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11 décembre 2017

Etat de l'Environnement dans l'agglomération grenobloise

C’est en ouvrant le robinet pour boire un verre que j’y ai pensé : Crolles, Grenoble, nos destins sont liés.

Réseau eau potable. Source : www.eauxdegrenoblealpes.fr

carte réseau Eau.png

Sorti dans la rue de bon matin, j’ai croisé un camion poubelle. Dès sa tournée finie, il s’en ira livrer son chargement au centre de traitement Athanor, à La Tronche. Là, mes déchets produiront de l’énergie pour l’hôpital voisin – et il n’est pas impossible, hélas, que des enfants des écoles de Grenoble respirent des poussières et particules fines provenant de la maison Odier.

Pendant la nuit, la pluie est tombée drue. Avec l’expérience, je mesure la quantité de précipitation au grondement du Craponoz tout proche. Petit ruisseau est temporairement devenu torrent boueux. Il va grossir l’Isère et ses eaux traverseront Grenoble dans quelques heures.

J’arrive à l’arrêt de bus, Croix des Ayes. 5 h 10, c’est l’heure du changement d’équipe chez ST. D’un coup, les voitures défilent à vive allure, les travailleurs se répandent partout dans la région, autosolistes en masse qui apportent leur contribution à l’effet de serre, à l’environnement sonore, à la pollution de l’air. Encore 10 minutes et nous voilà chez ST. L’Express se remplit rapidement. En ce moment, l’usine tourne bien. Les intérimaires, surtout des hommes, plutôt jeunes, sont nombreux. Quelques habitués de la nuit aussi. Ils échangent des nouvelles, de tout de rien, décontractés, un jour après l’autre, profitant de cet instant de répit organisé par le Département que l’on connaît ici sous le nom de TransIsère. Correspondances à Sablons, mairie de Grenoble, Chavant, Victor Hugo, gares … Le trajet commencé en Grésivaudan s’achève quelque part dans la Métropole ou en pays voironnais.

Les flux s’entrecroisent et bougent sans cesse. Faudrait-il figer les frontières de nos collectivités territoriales ? Certains le pensent, au motif qu’il ne faut pas changer trop souvent. Je n’en suis pas si convaincu, mais peu importe, il n’y a pas d’urgence à rejoindre administrativement l’agglo. L’environnement, lui, se moque de nos structures et de nos sigles et acronymes qui remplissent des pages de glossaire.

Voilà quel était mon état d’esprit quand j’ai reçu une invitation à lire l’Etat de l’environnement dans l’agglomération grenobloise – Les défis à relever. Jacques WIART, Editions Campus Ouvert, 2017.

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22 octobre 2017

Les déchets ménagers ménagés

La benne « Je trie » du local dans lequel nous jetons nos déchets ayant brûlé il y a quelques années et n’ayant pas été remplacée, nous avions le choix entre plusieurs solutions :

1.      Acheter notre propre benne « Je trie » (ou l’emprunter au Grésivaudan qui les met à disposition), mais comme on nous parlait de PAV, cela nous semblait aller à contre-bon-sens d’obliger les éboueurs à un arrêt supplémentaire.

2.      Ne plus rien trier et TOUT jeter dans les bennes grises (OM = Ordures Ménagères), mais cela n’est pas « citoyen ».

3.      Apporter nos déchets triés dans les bennes « publiques » les plus proches (dans le local à poubelles de l’école des Sources – Charmanches) .Cela reste la solution que nous privilégions, de même que quelques-uns de nos voisins.

4.      Tester le PAV le plus proche (à côté du gymnase Léo Lagrange)

J’ai donc testé la solution 4 et fait le détour par le gymnase.

Et là, j'ai vu qu'à Crolles, on ménage les déchets, surtout les déchets ménagers !

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stationréservé2.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Laurence Gigon Veluzat

21:14 Publié dans Environnement | Lien permanent | Commentaires (0) |

18 septembre 2017

Du progrès dans l'air

Pour cet article de rentrée, après une longue pause estivale, je cherchai des nouvelles encourageantes. Non pour positiver béatement, mais plutôt pour illustrer le temps long du changement.

Il m’arrive encore, de loin en loin, d’entendre quelques benêts qui, croyant faire moderne, radotent sur l’accélération du monde. Mais pour le militant comme pour l’optimiste, la patience sereine est plus fertile que l’agitation d’urgence. La durée recèle une propriété chimique intéressante : elle dissout causalité et paternité, elle digère les événements. Mêlés les uns aux autres et nourris par le terroir, les faits qui meublent nos potins et que le politique habille si facilement, forment à la longue une sorte de compost, d’abord instable et peu ragoutant pour les urbains aseptisés, mais devenant peu à peu histoire avec un h grandissant avec les années.

Allons, sans plus tarder car je ne voudrais pas gaspiller les précieuses secondes que vous accordez à ce billet, voici l’information que je veux partager aujourd’hui, la preuve indéniable que tout change quand rien ne change en apparence.

L’air n’est pas le même partout

Grésivaudan - décembre 2016.jpg

Inutile de brasser de l’air pour s’en rendre compte, il suffit de lire les statistiques publiées par l’excellent Observatoire Régional de l’Air, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes. Instruit sur les risques de manipulation, je suis d’ordinaire vigilant sur les chiffres que l’on voudrait m’imposer avec un argument d’autorité. Mais ici, les données sont brutes et abondantes, issues de mesures quotidiennes. La production d’Atmo est gratuite, signe d’une grande valeur, gage de résistance aux intérêts financiers.

Qu’apprenons-nous dans le Bilan de qualité de l’air en 2016 en Isère ? La situation s’améliore pour la plupart des paramètres : les émissions de polluants, les particules fines, le nombre de jours annuels d’activation d’un dispositif préfectoral en raison d’une alerte à la pollution …

Certes, il s’agit d’une tendance moyenne qui masque des disparités et des situations inacceptables, d’une évolution fragile car les sources de pollution demeurent actives. Le fort épisode de pollution de l’hiver 2016 – 2017 montre que l’on reste très loin d’un problème résolu. Mais la statistique est convaincante : la tendance est dans le bon sens. Est-ce à dire que la tendance est bonne ? Non, assurément. Elle est lente, trop lente. Mais elle prouve la faisabilité du progrès et le réalisme de ceux qui revendiquent les actions d’amélioration.

Belledonne - pollution sauvage - juillet 2017.jpg

Une marge de progrès gigantesque demeure dans le chauffage individuel au bois, sans oublier les feux sauvages qui n’ont pas disparu et qui demanderaient des rappels à l’ordre rapides et fermes.

La confiance dans la durée n’exclut pas l’indignation dans l’instant. C’est pourquoi je voudrais hurler à chaque feu qui empoisonne l’atmosphère.

 

Francis Odier, 18 septembre 2017

 

Source : www.air-rhonealpes.fr/

Evolution pm10.PNG

Evolution émissions.PNG

Nb annuel activation dispositif préfectoral.PNG

Source des émissions.PNG

18:48 Publié dans Environnement | Lien permanent | Commentaires (0) |

20 juillet 2017

Plus vite que prévu

Je ne pensais pas que ce serait si rapide. Au 1er juillet, le Grésivaudan a mis en place un contrôle d'accès par carte à la déchetterie de Crolles. Aujourd'hui, je trouve un dépôt sauvage non loin de la piscine, au début de la toute nouvelle piste cyclable qui va vers la ferme d'Antan.

Depot sauvage 2 - proche piscine.jpg

Evidemment, une proximité temporelle ne prouve pas une causalité. Mais elle suffit pour justifier un billet de blog et rappeler que le contrôle d'accès à la déchetterie, décidé pour d'obscures raisons technocratiques, est résolument contraire au bon sens citoyen. Le coût complet du dispositif "collecte des déchets" va augmenter car il faut gérer le contrôle d'accès et corriger les effets collatéraux (il faudra bien aller nettoyer un jour les dépôts sauvages), sans aucun effet sur le volume des déchets. Dans le meilleur des cas, le Grésivaudan peut espérer reporter une partie des couts sur l'agglo grenobloise ou sur les communes.

Mieux vaudrait miser sur la simplicité (qui est le meilleur gage d'économie) et préserver la gratuité d'accès.

Francis Odier, 20 juillet 2017

 

Pour mémoire, nos précédents articles sur ce feuilleton :

http://www.lecrollois.fr/archive/2017/04/30/echec-des-pav-les-coupables-il-vaut-mieux-les-choisir-que-le-3091518.html

http://www.lecrollois.fr/archive/2017/04/08/crolles-controle-aux-frontieres-3090562.html

Dépot sauvage 1.jpg

21:03 Publié dans Environnement | Lien permanent | Commentaires (0) |

03 juin 2017

Qualité de l'air dans le Grésivaudan

Je fais  ( encore  ...) de la pub pour le site d'Air Rhône Alpes  ( http://www.air-rhonealpes.fr/donnees/acces-par-station).

Ce site est bien fait et complet. Il mérite d'ouvrir tous les onglets  pour connaître les mesures faites sur notre région.

Car il y a une petite nouveauté dans le Grésivaudan. La borne d'acquisition des  mesures des polluants située à Crolles se trouve doublée par une autre borne tout proche située à Brignoud.

A tel point que sur la carte générale, les deux icones balisant ces bornes se trouvent presque superposées !!!!! 

Il faut zoomer pour bien les identifier, cliquer dessus pour ouvrir et accéder aux mesures.

Hors sur celle implantée à Brignoud, référencée " Brignoud", on n'a accès seulement au suivi des PM 10.

Et pourquoi implanter une borne de mesure aussi prés que celle de Crolles, référencée " Est Grenoblois/ Grésivaudan". Avouez que c'est un peu tordu comme référence .... 

Pour mieux valider les simulations de la cartographie de la région Rhône Alpes, il eut été préférable de mieux répartir les bornes de mesure dont  les plus proches étant Grenoble et Chambéry,  données augmentées des sondages aériens ( température, vent, hydrométrie) à la verticale des aéroports locaux Chambéry/Le Bourget entre autre.

 

Il se pourrait  que cette nouvelle implantation à Brignoud très proche de celle de Crolles soit en rapport avec la poursuite du démantèlement de l'usine à Brignoud car des émanations de produits toxiques et volatils sont possibles  dont  des produits à base de mercure.

Soyons satisfaits  de ces protections supplémentaires mais il faudrait avoir accès aux acquisitions.

JP Chollet 

09:15 Publié dans Environnement | Lien permanent | Commentaires (0) |

La belle éphémere de Crolles

Il y a une belle, joliment drapée dans ses habits délicats, couleur rose pastel,  qui regarde les passants à Crolles sur la voie publique.

Elle a un joli sourire moqueur de voir les habitués pressés de ranger leurs billets se cogner contre le panneau en tôle du distributeur.

Elle regarde les clients de la Poste soucieux de confier leurs paquets et lettres.

Presque personne ne la regarde sauf quelques clients avertis, curieux et  admiratifs jusqu'à la prendre en photo sans son accord et de confier les documents au service communication de la mairie qui a valorisé sa présence par un petit panneau.

 

P1100969.JPG

Car notre belle ancolie a trouvé refuge entre un petit interstice de la façade d'entrée de La Poste.

 

 

 

" Admirez moi sans me toucher  "

 

 

 

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Tout est probabilité .....

Il n'y avait quasi aucune chance que des atomes  s'unissent après le Big Bang ( voir les livres d'Hubert Reeves pour des arguments plus sérieux ) et pourtant....

Il n'y avait aucune chance  qu'un illustre inconnu non élu, au moins pour les citoyens, ne devienne président de la République, et pourtant.... 

Il n'y avait aucune chance qu'une graine d'ancolie ne vienne se nicher là, et pourtant.... 

 

JP Chollet

08:48 Publié dans Environnement | Lien permanent | Commentaires (0) |

01 mai 2017

Echec des PAV : "Les coupables, il vaut mieux les choisir que les chercher."

Le projet de généralisation des points d'apport volontaire connait les vicissitudes que l'on sait : notre blog s'est déjà plusieurs fois fait l'écho des difficultés innombrables rencontrées par ceux qui défendent ce nouveau mode de collecte des ordures ménagères.

Plus généralement, la politique de gestion des déchets dans notre belle vallée crée des interrogations (voir, récemment, Nouvelles frontières pour les déchets). Au delà des PAV, l'unification des modalités de collecte des déchets lors de la reprise de cette compétence sur le territoire de Montbonnot a connu des difficultés. On apprend par un arrêt récent qu'un agent de la communauté de communes en avait fait les frais.

En politique plus qu'ailleurs, "les coupables, il vaut mieux les choisir que les chercher." (Topaze, Acte I, scène 5, Marcel Pagnol)... Encore faut-il choisir le bon, voire le bien choisir.

Parfois, on rate son coup : en ce jour de fête du travail, l'annulation du licenciement de cet agent mérite d'être signalée.

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18 avril 2017

" Que d"eau , que d'eau que d'eau ", mais potable

Nous sommes deux citoyens du Grésivaudan (Michel Mandaroux de Revel et moi-même Jean-Paul Chollet de Crolles), à avoir repris l'idée généreuse  de l'Eco-Festival de Lumbin de créer un système pouvant fournir de l'eau potable à partir d'eau non sécurisée et douteuse.

Le cahier des charges étant  très contraignant et  bloqué ....  nous avons travaillé à notre façon et abouti à une fontaine produisant 700 L/ jours d'eau potable en limitant son fonctionnement à 4 heures / jours pour avoir une autonomie complète en énergie si le soleil est absent pendant 3 jours consécutifs.

Le consommable est évalué à quelques dizaines  d'euros  par an.

Son fonctionnement est intuitif et simplissime : niveau requis bac - 20.

On appuie sur le robinet et l'eau coule !!!!! Si elle ne coule pas, les sécurités de fonctionnement  ont rempli leur rôle. ( pas d'eau, pas d'UV, hors plage horaire ).

Regardez la bête et les deux lascars facétieux  !!!!!!photo12.png

Après quelques mois  de test en interne (vent, pluie, neige, vent de sable etc....) et analyse de l'eau après traitement, la fontaine vient d'être donnée à ESF (Energie Sans Frontière) pour des tests finaux et expédition au Laos dans le cadre d'un projet humanitaire.

Après la mousson, nos intestins iront  tester l'eau produite et nous vous  ferons part de leur comportement.....

Voir en doc. jointe la plaquette de présentation :Dossier fontaine a eau - final.pdf 

 

J-Paul Chollet et Michel Mandaroux  (qui a tout fait  ...)

 

08 avril 2017

Nouvelles frontières pour les déchets

Décidément, la gestion des déchets est le réceptacle de nos contradictions et le salon d’exposition de nos bégaiements démocratiques.

Nous avons déjà débattu des Points d’Apport Volontaires qui n’ont rien de volontaires. Voici maintenant la simplification pour corriger la complication. Je m’explique : le Grésivaudan impose désormais une carte d’accès aux déchetteries (obligatoire à partir du 1er juillet à Crolles). A l’évidence, c’est une nouvelle contrainte pour les habitants. Mais rassurez-vous, aussitôt « Le Grésivaudan accompagne la mise en place des cartes d’accès par de nouveaux services en ligne pour simplifier votre quotidien » [Gl’Info, mars 2017]. Rassurez-vous encore : « le dépôt pour les particuliers reste gratuit jusqu’à 30 m3 annuels ».

Simplification-administrative.jpg

Sur la pleine page consacrée au sujet, nos courageux rédacteurs n’ont pas trouvé l’espace pour écrire que le dépôt devient payant pour les particuliers au-delà de 30 m3 annuels.

Comme il s’agit d’une démarche de simplification (!), l’article ne dit pas comment seront mesurés les volumes déposés. Le site web du Grésivaudan n’est pas plus disert. Il faut lire le règlement intérieur  pour apprendre que « le gardien est chargé de (…) établir les quantités et qualités des déchets déposés par les usagers ». « Le gardien » étant en fait un service de gardiennage, j’imagine qu’une procédure a été établie pour spécifier comment le service va mesurer les volumes annuels déposés par un même usager … la simplification est en marche ….

Cela n’est pas dit dans la communication du Grésivaudan, mais je devine que la carte d’accès est une carte électronique. C’est notre sujet de dissertation politique : La révolution numérique est-elle au service du citoyen ?

Venons-en maintenant aux finalités de cette « Simplification ». L’argument donné dans le journal du Grésivaudan est un exemple caricatural de langue de bois. Le contrôle d’accès est mis en place « Pour offrir un service plus efficace aux particuliers et plus adapté aux besoins des professionnels » … Le rédacteur voudrait nous faire croire que c’est à la demande des particuliers et des professionnels qu’on met en place ce dispositif !

Une autre explication n’est pas difficile à trouver. Il suffit de demander à l’agent chargé, à l’entrée de la déchetterie, d’informer les usagers sur la mise en place du contrôle d’accès :

  • Est-ce que vous savez qu’une carte d’accès sera obligatoire au 1er juillet ?
  • Non. La déchetterie va devenir payante ?
  • Non ! ça reste gratuit pour les particuliers. (l’agent ne me parle pas des 30 m3)
  • Mais alors, pourquoi ces cartes d’accès ?
  • Pour restreindre aux usagers de la Métro.
  • Ah, je comprends, pour empêcher les grenoblois de venir dans nos déchetteries.
  • Oui ! Rires partagés. Une file d’attente se forme rapidement derrière moi, je ne peux pas poursuivre la conversation.

C’est le retour du contrôle aux frontières. Je ne m’en réjouis pas.

Si le problème est financier (en faisant l'hypothèse que les déchetteries sont correctement gérées, donc avec peu d'économies potentielles), mieux vaudrait y répondre par une augmentation des impôts (taxe sur les ordures ménagères). On éviterait les effets de seuil, on éviterait un dispositif pénalisant pour les usagers et générant des coûts de gestion. Grosso modo, la quantité de déchets produite par un habitant est proportionnelle à son niveau de vie et à la surface de son habitation ou de sa propriété. L'approche par la fiscalité respecte donc une proportionnalité avec l'usage de la déchetterie, surtout avec une vision pluriannuelle (une année, un habitant fait un gros chantier ou en grand ménage de printemps dans son jardin et il va dépasser le quota de 30 m3, mais l'année suivante il aura peu de déchets).

Si le problème vient des grenoblois qui saturent nos déchetteries (ce dont je doute), mieux vaudrait une approche coopérative avec la Métro qu'un repli sur nos terres. C'est une question de philosophie politique. En tant que crollois-presque-grenoblois qui milite pour le rattachement de Crolles à la Métro, j'avoue avoir été abasourdi et fortement déçu d'entendre que le but du contrôle d'accès est de limiter l'entrée de ceux qui n'ont pas la chance et l'immense bonheur d'habiter dans le Grésivaudan.

Francis Odier, 8 avril 2017

 

En complément :

Délibération de novembre 2016 sur le règlement intérieur, incluant les tarifs : Dn-DEL-2016-0363-CC14112016-Tarifs-Dechets-2017-cf.-docs....

Rapport d'activité 2015 (parmi les action 2016, il était prévu de "Mettre en place un système d’accès par badge en déchetteries") : rapport-annuel-dechets-2015.pdf

Je n'ai pas trouvé la délibération décidant ce contrôle d'accès par carte. Si un lecteur bienveillant en dispose, merci de me l'envoyer pour que je la mette en ligne.

Journal Grésivaudan - titre - mars 2017.jpg

 

09 décembre 2016

Pollution et Qualité de l'air

Je profite du ramdam médiatique pour, encore, vous signaler et recommander le site de http://www.air-rhonealpes.fr/.

Il a été relooké et reste très intuitif.

La borne de mesure dans la Grésivaudan (la seule ...) est référencée " Est Grésivaudan". Elle est située à Crolles dans la cour de l'école  des Sources.

Pour les PM 10, nous sommes à Crolles, ces jours-ci, vers 30 µg/m3 à 60 , Grenoble à 60 à 80 , Lyon Centre vers 150 (les veinards ....), sachant que la valeur donnée par l'OMS qui ne sont pas des révolutionnaires ...  est 50 maxi pendant 3 jours par an.

Pour les PM 2.5, les mesures ne sont pas toujours données sauf pour la borne " Drôme provençale " les valeurs des PM 10 et 2.5 sont proches de la limite de détection.

Pas de borne de mesures sur la rive gauche de l'Isère !!!!!

Voir aussi le site de http://www.airparif.asso.fr/.

C'est une autre présentation, très complète avec une petite astuce : les mesures effectuées sont converties en indice de pollution. Certes, c'est plus pédagogique  mais cela permet d'éviter les comparaisons avec les valeurs limite, cible, recommandée, celle de l'OMS.....

Dommage que les informations des médias ne font pas aussi référence aux valeurs des pays voisins avec leur approche et les actions apportées.

JP Chollet

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