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19 octobre 2012

Bilan - Un an de Crollois

verso photo 350.jpgLe mi-mandat, le maire et ses amis joints
Le Magazine de Crolles démasqué
Feu d'artifice de Grand Frais :
la loi a fait long feu

Y-a-t-il un loup dans la brasserie ?
Les pistes cyclables
sur les berges de l’Isère

Les PV de Léo (plusieurs articles)
Cherchez l’erreur !
Vive l’industrie !
Les rencontres Brel
La déchetterie qui avait la rage
J’ai mal à la dette
Crolles investit
dans la grande distribution

Partie de poker au Casino
L’excès de pouvoir rend-il incompétent ?
Voies publiques – voies privées, Crolles dans l’impasse
Le permis de construire du siège de la communauté de communes
contribuez.jpgVers la fin du cumul des mandats
Paul Jargot, le précurseur
La naissance des Etats Généraux
Atmosphère, atmosphère, vous avez dit atmosphère
Les vestiaires de la fédération de foot
Poubelle la vie à Crolles
Blocs contre merlons
Le sel et la gabelle de l’urbanisme à Crolles

Adieu la redevance incitative, vive la taxe sur les ordures ménagères
Transport par câble (plusieurs articles)

Les sanatoriums abandonnés
L’agenda 12 de Crolles
L’arbre à mémoire
Les bassins de vie

 

10 octobre 2012

Le Magazine de Crolles démasqué

La Magazine de Crolles démasqué.jpg

Je vous propose une petite analyse du mensuel "Magazine de Crolles" édité par la commune. Ce journal qui arbore fièrement son sous-titre "Magazine d'information de la ville de Crolles" est un service public qui est sensé nous donner des informations "objectives" sur notre commune. Mais au fil du temps ce mensuel a changé de fonction. Aujourd'hui, il est devenu un outil de propagande au service de l'équipe municipale en place.

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23 août 2012

La piscine est-elle encore un service public ?

piscine.jpg


La piscine est-elle encore un service public ?
Comme beaucoup, j'ai subi la canicule à Crolles en ce beau mois d’août 2012. Comme beaucoup, j'ai voulu aller à la piscine pour me rafraîchir. Comme beaucoup, je me suis dirigé vers le bâtiment affublée du titre ronflant de "Centre nautique intercommunal" ! Comme beaucoup, je suis resté coi, ébahi, stupéfait et
même sidéré à la vue de ce panneau...déchiré.
Et enfin comme beaucoup, je me suis grandement et longuement interrogé sur la pertinence de cette fermeture en pleine canicule.

A qui cela sert d'avoir une piscine si elle est fermée quand les usagers de ce service public en ont un besoin impérieux, voire vital ?

Claude Muller

22 juillet 2012

Les rencontres Brel à Saint-Pierre de Chartreuse

Le crollois a quitté sa vallée et franchi le col de Porte. Sur la place du village, il s'est arrêté devant un grand chapiteau.

Festival 1.JPGPhotos Sylvain Odier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Très vite, il a été accueilli par des bénévoles. Quel bonheur !

Bénévoles 2.JPG

 Bénévoles 1.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour en savoir plus, le crollois a un émissaire permanent sur le festival :

http://claudemuller.blog.lemonde.fr/category/rencontres-b...

FO

04 juillet 2012

Les PV de « Léo » suite mais pas fin

Depuis un an et demi, la centrale de cellules photovoltaïques (appelées PV) installé sur le toit du gymnase de « Léo Lagrange était non raccordée au réseau.
Depuis quelques jours, le panneau d’affichage en face du bâtiment, en dessous de l’horloge qui ne marche pas..indique une puissance instantanée, une énergie produite et le poids en CO2 évité.

Ce mercredi 27 juin vers 14h sous (conditions d’ensoleillement maximum) les valeurs étaient :
  PV Leo 1.jpg                        PV Leo 2.jpg
Puissance : 64 882 Watt, Energie : 330,8 Mwh, CO2 évité : 1489 tonnes

On peut en conclure que les cellules sont raccordées au réseau et le courant électrique produit est vendu à ErDF.
Pourquoi ce retard entre la fin des travaux et le raccordement.
En premier lieu et surtout, le gouvernement précédent a déclaré un moratoire brutal en décembre 2010 gelant les installations de plus de 3kWc et modifiant le tarif de rachat en mars 2011, déstabilisant profondément la filière PV, perte d’emploi estimée à 10 000 postes !!!!

La commune n’a peut-être pas été assez précautionneuse dans la gestion de ce lourd dossier (puissance installée 122 kWc) entraînant des retards dans le raccordement.

Il doit rester encore une (longue) étape avant qu’effectivement la vente de courant soit effective. Il faut que EDF OA (Obligation d’Achat) édite et renvoie le contrat signé, encore quelques mois d’attente.

A titre de comparaison, une installation sur une maison particulière est de l’ordre de 3kWc ; l’installation sur le gymnase représente environ l’équivalent de 25 à 30 maisons. On compte en France environ 210 00 maisons équipées, en Allemagne, pays apprécié pour son ensoleillement , c’est 20 fois plus …

Une dernière question intrigue le sourcilleux Léo : la puissance installée est de 112 kWc, l’affichage indique au meilleur des conditions de production 64 kWc.

Il en manque la moitié !!!!

Des possibles explications : capteurs obscurcis par des poussières (pollens, sable), capteurs à rendement moindre, capteurs pas assez ventilés (perte de rendement due à la chaleur générée par le fort ensoleillement), ou plus vraisemblablement tous les capteurs ne sont pas raccordés pour être en dessous de la cible de 100 kWc afin de maximiser la vente (cas des nouvelles réglementations).

Nota : Léo a aussi remarqué que sur le panneau explicatif (voir la photo), la puissance de la centrale solaire est 112 Wc au lieu de 112 KWc , c'est-à-dire 1000 fois plus, quand même …

Jean-Paul Chollet

 

 

 

 

 

21 juin 2012

Cherchez l'erreur

cherchez erreur.jpg

C’est dommage, ils avaient tout juste dans le journal municipal de mars dernier. Dans leur dossier sur le logement social, il ne manquait pas une virgule, les superlatifs étaient en bonne place, les photos étaient bien exposées, cela donnait envie d’y croire mais... patatras. Lors de ma ballade dominicale, je suis tombé sur ce magnifique panneau. Je me suis immédiatement dit, ils sont très forts à Crolles, ils créent des logements sociaux sur un emplacement d'exception ! Et puis en approchant, j’ai lu qu’il s’agissait de logements de grand standing... Et c’est à ce moment-là que je me suis mis à douter ! Est-ce que le journal municipal ne nous dit pas tout ? Pourquoi la municipalité laisse-t-elle construire de tels bâtiments sur un des plus emblématiques espace du patrimoine Crollois ? Ce panneau est posé à l’angle de la rue Jean Jaurès et de la rue du Fragnès. Alors, je me suis renseigné, j’ai vu que le projet de ce promoteur comportait 9 appartements, 9 garages et 9 parkings... Mais pas un de plus... Alors, je me suis demandé où vont se garer les visiteurs de ces gens aux standing si grand ? Sûrement pas dans les rues adjacentes, elles sont trop étroites ! Alors, j’ai pensé que cette histoire allait finir comme dans la rue du Brocey avec son impasse des Buis. La municipalité laissera les promoteurs privés imposer leur loi aux habitants de cet autre quartier du Crolles historique !
Claude Muller

11 juin 2012

Vers la fin du cumul des mandats - à Crolles comme ailleurs

Enfin, le parti socialiste et François Hollande s’y sont engagés, nous allons vers la fin du cumul des mandats.

Bientôt, cette tradition française apparaîtra aussi archaïque et anti-démocratique que le vote censitaire ou le non-droit de vote pour les femmes.

Les anti-cumulards, dont je suis, brulent leurs dernières cartouches et publient in extremis des articles de synthèse qui décortiquent cette tradition bien française préjudiciable au travail parlementaire et, plus largement, à la démocratie et à la société dans leur ensemble.

A lire :

- Cumul des mandats, un mal français, dans Alternatives Economiques de juin

- une Assemblée de cumulards, dans Le Monde de ce 9 juin

Après la disparition du cumul, il restera un sujet d’étonnement et d’étude. Comment une telle disposition, dont la nocivité était connue et reconnue,  a-t-elle réussi à perdurer aussi longtemps ? D’autres dossiers où il y a eu erreur collective persistante me viennent à l’esprit, mais, dans un texte qui doit rester court, je ne veux pas prendre le risque de l’amalgame qui pourrait blesser ou provoquer des réactions de rejet.

Dans une Assemblée de cumulards, Le Monde explique très clairement pourquoi les députés ont tout intérêt à chercher un mandat local pour gérer leur carrière.

Hervé Gaymard, qui n’a plus rien à perdre concernant son image politique, est appelé à la rescousse pour nous resservir l’ultime argument de l’arrière garde des défenseurs du cumul : le mandat local permettrait de garder la proximité avec le terrain, les vrais gens et les vrais problèmes … La belle affaire ! Certes, un député à plein temps depuis plus de 10 ans s’éloigne incontestablement de la vie commune. Alors, notre voisin savoyard, promu avocat du syndicat des parlementaires accrochés à leur fauteuil, préconise le cumul des mandats comme remède aux durées excessives dans le mandat. On comprend que la démocratie se porte mal.

Face au même problème de la connaissance « terrain » par les dirigeants d’état-major, les entreprises ont choisi la mobilité : pas plus de 5 ou 10 ans dans la même fonction, c’est une règle saine  … qui ne demande qu’à être transposée en politique.

Malgré trois pages d’articles pour tirer sur le cumul déjà presque à terre, Le Monde ignore la moitié du problème : pourquoi des élus locaux honnêtes, dévoués, cultivés, libres en droit, ont-ils portés à la tête de leurs collectivités locales des parlementaires ?

La première réponse, la plus évidente, est celle du conservatisme : en votant pour des cumulards, les élus ont préféré la tradition aux bonnes pratiques.

Il faut poursuivre la réflexion. On ne peut comprendre la monarchie et l’absolutisme sans s’intéresser à la servitude volontaire – cf http://fr.wikipedia.org/wiki/Discours_de_la_servitude_volontaire :

Comment peut-il se faire que « tant d’hommes, tant de bourgs, tant de villes, tant de nations endurent quelquefois un tyran seul, qui n’a de puissance que celle qu’ils lui donnent ? ».

C’est bien le peuple qui délaisse la liberté, et non pas le tyran qui la lui prend.

De même, le cumul des mandats reste incompréhensible tant qu’on ne voit pas que la culture hiérarchique et la soumission au chef imprègnent notre société.

En supprimant le cumul des mandats, la future majorité parlementaire corrigera une défaillance institutionnelle grave -  et il faudra saluer cette avancée à sa juste valeur.

En tant que citoyens, il nous restera la charge de lutter contre la discipline de parti, contre l’autocensure, et le devoir de militer inlassablement pour la société des égaux, pour le respect de l’esprit des lois, pour la capacité de chacun à penser par lui-même.

Francis Odier

PS : A lire absolument, un ouvrage un peu ancien, mais toujours d’une actualité brulante : Les décisions absurdes, Sociologie des erreurs radicales et persistantes. Christian Morel, Gallimard, 2002.

« Il arrive que les individus prennent collectivement des décisions singulières : ils agissent avec constance dans le sens totalement contraire au but recherché. Ces décisions absurdes se traduisent par des erreurs radicales et persistantes. (…) Quels sont les raisonnements qui produisent ces décisions absurdes ? Comment peut-on se tromper et persévérer ? … »  Il faut lire Christian Morel.

 

16 mai 2012

2 et 3 juin 2012 : tous à l'éco-festival de Lumbin !

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tous les renseignements sur www.ecofestival-lumbin.fr

03 mai 2012

A Grenoble, le casse-tête des bouchons quotidiens

La semaine dernière, Olivier Razemon, journaliste au Monde, était de passage dans le Grésivaudan. Il présentait le livre qu'il a co-écrit avec Eric Hamelin, "La tentation du bitume, où s'arrêtera l'étalement urbain" paru aux editions "Rue De L'echiquier". En observant la circulation dans la vallée, il a imaginé et publié ce post sur son blog "L'interconnexion n'est plus assurée". Nous le remercions de nous avoir permis de reprendre son article intégralement.

Juillet-août-2010-167-575.jpg

A Grenoble, les transports ont viré à l'enfer en quelques années

Pare-choc contre pare-choc, pendant une heure, tous les matins. Et presque autant le soir. Les automobilistes qui empruntent l’autoroute A41, à l’est de Grenoble, ne sont pas beaucoup mieux lotis que les habitants de l'Ile-de-France. Le Grésivaudan (aucun rapport avec le Gévaudan), cette vallée de l’Isère coincée entre la chaîne de Belledonne et le massif de la Chartreuse, compte plus de 100 000 habitants, dont 12 300 travaillent tous les jours dans la capitale du Dauphiné. Depuis quelques années, les transports quotidiens ont viré à l’enfer.

Bénéficiant d’une certaine attractivité mais contrainte par le relief, Grenoble s’est étalée dans les vallées avoisinantes. Dans le Grésivaudan, des lotissements ont poussé aux abords des villages, les routes se sont élargies, les élus ont encouragé le développement de zones industrielles. Crolles, la commune la plus peuplée de la vallée avec ses 8 600 habitants, accueille depuis 2003 une unité de ST Microelectronics, le géant franco-italien des semi-conducteurs. Dans la commune voisine, Bernin (3 000 habitants, 16 km de Grenoble), une résidente "ne se sent plus à la campagne". Et l’autoroute est saturée.

Grenoble-2012-024-150x150.jpg"Le pire moment, c’est à la sortie des écoles, vers 8h30", témoigne Jean-Hugues Bosset, salarié à Grenoble et habitant de Bernin. Après avoir déposé leur enfant à la maternelle, les automobilistes s’engouffrent dans le trafic. Certains matins pluvieux, les bouchons commencent juste après le péage, à 13 km du centre-ville.

Les habitués déploient diverses stratégies, exactement comme le font les Franciliens. Partir plus tôt, rentrer plus tard, ou passer par les petites routes. Mais ce dernier choix contribue à la congestion du trafic et désespère les néo-villageois, qui s'étaient installés dans la vallée pour se rapprocher de la nature. Laurence Bellicard, maire de Bernin, se souvient : "voici encore dix ans, je profitais de ma terrasse donnant sur la route départementale. Mais avec la circulation, le bruit et la pollution, je n’y mets plus les pieds".

Armée mexicaine

L'élue prépare un plan destiné à développer les "circulations douces" dans sa commune. Mais l'enjeu dépasse largement les rues de Bernin. Dans la vallée, la gestion des transports relève de la Communauté de communes, qui réunit les 47 municipalités du Grésivaudan sous l'égide d'une armée mexicaine de vice-présidents. Et il faut compter avec la communauté d'agglomération de Grenoble toute proche, compétente pour les performants bus et tramways, le département, qui gère des lignes de bus et aussi la région, autorité de référence pour les trains.

L'offre de transports publics, pléthorique, est manifestement sous-utilisée. Un jour de semaine, en à peine une heure, pas moins d'une douzaine de bus empruntent la route départementale qui traverse Bernin. On a compté. Certains d'entre eux dépendent du département, d'autres de la communauté de communes. Et alors ? Pas terrible. C'est du doigt mouillé, certes, mais c'est quand même troublant : les douze bus étaient vides, ou presque.

Grenoble-2012-047-150x150.jpgPeut-être les transports publics sont-ils trop chers ? Pas forcément, à écouter Jean-Hugues Bosset, qui délaisse la voiture dès qu'il le peut. Cet habitant des hauteurs de Bernin quitte chaque matin son domicile à vélo, le stationne dans un "parking relais" aménagé par la ville de Bernin puis monte dans l'"Express", un bus direct pour le centre de Grenoble. Le service, qui dépend du département, coûte 450€ par an mais "seulement 100€ si l'employeur a mis en place un plan de déplacement d'entreprise", explique le salarié, qui bénéficie de cette possibilité. "Moins de 10€ par mois pour se déplacer, c'est avantageux", juge l'habitant.

Grenoble-2012-036-300x225.jpgSi les bus demeurent vides très peu remplis, ce n'est donc pas vraiment une question de prix. Les horaires, peut-être ? Pas davantage. A Bernin, l'"Express" passe toutes les dix minutes et même toutes les cinq minutes entre 8h30 et 9h. Le service se révèle plus reposant qu'un trajet en voiture.

En revanche, la durée du voyage n'est jamais certaine, en raison des embouteillages. Car le bus prend l'autoroute. Pour l'instant, malgré l'engorgement de la vallée, aucune autorité n'envisage sérieusement de réserver une voie d'autoroute aux bus, voire aux automobilistes pratiquant le covoiturage. "Les gens ne sont pas encore prêts, c'est impensable", affirment les habitants de Bernin. En attendant, tout le monde continue à prendre la voiture.
Olivier Razemon, journaliste au Monde

28 avril 2012

Le jeu du Crollois

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