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21 février 2015

Merci Berthold !

A tous les militants du monde qui se heurtent contre des murs, s'enlisent dans des bourbiers, s'épuisent dans des luttes inégales dont ils voient trop bien l'issue, s'indignent en vain ... j'adresse ces quelques mots puisés sur un tract gisant sur mon bureau en désordre :

"Nos défaites ne prouvent rien si ce n'est que nous sommes trop peu nombreux à lutter pour la dignité et que ceux qui nous regardent en spectateurs devraient avoir honte".

Berthold Brecht

L'objet de mon spleen n'est ni la pluie froide du jour, ni la réunion chaude et glaciale d'hier en mairie, mais cet article désespérant : "Le gouvernement donne des gages aux agriculteurs : Avant le Salon de l'agriculture, les pouvoirs publics promettent d'alléger les contraintes environnementales" (Le Monde, 19 février 2015).

Pour protéger l'environnement, nous ne pouvons compter que sur nos propres forces.

Certains rêvent de transformer le Grésivaudan en bio-valllée. Pourquoi pas ?! Au moins, cette utopie aurait le mérite de tracer une ligne constructive et mobilisatrice.

A court terme, de manière très concrète et réaliste, un impératif est d'être vigilant pour préserver les espaces qui ont échappé jusqu'ici à l'urbanisation et à l'agriculture industrielle, en particulier les coteaux.

Francis Odier, 21 février 2015

 

bertolt-brecht.jpgLa citation exacte et in extenso : http://www.fabriquedesens.net/Nos-defaites-ne-prouvent-rien

Nos défaites ne prouvent rien/ Bertolt Brecht

Quand ceux qui luttent contre l’injustice
Montrent leurs visages meurtris
Grande est l’impatience de ceux
qui vivent en sécurité.
De quoi vous plaignez-vous ? demandent-ils
Vous avez lutté contre l’injustice !
C’est elle qui a eu le dessus,
Alors taisez-vous
Qui lutte doit savoir perdre !
Qui cherche querelle s’expose au danger !
Qui professe la violence
N’a pas le droit d’accuser la violence !
Ah ! mes amis
Vous qui êtes à l’abri
Pourquoi cette hostilité ? Sommes-nous
Vos ennemis, nous qui sommes les ennemis de l’injustice ?
Quand ceux qui luttent contre l’injustice sont vaincus
L’injustice passera-t-elle pour justice ?
Nos défaites, voyez-vous,
Ne prouvent rien, sinon
Que nous sommes trop peu nombreux
À lutter contre l’infamie,
Et nous attendons de ceux qui regardent
Qu’ils éprouvent au moins quelque honte.

15 décembre 2014

Paul Jargot, les 30 glorieuses en Grésivaudan

Paul Jargot était-il précurseur ? C’est la thèse de Claude Muller, le fil conducteur qui donne le titre de ce long entretien qu’il vient de publier récemment. Les arguments ne manquent pas pour nourrir ce point de vue et vous les trouverez aisément dans ce morceau d’histoire enregistré en 1992 – 1993.

couverture-livre-Paul-Jargot-le-précurseur-du-Grésivaudan-e1416332930287.jpgMais avec le recul, une autre lecture, complémentaire, se propose. Certes, elle est moins glorieuse tant pour l’oncle Paul, comme on pourrait le nommer ici, que pour les crollois qui l’ont accompagné et si souvent élu.

C’est le récit qui reste à écrire. Ou qui a déjà été écrit mais pas ici. La campagne remembrée, qui se péri-urbanise. Un jeune plein de force et d’enthousiasme généreux qui épouse les combats du moment, se fait notable et bataille jour et nuit pour capter au bénéfice de sa commune sa part de développement.

A vrai dire, c’est tout cela que j’ai trouvé si attachant dans le livre : un témoignage de première main, vivant et sans fioritures, sur ces 30 glorieuses qui ont transformé nos campagnes et nos bourgs.

On l’oublie dans notre pays vieillissant tenu par des quinquas, hauts fonctionnaires ou fortunés poudrés qui se piquent de culture : il n’en a pas toujours été ainsi. Après-guerre, le pouvoir a été saisi par la jeunesse, parfois pistolet au poing, comme Gaston Deferre à Marseille ou Chaban à Bordeaux. Jargot, quelques années plus tard, est dans cette lignée de ceux qui n’ont peur de rien et n’attendent pas l’autorisation du parti avant de se lancer.

Un dossier emblématique est la grande affaire de l’époque : le remembrement. Cet exemple seul suffirait à briser le mythe du grand homme. Dans ces années-là, je le sais depuis l’école primaire, des milliers de maires en France et en Navarre ont remembré. Où est le précurseur ? Peut-être dans l’art de la communication et du story stelling …

Maintenant que me voilà chaud et transgressif, je vais continuer sans vergogne à déboulonner la statue. L’animal politique ne dédaignait pas la manœuvre. Le voilà à Paris, cultivant ses réseaux, profitant de sa camaraderie avec le ministre pour obtenir un financement nécessaire suite à une gestion imprudente et mettre fin au conflit enlisé sur le péage de Crolles. Le voilà chez le Préfet pour forcer le destin, tordre le bras au représentant de l’Etat et prendre quelques libertés avec la légalité.

Et tout ça pour quoi ? Précurseur comme aujourd’hui Edouard Martin à Florange : « On voyait évoluer les choses, les grosses entreprises de la rive gauche allaient disparaître. On s’est battu là-dessus ». L’impuissance de l’élu local face à aux mutations économiques … l’histoire, inlassablement, se répète. 

Jargot voulait la zone industrielle, il construisit aussi l’avenue Ambroize Croisat et la zone commerciale, paradis des voitures, bourreau des commerces de proximité. En 120 pages d’entretien, pas un mot sur l’abandon du centre village à son triste sort.

Allons, pas de nostalgie !

Créateur du SIERPUMG, partisan de l’intercommunalité à taille humaine, il contribua, comme d’autres, au maintien des frontières artificielles entre le Grésivaudan et l’agglomération. « Il faut se dire, qu’à l’époque, la municipalité de Grenoble avait très bien compris qu’il ne fallait pas faire un grand Grenoble. Les autres communes autour ne se sont pas laissé faire, heureusement ».

Attaché à la modernité, Jargot resta jusqu’à la fin de sa carrière dans le mouvement, dans l’air du temps. Alors, en conclusion, au soir de sa vie, il épouse le discours entrepreneurial qui émerge en ces années 1990 : « Le maire est chef d’une entreprise communale. Enfin, moi je vois les choses comme ça maintenant. La commune, c’est une entreprise (…) ».

Non, Paul, avec tout le respect que nous te portons, la commune n’est pas une entreprise ! A l’époque, Bernard Tapie était au sommet de sa carrière et pas grand monde ne voyait que nous étions à l’aube d’une dérive délétère, l’envahissement par l’idéologie gestionnaire.

Mais, crollois je suis, crollois je veux rester. Alors, je suis heureux de vous signaler deux sujets où Jargot a été vraiment visionnaire avec peut-être un siècle d’avance sur ses contemporains, deux thèmes d’actualité permanente, deux projets à engager, deux marottes qui ne me quittent pas … vous les connaissez …

Crolles – Brignoud. A propos des années 1970, de la création du SIERPUMG et du schéma d’aménagement de la vallée, voilà ce que disait notre édile regretté : « Crolles n’était plus le centre de ce pôle, c’était Crolles – Brignoud et on avait même prévu un deuxième pont. Ce qui n’était pas idiot … ». Paul, encore un peu de patience, d’ici une vingtaine d’année, nous l’aurons le 2ème pont, il sera pour les piétons et les vélos !

Crolles – Bernin. C’est Jargot qui a créé le FCCB, Footbal Club Crolles, Bernin. Jargot encore qui « voulait faire une école vers la Croix des Ayes qui serait devenue un pôle entre les deux communes de Crolles et Bernin ».

Dans 20 ans, le jour du mariage, nous boirons un coup à la santé de l’oncle Paul, bon maire heureux en sa vallée.

Francis Odier, 14 décembre 2014

 

L'article en pdf : Paul Jargot - les 30 Glorieuses en Grésivaudan.pdf

Un article de 2004 - très critique sur la politique d'aménagement du territoire à l'époque de Jargot : Grésivaudan et Grenoble - comment_on_nous_detruit - 2004.pdf

27 octobre 2014

Le livre "Paul Jargot, le précurseur du Grésivaudan" bientôt dans les bacs....

 

couv Jargot crollois.jpg"On voit naître la terre" dit-il dans l'enthousiasme des premiers travaux d'assainissement de la plaine de l'Isère, dans le Grésivaudan. C'est Paul Jargot élu maire de Crolles à 28 ans qui parle ainsi. "C'est pour que les agriculteurs puissent vivre de leur travail" que pendant 16 ans, il va persuader de multiples propriétaires d'accepter le remembrement de la plaine. "C'est pour nos enfants que l'on va créer des emplois", et c'est pour eux qu'il convainc les paysans de réserver des terres à la création d'une zone industrielle. "C'est pour que nos enfants trouvent un toit", c'est avec ces mots qu'il va persuader les Crollois d'accepter des logements sociaux au cœur du village. Ce précurseur va inventer beaucoup d'autres choses. Il va élaborer le premier schéma d'urbanisme. Il va aussi construire la première Maison des Jeunes et de la Culture en zone rurale, le premier Foyer Régional d’Éducation Permanente, le premier Centre de Formation pour les Élus Locaux, l'un des premiers Syndicats de Développement Intercommunal (SIERPUMG)...

Mais ce que nous voulons surtout retenir, c'est son idée de la démocratie locale. Il imagine et crée cette grande réunion publique annuelle que sont les États Généraux. "C'est pour vous l'occasion de faire vos critiques sur tout ce que nous avons fait et de nous suggérer tout ce qu'il faudrait faire" dit-il aux Crollois, dès son élection en 1953.

Claude Muller

14 mai 2014

La compagnie Stéphane dans la Résistance

 

Le Capitaine Stephane.jpgLes 23, 24 et 25 août prochain, nous commémorerons les 70 ans de la Libération du Grésivaudan puis de Grenoble. Mais dès ce 8 mai, il faut se souvenir de ceux qui ont permis cette délivrance. Le Capitaine Stéphane est l'un d'eux. Nous en avions tracé le portrait dans le livre les 101 personnages célèbres du Grésivaudan. Il est temps de relire le parcours de cet homme de courage.

 

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14 avril 2014

Bon voyage, Daniel Dumas

Les Miserables 550.jpg

Daniel,
de ton dernier séjour au Sénégal, tu étais revenu quelque peu paralysé. Alors, nous étions quelques uns à venir te lire des histoires dans ta chambre d’hôpital. C'était pour moi une expérience enrichissante. D'abord, raconter des histoires à un conteur né constitue un beau challenge. Tu m'impressionnais, comme tu avais toute ta tête, tu ouvrais grands tes yeux curieux pour découvrir la suite de l’aventure. Je choisissais des nouvelles qui racontent la montagne, La "butte rouge" ou l'Afrique...tes passions. Et comme je devais parler fort, très rapidement, j'avais un large public...

Daniel  150.jpgDe temps en temps, tu m'interrompais pour me demander "quel jour on est ?" et invariablement, lorsque je te donnais la date, tu me disais.... "bon, dans x jours, on sera dimanche et dimanche, je pars... au Sénégal."

Et invariablement, je pensais que la vie de Daniel est une histoire à elle toute seule. Il faudra qu'un jour un conteur la narre.

Elle commence pendant la guerre dans un petit village des Monts du Forest. Daniel y garde le maigre troupeau de la ferme familiale.

Ensuite, il faut évoquer le travail à la "Manu" de St Etienne et très rapidement le goût de Daniel pour le spectacle vivant. C'est l’époque de la décentralisation théâtrale et il est aux avant-postes. Il fait sienne cette maxime de Jean Dasté. "Il s’agit de renouer chez nous ce besoin du théâtre aussi essentiel que celui du pain et du vin."

Chanson d'un gas qu'à mal tourné 150.jpgC'est ainsi qu'il se retrouve directeur du centre culturel de la Ricamarie. Et c'est là qu'un certain Paul Jargot vient le chercher pour créer des "pièces vivantes" à Crolles. Tous deux partagent la même conviction, "seule la culture peut réunir toute une population". Et la grande aventure du Théâtre sous la Dent commence au début des années 1980. Pour Daniel, il est important de raconter l'histoire de la vallée, alors il créé "Houille Blanche, c'est dimanche" au pays de Bergès. De cette pièce, il dira "C'est une expérience riche... une comédie humaine, dans laquelle les comédiens ont su communiquer leur chaleur aux personnages". Daniel n'oublie pas que le spectacle passe aussi par la chanson, la poésie et l'amitié, alors avec ses complices Pascale Odier, Christiane Oriol, Yves Ramu,Gérard Chaignaud, Marcel Oude et bien d'autres, il crée "La chanson d'un gars qu'a mal tourné", sur des textes de Gaston Couté. Ils joueront ce spectacle plus de 700 fois en France et à l’étranger et qui sait si ...

Daniel Dumas1983 gaston couté 200.jpg

 "Je suis parti sans savoir où,

Comme une graine qu'un vent fou,

Enlève et transporte, 

A la ville où je suis allé

J'ai langui comme un grain de blé

Dans la friche morte..."

 

Puis viennent le temps des grandes épopées humaines. "Quand la pluie reviendra" proposée et jouée à Crolles par 60 enfants est la première d'une longue série. "Ombre sur les Adrets", la grande saga du Baron des Adrets, à partir du livre de Gilbert Dalet, est jouée au centre du village, au pied de la montagne, dans la cour de la mairie de ce village niché au creux de Belledonne. "Dans les cheminées de Paris" est joué par 150 enfants, 5 classes et plus de 30 comédiens devant 400 spectateurs en plein air au centre de Crolles.

Montbonnot 1993 550.jpgDaniel debut 150.jpg

Daniel affectionne aussi les grandes fresques historiques... La guerre de Troie n'aura pas lieu, Barricades, Quatre-vingt-treize, Fracasse... Il ne dédaigne pas non plus de jouer des classiques : Georges Dandin, Notre Dame de Paris, Les Misérables, Le soleil des eaux, Jacquou le croquant...

Pour évoquer Daniel Dumas, il faut aussi parler du militant engagé auprès des forces progressistes. Dans son action culturelle, comme dans la vie, Daniel a toujours été un personnage entier qui ne faisait aucun compromis avec la vie.

Enfin, je voudrais évoquer ici un aspect peut être moins connu du personnage, mais ô combien important, Daniel est un amoureux des mots. Pour cela, il se fait conteur, narrateur, historien et écrivain.

couv101 100.jpgJe voudrais raconter ici les longs mois passés à travailler ensemble. Avec Daniel Dumas et Georges Salamand, nous avions entrepris des recherches historiques considérables, un travail de d’écriture important et un choix de mise en page draconien, pour aboutir au livre qui deviendra la bible de l'histoire de la vallée, "Les 101 personnages du Grésivaudan".

Barricades 1992 250.jpgDaniel est au aussi un conteur inspiré quand il écrit Toubaberies, un recueil de nouvelles que son continent d'adoption l'Afrique lui a inspiré.

La boucle est bouclée en évoquant le livre des 25 ans du Théâtre sous la Dent qu'il a tenu a fêter en l'an 2004.

"Quel jour on est ?" et invariablement, lorsque je te donne la date, tu me dis.... "bon, je pars... dimanche..." mais ce coup là, tu as dit vrai..

Salut l'Artiste.

Claude Muller

22 janvier 2014

Il était une fois....Crolles

Blason.jpgParce que je crois que "pour savoir où l'on va, il faut d'abord connaitre d'où l'on vient", je me permets cette petite intrusion historique dans la campagne des 101 idées pour Crolles...Claude Muller

Connaissez-vous la date de naissance de la ville de Crolles ? Pour répondre à cette "épineuse" question, je vous invite à vous souvenir que le Grésivaudan est une vallée glaciaire. L’Isère, la rivière qui a creusé son lit en son fond, est un torrent impétueux. Il a toujours erré de rive en rive au point de déborder presque tous les ans. Si bien que les habitants ont longtemps hésité à s’installer en ses terres...inhospitalières. Il faut attendre le milieu du siècle dernier pour que l'Isère soit complètement endiguée et que la plaine devienne fréquentable. Auparavant, de rares paysans s'étaient installés au pied de la Chartreuse dans le bourg du Fragnès. D'autres hameaux, le Brocey, le Pied de Crolles et Montfort accueillaient aussi quelques familles d'agriculteurs.

L'Abbaye aux Ayes face à la chaîne de Belledonne
abbayie des ayes.jpg

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06 janvier 2014

L'édification du château de Crolles à partir de 1334

Chateau Crolles 550.jpg

L'histoire du château de Crolles est d'abord liée à celle d'Amblard de Beaumont. Issu d'une vieille famille du Grésivaudan, il est protonotaire, c'est à dire, premier des notaires ou hommes de loi du Dauphin Humbert II. Tout au long du règne du dernier des Dauphins (1333 à 1349) il est aussi son chancelier, son contrôleur des finances, son conseiller et surtout son ami.

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04 janvier 2014

Pierre Cornu, un poète Crollois très...libertin

Rue Bois Cornu.jpgPierre Cornu, un poète Crollois très...libertin

Peu de Crollois se souviennent que le quartier du Brocey abritait un château. Bientôt, seule la rue du Bois Cornu pourra témoigner de ce glorieux passé. Pourtant cette histoire mérite d’être contée. Elle est pour le moins originale. Il y avait au 16ème siècle, dans ce quartier, une maison forte entourée d'un bois. Cette demeure appartenait à la famille Paviot qui la céda à un certain Etienne Cornu, venu étudier le droit à l'Université de Grenoble. Il y obtint le diplôme de baccalauréat du droit canonique et civil le 5 mai 1549, puis celui de docteur en droit. Il exerce le métier d'avocat à Grenoble durant plus de trente ans

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08 octobre 2013

La complainte du Bassin du Brocey

Col de cycle.jpgDepuis quelques temps, mon Col de cygne ne laisse échapper qu'un mince filet d'eau. Non seulement je deviens inutile car plus personne ne peut boire de mon eau, mais comme je me vide petit à petit, je m’assèche. Si cette situation perdure, je vais endurer de gros dégât. Mon eau va stagner, croupir et je vais dégager des odeurs nauséabondes dans mon quartier. Puis, comme il y a deux ans, je vais subir diverses déprédations et finalement, je vais mourir... Les habitants de mon quartier se désolent de cette situation. Mais que faire ? Depuis trois ans, ils doivent se battre pour me garder. Ils ont pétitionné, sont intervenu auprès des autorités...mais rien n'y fait chaque été, la même situation se reproduit.

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11 septembre 2013

Le moulin des Ayes, l'histoire perdue

Le fonctionnement d'origine du moulin des Ayes
Le moulin des Ayes était l'un des bâtiments de l'Abbaye des Ayes, ce monastère construit au 12
ème siècle par la Dauphine Marguerite de Bourgogne. Les archives parlent d'une église, de trois chapelles, d'un monastère, d'un dortoir pour les religieuses, d'un réfectoire et de dépendances.

Le moulin des Ayes.jpg

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