Le Crollois

Au «  Crollois », on aide volontiers les élèves studieux, un indice : réchauffement climatique.
Il faut être fou pour parler de cette chose en ce moment quand l’Europe centrale est presque en régime caniculaire ….
Le 9 Mai dernier  une station d’analyse à Hawaii vient  de mesurer un taux de 400 ppm de CO2 dans l’atmosphère, seuil  attendu et sans surprise  et qui est un record de 4 milliards  dans l’histoire de la Terre.
Et alors ?  Oh !  en conséquence, la température dans l’hémisphère Nord sera de plus de 4 à 6 °C en moyenne voire d’avantage à la fin de ce siècle (scénario A1F1  d’un rapport du GIEC ou IPCC). Durant le siècle passé, cette augmentation a été de 0.87 °C ce qui est  déjà énorme alors que sous nos latitudes durant les dernières  20 000 années (fin de la dernière glaciation -1500 mètres de glace au -dessous de Grenoble) la température a augmenté de 5 °C ; on pouvait aller faire les soldes à Londres à pied sec, les veinards …
Alors l’Union Européen, suite à des alertes gravissimes des scientifiques, avait voté en 2007 un PECT (Plan Energie Climat Territorial) afin de cibler des actions pour limiter entre autres les gaz à effet de serre (GES) grand responsable de l’augmentation de la température. L’objectif était de tenir +2°C en moyenne ce qui suppose de grandes différences  entre continents (latitude dans les deux hémisphères, proximité  ou pas des océans)  en 2100.
Concrètement, pour tenir cet objectif de +2°C, il faudrait  réduire par personne notre quota de tonne équivalent CO2 (tep) de 5 tonnes en  à 2 tonnes qui représente  par exemple un AR Paris / N-York ou 5000 km en voiture de  moyenne capacité. Un ancien président  républicain américain a même donné le tempo : "notre niveau de vie n’est pas  négociable".

Sans des actions fortes et volontaristes de tout le monde, c’est vraiment très mal parti... Alors pourquoi faire de la trottinette, du vélo avec son gilet jaune, faire ses courses à pied au marché de Crolles, visiter les Coteaux à  pied avec ses amis asiatiques.
Mais  continuez ces actions isolées, c’est bon pour le moral, la santé, le portefeuille et qui sait, pour la planète.

Jean-Paul Chollet

(Source des  graphiques : site de IPCC)