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21 janvier 2014

Idée n°31 - Pour un rucher partagé et durable à Crolles

ll se trouve que je porte un intérêt grandissant à l’univers fascinant des abeilles.
Leur rôle dans la préservation de la biodiversité et leur mode de fonctionnement sociétal qui privilégie l’art du consensus sont des atouts et des savoir-faire dont nous serions parfois bien inspirés afin de pouvoir les essaimer.

idee v2.jpgLAgenda 21 de la commune de Crolles en date du 21 octobre 2011 stipule dans son Action n°32 «  Environnement préservé » l’objectif suivant : « Favoriser le maintien de l’abeille dans son environnement »
Il relève comme enjeux la "Préservation de la biodiversité, de la diversité des ressources alimentaires et de la diversité des habitats écologiques et des paysages."

abeille pollen wiki.jpgDepuis quelques années, la population d'abeilles est en très forte diminution, avec une disparition totale sur certaines zones. Ce phénomène est très préoccupant en raison de l'importance écologique de l'abeille en tant que pollinisatrice. Les études en cours montrent que plusieurs causes sont responsables de cette disparition progressive : traitements pesticides, infections parasitaires, maladies, pollution, réduction de la ressource alimentaire (quantité et diversité des fleurs fournissant nectar et pollen) et des habitats, compétition avec des espèces invasives, changement climatique, multiplication des émissions électromagnétiques, nouveaux prédateurs…

Les destinées des abeilles et des hommes sont donc étroitement liées. Le constat étant là, que fait-on ?

abeille.jpgEn dehors de quelques ruchers de particuliers (Un recensement ?), il existe 2 ruches appartenant à la Commune de Crolles, situées à proximité des jardins familiaux du parc Jean Claude Paturel. Quelques jardiniers prennent soin de cet espace et se chargent d’effectuer le travail nécessaire pour s’assurer de la santé des abeilles et de la récolte de miel.

Mais cela en reste là pour le moment alors qu’il y a des bonnes volontés et des envies de s’investir pour développer un rucher plus conséquent et permettre à des apiculteurs amateurs de collaborer et de mutualiser leurs pratiques, quel que soit leur niveau de pratique et de connaissances.

Peut-être peut-on s’inspirer de l’exemple de nos amis de Montbonnot, qui, en partenariat étroit avec leur commune, se sont regroupés autour de cette passion commune et constitués en association (Association pour le Développement de l’Apiculture à Montbonnot). 

De plus en plus de nos concitoyens s’intéressent à ce sujet et sont sensibles à la cause des abeilles. Mais comment se lancer ? La règlementation est stricte et l’intérêt n’est pas de pratiquer seul dans son jardin. L’idée, par contre, est bien de se regrouper, de rassembler des énergies et de partager des connaissances et des pratiques durables autour de l’univers des abeilles.

D’où l’idée du rucher partagé, ou mutualisé. De nombreuses initiatives de ce type fleurissent sur le territoire. Voir par exemple cette initiative d’un petit village de la Loire

Est-ce imaginable sur Crolles ? Bien entendu. Un terrain bien situé, un peu de matériel et surtout une dynamique à impulser et à entretenir pour fédérer un groupe de personnes intéressées. Moi, j’y crois.

Jean-Bernard DOP

20 janvier 2014

Idée 30 - Crolles, ville 30

Pour une mobilité urbaine conviviale et sûre,

Idee 30 - logo 30.jpgpour partager la voirie entre tous les usagers, Idee 30 - logo 30 - bis.jpg

pour favoriser les économies d'énergie,

pour valoriser les modes de déplacement doux,

... une solution existe : Crolles, ville 30.

 

Voir l'excellent rapport de Rue de l'Avenir (fichier de 10 Mo) : Zones20-30-mars13-3-1 - rue de l'avenir.pdf

Le passage de toute la ville en zone 30 aurait l'immense avantage de la simplicité, de la lisibilité, de la pédagogie, de l'exemplarité pour les communes voisines. La mesure peut être décidée rapidement, elle  est peu coûteuse (des pots de peinture, des panneaux, des articles dans le journal municipal). A long terme, elle est source d'économie : moins d'accidents, moins d'usure de la voirie.

La vitesse automobile est un vestige du passé. Certes, je suis parfois nostalgique, mais pas de cette époque où le président Pompidou voulait adapter la ville à la voiture. L'avenir de la rue est dans la réduction des vitesses automobiles.

Francis Odier, 20 janvier 2014

Idée 30 - Ville 30.jpg

 

 

19 janvier 2014

Hommage à Trait d'Union

 Hommage à Trait d’Union

J’étais à deux doigts de choisir un autre titre : un moment de concorde.

Cette inauguration du chemin du Trait d’Union, dans le parc du Château, fait partie de ces moments suspendus, hors du monde, comme la démocratie conviviale de Crolles sait en offrir. Ambiance détendue, paysage paisible, la douceur de l’hiver, un sentiment ineffable d’aboutissement. Nouvelle année oblige, les bons vœux fusent. 

Depuis une douzaine d’années, l’association Trait d’Union, dont je suis adhérent fidèle, revendique la création d’un chemin piéton et cyclable dans le parc du Château. Nous en avons rêvé, la municipalité l’a fait.

 

Chemin TU 3.JPG

Dans ses discours, le maire nous épargna toute surprise qui aurait pu nous causer quelque émoi. Fidèle à lui-même, nul ne saurait lui reprocher, il ne put s’empêcher de glisser quelques allusions compréhensibles seulement par de rares initiés et une ou deux insinuations aussi éloignées de la réalité que ses éditoriaux dans le journal municipal. Devant expliquer pourquoi ce chemin si attendu avait tant tardé à être construit, et ne voulant pas s’appesantir sur les condamnations dont les tribunaux (cour d’appel, conseil d’Etat) ont accablé la commune, il n’avait d’autre solution que de dénoncer les vils requérants qui avaient perturbé l’action généreuse de sa municipalité. Il le fit sans violence, gentiment, comme pour laisser le souvenir d’un homme de dialogue. 

Avec ce chemin du trait d’union, Crolles est une des rares communes à honorer une de ses associations avec un nom de voie publique. La Croix Rouge, dont la notoriété dépasse (légèrement) celle de Trait d’Union, n’a droit à un tel hommage qu’à Aulnay sous-Bois et à Marseille.

L’objectivité et la volonté coopérative qui animent le crollois.fr me conduisent à souligner un fait nouveau, un changement bienvenu que seul le départ prochain du maire peut expliquer. Enfin, le voilà faisant preuve d’une prise de recul qu’il faut saluer, d’un sens de l’humour que je n’attendais plus.

Bien sûr, en artiste du double sens, le maire nous servit une explication rocambolesque de ce nom de chemin du trait d’union. Mais, son argumentation philosophique et politique est sincère et je me l’approprie volontiers. Les mots, la langue, sont notre patrimoine commun. Ils n’appartiennent à personne, chacun est responsable de les faire vivre, de les protéger, de les valoriser.

C’est pourquoi, ce trait d’union est symbole de concorde, non seulement entre la rue Mayard et la rue Belledonne, mais surtout entre tous les crollois attachés à leur cité et qui ont le souci de garder le contact, aussi ténu soit-il.

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18 janvier 2014

Idée n°29 : Jumelage Crolles-Bernin

logo j aime crolles - petit.jpg Jumeler Crolles-Bernin ou Bernin-Crolles

 A l'image des orientations du président de la république données à la conférence de presse du 15 janvier, orientations très bien expliquées ce matin (16/01/2014) sur une radio nationale par le premier ministre.

Ces orientations reposent sur trois axes : l'administration, le social et les collectivités.

Avant de les marier (idée n° 12), proposons de mutualiser nos communes pour illustrer les économies  sur le mille feuille administratif ....

Les exemples sont légions : Bourgoin-Jallieu, Massy-Palaiseau, La Motte-Servolex, Peisey-Nancroix ...

Le foot, la Cure et même les tennis couverts montrent la tendance.

Avant d'avoir un conseil municipal commun, commençons par des choses attendues par les administrés qui partagent déjà les activités culturels et associatives.

Des exemples simples à initier par le élus :

- mutualiser les dispendieux  services  de communication : feuilles partagées dans le journal municipal, avoir des agenda d'activités communs.

- rue de la Bouverie très bien recalibrée en piste cyclable à prolonger sur le chemin des Casernes. Jean-Claude Paturel (ancien maire de Crolles) avait astucieusement jeté une passerelle à coté du pont du Plâtre et donc sans élargir, usage parfait.

 - partager la gestion du chasse neige, oh le sujet sensible ! mais il faudra que les administrés comprennent que ce service peut être adouci. 

- les règles d'urbanisme doivent être homogènes ; on appartient au même territoire.

- imaginons ensemble un axe du TRAM : chamin des Ecoutoux, de la Proula, des Casernes rue de la Bouverie, le collége, les Charmanches, rue P. Elouard, Rue A. Daudet  puis Lumbin

- ayons une  centrale d'achat  des fournitures,

- etc, etc., etc., etc. ....

 Le futur, le bon sens, nous l'imposeront, alors autant l'anticiper et partageons nos efforts.

 JP Chollet 

16 janvier 2014

Idée n°28 : prendre un enfant par la main

Idée comme dans une chanson : prendre un enfant par la main

Prendre un enfant par la main
Pour l´emmener vers demain,
Pour lui donner la confiance en son pas,
Prendre un enfant pour un roi.

Quand on part du quotidien, on imagine parfois des choses folles, inouïes, révolutionnaires. Oui, imaginez une ville dans laquelle les piétons pourraient circuler sur les trottoirs. Imaginez une ville où une maman, et même un papa, pourrait prendre un enfant par la main et chanter avec Yves Duteil.

Demain, Crolles pourrait être cette ville accueillante pour les plus fragiles, pour ceux qui se déplacent en fauteuil roulant, pour les anciens les moins agiles qui éprouvent quelques difficultés à se contorsionner entre un parechoc et une palissade.

logo j aime crolles - petit.jpgIl suffit de peu de choses : élargir quelques trottoirs. 

Que nous dit cette photo proche d’un magasin que tout le monde reconnaîtra ? Que la voiture est prioritaire, qu’en certains lieux, les piétons ne sont pas bienvenus.

Un bon trottoir, c’est 1,80 m de largeur. Soyons indulgent et acceptons d’économiser l’espace. Alors, retenons 1,40 m minimum, c’est l’exigence réglementaire.

Pour élargir le trottoir, il sera nécessaire de supprimer des places de stationnement. Il faudra donc choisir.

Que choisissez-vous ?

Francis Odier, 15 janvier 2014

L'idée en pdf : Idée - prendre un enfant par la main.pdf

Trottoir Mr Bricolage 1.JPG

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Idée n°27 Pollution atmosphérique ( suite )....

IDEE N° 27  - pour lutter contre la pollution atmosphérique ( suite )....

logo j aime crolles - petit.jpgDans une "IDEE" précédente, je vous avais alerté sur le manque d'action des pouvoirs publics nationaux, hormis d'afficher des alertes pollutions sur les portiques d'autoroute, et surtout des pouvoirs  locaux.

Ces épisodes longs de  pollution atmosphérique vont revenir ; l'hiver n'est pas fini.

Un moyen simple et à la portée de tous, est d'être très vigilant sur le fonctionnement des cheminées de chauffage à bois, responsable de la moitié des particules fines dans l'atmosphère.

Je  vous donne dans ce lien ci-dessous, un remarquable document édité pour les  "Savoie". On y trouve une multitude de conseils. Tout abus de lecture ne nuit pas à la santé. 

 http://www.cg73.fr/aides-et-service-fiche/472/id_aide/472...

 La première de couverture  est :

JP Chollet 

15 janvier 2014

Idée n°26 L'enjeu démocratique

idee v2.jpgLa démocratie représentative

Nous sommes tous des frustrés de la démocratie représentative. L'historien de la démocratie Pierre Rosanvallon l'a compris et le raconte très bien, au point de lancer cette initiative citoyenne. http://www.franceinter.fr/depeche-raconter-la-vie-une-initiative-de-pierre-rosanvallon

La démocratie participative

Pour l'expliquer, observons le fonctionnement de la Suisse et de sa longue pratique de la démocratie participative. Nous l'avions déjà évoqué dans notre Idée n°13. Cela m'est facile car j'ai la chance d'être double national (Suisse et Français). Chez nos voisins helvétiques, nous avons de nombreuses votations.

vote en suisse.jpgComment cela se passe ? Je vote régulièrement par internet grâce à une liaison sécurisée. Pour cela, un mois avant le scrutin, je reçois par courrier une grande enveloppe avec un dossier complet sur chaque consultation. En général, elles sont regroupées par trois. Pour chaque votation, j'ai les arguments des "pour", les arguments des "contre", la position du conseil fédéral (le gouvernement) et les liens vers les sites internet où trouver plus d'information. J'ai donc à ma disposition de très nombreux éléments pour me forger une opinion facilement. Je suis inscrit au consulat et je reçois un code secret qui me permet de voter par internet en mon âme et conscience.

 Des référendum à Crolles

Je propose qu'à Crolles, on adopte la démocratie participative en organisant des votations, (on dit référendum par chez nous !) sur tous les « grands sujets d’intérêt général". Ainsi tous les Crollois pourraient participer aux choix d'organisation de la cité.

Vous l'aurez compris, le travail des élus en serait grandement modifié. Au lieu de débattre entre eux pour finalement décider tout seul, ils auraient à cœur d’informer les Crollois sur les enjeux des réformes envisagées et d’organiser des votations pour finalement mettre en œuvre les décisions prises par les citoyens Crollois.

La réforme des rythmes scolaires et l’écriture du projet éducatif de territoire offre un exemple probant, presque caricatural. Imaginez le débat qui aurait pu traverser toute la population sur un tel sujet ? Il nous concerne tous car il s'agit de l'avenir de nos enfants !

On peut facilement imaginer d'autres sujets d’intérêt général qui auraient pu faire l'objet d'une telle consultation.

Fait-on le choix de la grande distribution en implantant un hypermarché Casino à Crolles ?

Doit-on construire, coûte que coûte, une déviation ?

A vos claviers, vous avez sûrement beaucoup d'autres idées ??? Nous les publierons ici.

Les Etats généraux

Il y a d’autres manières de pratiquer la démocratie participative. A Crolles, on l'a aujourd'hui oublié, notre ancien maire, Paul Jargot en avait inventée une. Ce sont les États généraux. Il ne les concevait pas comme la grand messe que l'on nous sert aujourd'hui, mais comme des lieux d'échanges, de débats et de décisions de toute la population. A son époque, Crolles était un gros village, mais Paul avait anticipé son développement et imaginé ce que des États généraux pourraient être dans une ville moyenne. Je ne fais ici que reprendre ses idées en les adaptant à la situation d'aujourd'hui.

Imaginez que chaque quartier de Crolles se dote d'une association, type "Union de quartier"comme au Brocey ou aux Ardillais. Imaginez encore que de "petits Etats généraux" s'organisent au sein de ces associations. On y débattrait en comité restreint des petits et grands soucis du quartier, puis d'un certain nombre de sujets d’intérêt général de la cité. Chaque quartier ferait de même. Ensuite, les représentants élus par ces "unions" se réuniraient pour établir la liste des questions prioritaires à discuter aux "grands" États généraux. Ils élaboreraient ensemble les documents à donner aux Crollois pour que chacun puisse se forger une opinion et venir la défendre lors de cette grande réunion. Vous imaginez combien la démocratie gagnerait avec une telle organisation, combien chaque Crollois en ressortirait conscient des difficultés et des espoirs de la cité ?

Claude Muller

14 janvier 2014

Idée n°25 : admettre que la loi est l'expression de l'intérêt général

Le discours ambiant depuis plusieurs années ressasse sans cesse - j'aime cette allitération- un refrain bien connu : si les projets ne voient pas le jour, c'est à cause de requérants qui ne s'intéressent qu'à leur nombril et à leur propriété privée au détriment de l'intérêt général.

Pourtant, quelque soit ce qui motive au départ les actions engagées par certains devant les tribunaux, il faut comprendre qu'une décision administrative n'est pas annulée parce qu'elle déplait au voisin mais bien parce qu'elle est illégale.

ddch.jpg


Or, si l'on en croit l'article 6 de la déclaration des droits de l'Homme et du citoyen, à la fois fondation et clé de voute de notre contrat social, la loi est l'expression de la volonté générale.


Une décision illégale -qui contrevient à la loi- viole alors la volonté générale et perd ainsi le vernis -parfois très fin- d'intérêt général que la collectivité lui a donné.

 

La motivation initiale du voisin, ne relevant peut être que de son intérêt particulier, n'a alors plus aucune importance : elle s'efface totalement derrière l'énormité de l'annulation juridictionnelle de la décision ... par un juge qui affirme que la collectivité n'a pas rempli la mission qui lui a été confiée par le peuple.

1212313589.3.jpgJe propose que la commune fasse sien ce raisonnement et qu'elle en tire toutes les conséquences, notamment en rendant publiques les décisions rendues par la justice à son encontre et les mesures prises pour corriger le tir.

 

Emmanuel Wormser

13 janvier 2014

Idée n° 24 - pour améliorer les réunions

Idée : réconcilier l’oral et l’écrit

Proposition : pour les réunions municipales et publiques, développer la place de l’écrit, sortir de la monoculture de l’oral.

bla bla EmFHp_WNx4pHgmefd8RDZoylrSs.jpg Les réunions publiques d’information ou de « concertation » se déroulent très souvent selon le même schéma : le discours introductif du maire, les explications du technicien ou le discours d’un invité extérieur, les interpellations de ceux qui ont un intérêt privé dans le sujet discuté, les interventions de ceux que l’on nomme parfois (pour leur assiduité) les toujours-les-mêmes, une question spontanée d’un nouveau venu, la conclusion et l’invitation du maire à venir à la prochaine réunion, le buffet final.

Presque tout se fait « à l’oral ». Dans ce schéma, je propose de ne conserver que le buffet final. Pour le reste, tout est à revoir en renforçant la place de l’écrit.

La proposition est de mieux combiner l’oral et l’écrit. Je dis bien, l’oral et l’écrit. Sans écrit, survol garanti, pas de transparence, pas de participation de ceux qui n’ont pas le temps de venir aux réunions, pas de rationalité collective. Sans oral, exclusion de ceux qui ne sont pas aficionados de l’écrit, perte de spontanéité, renoncement à l’humanité.

En pratique :

logo j aime crolles - petit.jpgAvant chaque réunion publique, publier (sur le site web de la commune) un document préparatoire rassemblant les informations essentielles à connaître pour se forger un avis et participer à la réunion.

Inciter les volontaires à faire des commentaires et propositions écrites. Les publier.

Publier rapidement des compte-rendus, aussi exhaustifs que possible, des réunions publiques.

Francis Odier, 12 janvier 2014 - Idée pour les réunions.pdf

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12 janvier 2014

Idée n°23 : transformer ici des productions agricoles industrielles

Oseriez vous demander à un aluminier de la vallée qu'il transforme ses laminoirs en éolienne ?

Non bien sûr ! Ce serait ... crétin en termes de savoir-faire, de rentabilité de l'investissement industriel non encore amorti, d'utilisation optimisée des ressources locales en énergie, en eau et en vent ici absent ! Les conséquences sociales -notamment en termes d'emplois- et économiques seraient catastrophiques. 

Il est donc tout aussi aberrant d'espérer la transformation complète de l'exploitation agricole de la vallée en système de production extensive d'aliments bio vendus directement aux consommateurs locaux : ni les qualités agronomiques du secteur, ni la structure économique des exploitations agricoles ni même le marché local ne s'y prêtent.

Au contraire, comme toute activité économique créatrice de richesse et d'emploi, l'agriculture mérite qu'on la soutienne au moins au même niveau que l'industrie du silicium, peut-être même plus car elle, du moins, n'est pas délocalisable.

Une voie de soutien d'intérêt collectif réside dans l'élargissement de ses débouchés.

1212313589.3.jpgJe propose donc que la collectivité investisse dans une installation locale de transformation de produits agricoles qui ne seront pas nécessairement consommés sur place.

Les cultures dites industrielles (colza, soja, maïs-amidon par exemple, pour élaborer des matières premières de l'industrie agro-alimentaire...ou chanvre et lin pour l'industrie du bâtiment) peuvent se développer et créer des emplois en usine locale.

Je propose même que soit appliquée une règle simple : si 70 emplois doivent être créés, soit un centième à peu près de ce qu'on nous rapporte du site ST, qu'un pour cent seulement des sommes qui ont été versées* pour les projets Crolles II et III soit investi dans ce projet d'envergure régionale !

Pour le chanvre par exemple, culture non vivrière intensive et sans pesticide, à haute valeur environnementale en regard de ses débouchés dans la construction, force est de constater qu'il ne se développe qu'autour des usines de transformation :

chanvre-carte-P.gif

carte-transformation-chanvre.gif

 

 

 

(source : lien)

 

De l'oeuf et de la poule, qui fut le premier ?

N'attendons pas que des agriculteurs dont ce n'est pas le métier prennent l'initiative de créer une telle installation...

Imaginons ensemble comment, dans une vraie démarche collective, non seulement maintenir mais surtout développer l'activité économique agricole pour créer des emplois nouveaux dans les filières avales et locales.

*pour le seul projet Crolles III, 700 millions d'euros de subventions publiques sont prévues sans contrepartie de création ni même de maintien d'emplois.

Emmanuel Wormser