini.

Notre époque cultive l’individualisme, valorise la performance individuelle, voit l’intérêt général comme la somme d’intérêts particuliers, croit que le rôle du dirigeant est d’édicter des règles morales, condamne les comportements personnels fautifs sans même vouloir les comprendre. Alors, je sais bien que plaider la responsabilité collective d’une situation n’est guère audible. Et pourtant … il faudrait marcher sur deux pieds : l’individu, le groupe. La dialectique et la complexité ne sont guère nos spécialités de gaulois mal dégrossis. Nous préférons sautiller sur une seule jambe, au risque de faire du surplace. Heureusement, ailleurs et même ici, le monde bouge et les esprits évoluent.

Francis Odier, 22 mars 2018

07 mars 2018

Frédéric le moustique

Vous connaissez certainement la série des comptines pour enfants, Léon le bourdon, Mireille l'abeille, Oscar le cafard.

Frédéric, le moustique était l'invité d'une réunion commune de la ville Crolles Bernin ... (je rêve) ce jeudi soir 1er Mars.

Capture.PNG

Deux intervenants de grandes qualités pédagogique et technique (le directeur de l'EID - Entente Interdépartementale pour le Démoustication - et le professeur JP. STHA chef de service au CHU de Grenoble), nous ont expliqué les moyens pour limiter la prolifération de ces bestioles et les risques endémiques et certains ! des maladies virales fort peu sympathiques consécutives, si l'insecte est infecté.

Cette réunion était une belle réussite et bien organisée ; 50 personnes ont été présentes sur les 2 communes.

Si le moustique tigre (aedes albopictus) diffère un peu dans sa technique de ponte des autres, toutes leurs larves ont besoin d'un lieu humide pour se nourrir, pour grandir et piquer de nouveau, pour nourrir les œufs qui vont grandir et piquer et pondre et .....

L'expansion est très difficile à contenir mais avec des actions de prévention de TOUT LE MONDE, il est possible de limiter fortement sa nuisance.

Si la commune de Crolles a toujours mené des campagnes d'action et de sensibilisation, Bernin ne conduit pas d'action. De nombreux citoyens ont montré cette incohérence car le moustique ignore les frontières administratives. 

Si les habitants ont des bons reflexes pour éviter de fournir le vivre et le couvert aux  larves (chasse intensives aux endroits parfois minuscules pouvant maintenir une forte humidité ), il a été évoqué les regards ou avaloires d'eau pluviales le long des voiries, tous les 50 à 100 mètres, hors champ d'action du citoyen.

En fond de cuve en béton, il y a une généreuse plaque d'eau qui stagne !!! Les moustiques nous sont  reconnaissant de cette délicate attention ....

Le mot clé de cette soirée est LA PREVENTION de tous  y compris de toutes les communes pour limiter les nuisances de ces petites bêtes ; leur faculté d'adaptation est colossale.

Les virus, les petits, les gros, les joufflus, les retro, les méga sont sources d'émerveillement et d'inquiétude aussi.

JP Chollet

16:51 Publié dans Environnement | Lien permanent | Commentaires (0) |

01 mars 2018

Mon chien le ruisseau de Bernin et GEMAPI

Article en pdf : Mon chien le ruisseau de Bernin et GEMAPI par JFC.pdf

GEMAPI vous connaissez ? Le Parisien dans son édition du 15 janvier 2018, après les grandes inondations de la région parisienne, titrait : « Impôts : après la taxe d’habitation, voici la taxe inondation ». Si vous payez une taxe d’habitation ou une taxe foncière (ou les deux) vous pourrez constater combien nos élus du Grésivaudan sont des précurseurs ! Notre communauté de communes est parmi les 200 EPCI (Établissement Public de Coopération Intercommunale) sur 1266 à avoir prélevé cette taxe qui représente en moyenne 6 € par habitant. Mais bien sûr cela peut varier suivant la valeur locative de votre bien. Et cette taxe a été adoptée à l’unanimité ! Comme bon nombre de délibérations de cette assemblée d’ailleurs.

GEMAPI c’est un acronyme plutôt plaisant à l’oreille ! Il signifie : « GEstion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations ». Sa réalité est plus compliquée, nous y reviendrons.

Et alors, quel rapport entre mon chien et le ruisseau de Craponoz ?

Craponoz 1.jpg

C’est tout simple, pour mon chien et pour moi la marche est un exercice physique indispensable prescrit par toutes les bonnes facultés ! Et ils ne sont pas si nombreux les coins de balade avec son chien, à l’abri des fous du volant ou des maniaques de la gâchette en période de chasse. L’ancien chemin du Teura à Bernin, les berges du ruisseau ou le parcours de santé sur Crolles font partie de ces endroits de détente appréciés des sportifs et des promeneurs de tous âges.

Cela fait déjà quelques années que l’on entend parler de projets d’aménagement de ce ruisseau, des risques de débordements, de rupture des digues, de risques d’inondation. On voit des personnes qui observent la faune et la flore. Les promeneurs en parlent, s’interrogent. Certains évoquent un projet destructeur, on rase tous les arbres et on bétonne. On avance des sommes considérables, de l’ordre de 3 millions d’Euros uniquement pour la partie aval du pont du Plâtre, celui qui relie le chemin des Casernes à Bernin et la rue de la Bouverie sur Crolles.

Le mois de janvier a connu de très fortes précipitations et on a pu lire de très nombreux articles dans la presse locale concernant les dégâts et les conséquences sur les communes et le Grésivaudan.

Concerné par mon lieu de promenade, les risques potentiels et...mes impôts, j’ai commencé à faire quelques recherches. Le moins que l’on puisse dire c’est que le problème ne date pas d’hier. Des études, notre ruisseau de Craponoz en a connu beaucoup dans le passé mais depuis 2003 elles se sont succédé à un rythme plus élevé, pour un montant estimé à 250 000 €.

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