Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31 janvier 2014

Idée n°39 : observer et proposer

Partir du quotidien : observer et proposer

Partir du quotidien … l’exercice n’est pas si banal pour des villageois mondialisés nageant dans les concepts planétaires, pour les crollois croulant sous le travail ou angoissés par le vide.

Ma proposition, aujourd’hui, est de s’entraîner à observer et proposer. L’idée est la suivante : qui observe bien propose en chemin.

Je n’ai qu’un seul conseil. C’est celui de la créativité : ne pas se censurer Tout le monde a des indignations, des enthousiasmes, des revendications, des suggestions. Mais, hélas, peu de gens les expriment publiquement.

Alors, il y a une solution. C’est le partage du travail. Par exemple, certains observent et proposent, et d’autres publient sur le crollois.fr.

Maintenant, je vous donne un exemple – l'idée n° 38. Un lecteur, qui se prénomme François, avec un G comme Gigon, nous envoie une photo (il a observé). Quelques jours plus tard, il envoie une liste de propositions pour Crolles. Au premier abord, on se dit « il exagère ! C’est un râleur. Ces idées sont trop triviales, terre à terre, c’est ras des pâquerettes. ».

Mais voilà que les camarades du crollois s’enthousiasment et s’écrient : il faut tout publier, sans rien changer ! Alors, à mon tour, je relis les idées de François, je les relie à d’autres, j’en pique une (les horaires de la déchetterie), puis deux (les trottoirs), puis trois (la présente idée) … j’en mijote une quatrième (sur les bancs publics) … je n’ai pas l’intention de m’arrêter là.

Surprise : ce qui paraissait un inventaire à la Prévert, jeté en quelques minutes sous le clavier, se révèle d’une richesse fabuleuse.

La démonstration est faite : vos idées sont de l’or.

Francis Odier, janvier 2014

30 janvier 2014

Idée n°38 : les idées de François

Les idées de François

En allant chercher notre pain quotidien, et par un petit détour devant notre mairie... je trouve un signe du Malin... ou du Destin ?

Dans nos expressions populaires : une langue de vipère (ou une langue de bois ?), qui se faufile comme une couleuvre (ou les fait avaler), qui reste de bois, dont on fera le radeau de la Méduse (et sa coiffure de serpents)... Je suis certain que vous en connaissez d'autres ! Facile....et peut s'appliquer à toute circonstance.

Ce superbe serpent de bois a trouvé sa place sous notre sapin, pour tenter les âmes paisibles en ce jour de Noël.

 Serpent fourchu de François - petit.jpg

Je ne saurais avoir la verve du Crollois pour les mettre en musique, mais quelques points d’amélioration sur la commune me viennent à la pensée :

-         Changer le mobilier éco-ethno-bois du parc Paturel en bancs agréables à notre séant

-         Mettre des lumières rasantes moins puissantes dans le chemin traversant de Paul Paturel

-     Inverser la position des lampadaires sur la rue Francois Mitterrand pour éclairer la piste piétonne/cyclable plutôt que la route.

     Proposer une desserte bus pour rallier les marchés de Brignoud le samedi et Crolles le dimanche (Montfort/Croponoz/Bas/Brignoud-Mairie)

-        Proposer une ouverture de la déchetterie plus étendue (même si ce n’est pas du ressort de Crolles, je sais), mais permettrait d’amener nos déchets avant d’aller au travail la semaine plutôt que de faire le déplacement exprès le samedi

-         Proposer une offre de service LOCALE personnalisée (~taxi) pour une somme modique (style 5 €)

o   Ramassage de déchets encombrants

o   Aller faire les courses dans la zone industrielle

o   Aller à l’espace belle-Etoile

-        Mettre des places de parc spécifiques vélo devant tous les magasins de la zone industrielle

-        Refaire l’agencement du parking devant Mr Bricolage pour avoir un vrai trottoir

-      Décrire de manière plus explicite la fonction des bâtiments administratifs (école, mairie, ça va, mais les autres ?)

-     Faire arrêter l’enseigne verte de Satoriz la nuit après la fermeture (c’est pas très ECO-xxx d’éclairer le parc)

-        Mettre des lumières rasantes moins puissantes dans le chemin traversant de Paul Paturel

-        Faire respecter les tailles maximales de hauteurs/largeurs de haies bordant les trottoirs

François Gigon, décembre 2013 – janvier 2014

29 janvier 2014

Idée n°37 : En finir à Crolles avec les petits arrangements entre amis

Dans l'idée n°25, je proposais que la commune et ses élus, actuels et futurs, admettent que la loi est l'expression de l'intérêt général...

De -nombreuses- décisions rendues par la justice administrative lors du mandat qui se termine ont condamné l'illégalité de l'action communale. Certaines ont mis en évidence des "petits arrangements entre amis" : au delà de la seule violation de la loi, c'est un processus décisionnel totalement dévoyé qui est montré du doigt, dans lequel l'intérêt de quelques uns a prévalu sur l'intérêt général*.

Combien de crollois ont entendu : "Si tu prévois telle ou telle couleur -ou largeur de fenêtre ou orientation de toiture...-,h-20-2663769-1324291561.jpgça ne me plaira pas et je m'opposerai à ton permis de construire, et si tu veux contester, va au tribunal : ça te prendra au moins trois ans !", alors même que le règlement du plan local d'urbanisme, seul opposable aux demandes de travaux, n'impose rien sur la prescription imposée ?

En ajoutant une règle à la règle, l'auteur d'une telle phrase cherche presque toujours à arranger le voisin -connu de longue date et bon électeur- qui voit d'un mauvais oeil son environnement évoluer...

Même si un tel comportement est, par principe, éminemment condamnable, ça ne va pas beaucoup plus loin.

 

 

En revanche, qu'il me soit ici permis de citer trois "projets" où les petits arrangements entre amis sont à l'origine de l'annulation des décisions locales par le juge.

  • Une parcelle au découpage compliqué qui rend difficile l'implantation d'un gros immeuble si l'on veut respecter les règles de distance à la limite de voirie : qu'importe ! On invente un projet d'élargissement de la voie, on ajoute une cession -contraire à la Constitution- d'une écaille de cette propriété... et hop, le tour est joué ! Par cet artifice, la construction autorisée sera construite en limite de la voie publique, conformément au POS de l'époque... Le juge annule le permis de construire et la construction, érigée malgré cela, n'est finalement pas en limite de propriété : vous pouvez la voir rue de Mayard.
  • On a à Crolles des terrasses de bistrot implantées sur le domaine public. La loi, dans un objectif de bonne gestion du bien public -j'ose dire "en bon père de famille"-, impose qu'une telle occupation fasse l'objet de redevances fixées en fonction des bénéfices tirés de cette occupation. Ben oui, mais à Crolles, on n'a jamais fait payer... alors le maire propose au conseil municipal de formaliser les autorisations d'occupation en prévoyant qu'elles ne feront l'objet d'aucune redevance. Le juge a annulé les délibérations qui prévoyaient cela. Mais alors qu'importe : à ce jour, la commune n'a pris aucune nouvelle délibération et préfère maintenir une situation d'occupation irrégulière de son domaine, sans titre ni redevance...

  • Pour réaliser un cheminement piétonnier, on peut utiliser la procédure de déclaration d'utilité publique: elle est bien connue à Crolles puisqu'elle a été largement utilisée pour constituer des réserves foncières, terrains acquis au prix de la terre agricole et revendus au prix du constructible. Qu'importe : on ne va quand même pas faire ça avec tout le monde. Alors on va rendre constructible le terrain du propriétaire pour que, non constructible au départ, il acquière la valeur du terrain à bâtir. Un petit deal facile... mais illégal car constitutif de détournement de pouvoir. Le juge annule l'opération, avec pertes et fracas ! Alors, vite, vite, vite, on approuve un nouveau PLU prévoyant la même disposition et... sachant que, vraisemblablement, on va à une nouvelle annulation notamment pour le même motif, le maire a tranquillement proposé aux élus d'acquérir ces parcelles au prix de 160 euros le m2, ce qu'ils ont approuvé à l'unanimité !

 

Et si on plaçait l'intérêt général avant l'intérêt de quelques uns, ce serait pas mal, non ?

 

Emmanuel Wormser

 

* Pour en savoir plus sur le concept d'intérêt général, parcourez le remarquable rapport du Conseil d'Etat sur le sujet, rédigé il y a 15 ans déjà : il n'a pas pris une ride !

28 janvier 2014

Idée n° 36 : idée grecque

Idée grecque

D’accord, ce n’est pas le meilleur moment pour en parler. La canicule est loin. Mais, souvenez-vous de ces jours terribles où le soleil torride oblige le crollois à se terrer chez lui ou à échouer piteusement – toute honte bue – dans la fraicheur artificielle et émettrice de gaz à effet de serre d’un magasin ou d’un véhicule climatisé.

Imaginons l’avenir. Nous n’avons eu qu’un avant-gout de réchauffement.  Alors, mieux vaut prendre les devants.

ville grecque - petite.jpgJe n’ai pas eu la chance de voyager en Grèce, mais on m’a raconté. Là-bas, dans ce pays qui inventa la philosophie et l’agora, les maisons sont blanches et renvoient les rayons du soleil généreux mais excessif dans sa présence.

L’innovation peut se nicher dans un pot de chaux.

Certains, à l’inverse, défendent l’idée de peindre les tuiles en noir pour économiser le chauffage l’hiver. Comment savoir ?

La proposition est d’étudier, d’expérimenter et de partager les expériences. Cela commence par quelques libertés à accorder, dans le règlement d’urbanisme, aux habitants des quartiers récents pour qu’ils puissent aménager leur toit, le chauler, l’arroser … sans passer des jours à demander des autorisations à une administration tatillonne.logo j aime crolles - petit.jpg

La proposition est de ne pas tout miser sur la haute technologie industrielle, mais de faire aussi confiance à l’inventivité des bricoleurs et artisans, ce qui suppose d’assouplir les règlements. Nos lotissements ne sont pas des chefs d’œuvre d’urbanisme qui devraient rester immuables. Aujourd’hui, la règle c’est la tuile « rouge nuancé, vieilli ou flammé ». Autorisons les exceptions.

Francis Odier, janvier 2014

 

Sur le web :

http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/developpement-durable-toits-blancs-rafraichir-villes-22452/

http://www.20minutes.fr/ledirect/815454/peindre-toits-blanc-rafraichirait-climat

http://www.latribune.fr/green-business/l-actualite/20120416trib000693795/co2-supprimer-les-voitures-c-est-bien-peindre-les-toits-en-blanc-c-est-mieux.html

27 janvier 2014

Idée n° 35 : une maison de santé

Idée solidaire : une maison de santé à Crolles

J'y vois plusieurs avantages.

logo j aime crolles - petit.jpgElle permet des actions de prévention et d'éducation à la santé.

Située à proximité d'une résidence ou dans un quartier où se trouvent des personnes ayant des difficultés pour se déplacer, elle permet un regroupement de services médicaux et para médicaux divers et offre un meilleur accès aux soins pour tous et également un meilleur suivi.

 

 

Qu'est-ce qu'une maison de santé ?

 En pratique, une maison de santé est un lieu de regroupement des professionnels de santé assurant des activités de soin sans hébergement et participant à des actions de prévention et d’éducation pour la santé ainsi qu’à des actions sociales.

Juridiquement, selon l'article L. 6323-3 du code de Santé Publique, la maison de santé est une personne morale constituée entre des professionnels médicaux, auxiliaires médicaux ou pharmaciens.

C’est ce qui la distingue fondamentalement de l’Espace Belle Etoile qui est une société civile immobilière spécialisée dans le secteur d'activité de la location de terrains et d'autres biens immobiliers. Pour les crollois, l’Espace Belle Etoile est un quartier où sont installés de nombreux professionnels de santé indépendants les uns des autres

Dans une maison de santé, les professionnels sont réunis, fédérés, autour d’un même projet de santé. L’usager est accompagné, pris en charge dans une approche individualisée par des acteurs qui se coordonnent, qui se parlent entre eux.

Elisabeth Milou

Lire la suite

Communiqué de Manicomi : vers l'expulsion !

Comme nous l'avions fait il y a un peu plus d'un an, nous publions ci-dessous intégralement un communiqué de Manicomi.

Ils osent !

Lire la suite

26 janvier 2014

Idée n° 34 : privatiser et collectiviser

Idée de politique économique : privatiser et collectiviser

Souvent, nous allons au café … ici ou ailleurs, partout où nous mène le quotidien.

cafe-lungo.jpgA Crolles, c’est spécial. Le café est financé par la collectivité. C’est la commune qui a construit la brasserie du Village

(mieux connue sous le nom de brasserie de La Poste). Nous ne sommes pas banquier, mais citoyen, et notre intuition nous dit que cette dépense là (environ 480 k€, de mémoire) n’est pas le choix le plus judicieux que l’on pouvait faire. Comment s’en sortir ? Faut-il se désengager d’un investissement inopportun ?

Pour aller plus loin dans la réflexion, il est utile de prendre du recul, voir loin et large.

La politique économique est comme un balancier erratique : croissance – décroissance ; hausse des impôts - baisse des impôts … Il en va ainsi pour l’Etat actionnaire qui nationalise un jour et privatise quelques années plus tard.

Résumons quelques épisodes : après la Libération, en 1944 – 1945, la France nationalise en masse. En 1982, rebelote, prise de contrôle par l’Etat de 44 groupes industriels et financiers. Mais dès 1986, la droite fait le chemin inverse et privatise allègrement.programme CNR.gif

En 1988, Mitterrand II, devenu prudent, pour ne pas dire immobiliste, prône le ni – ni, ni privatisation, ni nationalisation. Ensuite, nous avons une longue séquence de privatisations. Les gouvernements Chirac, Balladur, Juppé, Jospin, Raffarin, de Villepin privatisent avec constance.

Récemment, Montebourg proposa la nationalisation de Florange, mais, hélas, il ne fut pas entendu. Pourtant, Sarkozy lui-même avait utilisé la nationalisation partielle pour remettre Alstom sur les rails.

La nationalisation reste un bon outil de politique économique qui se pratique aussi à l’étranger. En 2002, les très libéraux britanniques ont partiellement remis dans le secteur public le transport ferroviaire. 2009, les Etats Unis nationalisent en urgence Général Motors (ce n’est pas rien). Et nos amis argentins, sécurité énergétique oblige, ont nationalisé une compagnie pétrolière en 2012. 

Alors, revenons à Crolles en Grésivaudan. S’il y a eu erreur d’investissement, il faut corriger l’erreur. C’est aussi simple que cela : refuser le statut quo. Il aurait été plus malin d’investir ailleurs, il est encore temps.

Le rôle de la collectivité n’est pas de singer ou concurrencer le secteur privé, mais d'inciter, accompagner, structurer, impulser et même donner un coup de pouce à des projets "novateurs", créateurs de richesse, que le secteur privé est incapable de faire émerger seul. Dans le cas de la brasserie du Village, il y a déjà un bar de l’autre côté de la rue, l’intervention communale n’avait donc rien d’impératif.

logo j aime crolles - petit.jpgL’idée est de renforcer l’économie mixte, développer le rôle d’actionnaire des collectivités locales. Pour investir … encore faut-il avoir quelques ressources financières. La proposition est d’appliquer le principe du et et : et privatiser et collectiviser.

Vous l’avez compris, la brasserie du Village est notre premier candidat à la privatisation. On en trouvera d’autres : la salle festive, les tennis couverts (si le projet va à son terme).

Concernant la collectivisation, les idées ne manquent pas. Pour vous mettre en appétit, voici immédiatement deux exemples.

Premier cas : un bar original, multifonctionnel. A Grenoble, le "Café Vélo" chouchoute votre bicyclette et vous aussi ! (c’est un reportage de France 3). Dans cette boutique, on peut réparer son vélo et boire ou manger un petit plat local. www.cafe-velo.fr/ Voilà un projet innovant, transposable chez nous, et qui a vocation à se faire aider par une collectivité locale.

Deuxième cas : une entreprise centenaire qui a besoin d’un coup de jeunesse citoyenne. Crolles et le Grésivaudan pourraient investir dans GEG, Gaz Electricité Grenoble, société d’économie mixte qui est proche de passer à majorité privée, ou même créer leur propre régie de production et de distribution électrique. Voir un exemple proche, en Allemagne, non loin de Bâle : « A Schönau, en Allemagne, l’électricité est verte et citoyenne ». Nous pourrions y organiser un voyage d’étude.

En conclusion, ne cherchez pas à savoir si cette idée est libérale ou collectiviste. Elle est tout simplement pragmatique.

Claude Muller et Francis Odier, 22 janvier 2014

Lire la suite

25 janvier 2014

Idée n°33 : Un méthaniseur ... et pourquoi pas ?

logo j aime crolles - petit.jpg Un méthaniseur  à Crolles, idée très réaliste.

 

Dans votre composteur, vous produisez du méthane par fermentation des déchets verts apportés.

Ce gaz, voisin du gaz de ville ou en bouteille a un pouvoir calorifique très important. Par combustion, il dégage  beaucoup de chaleur.

Il est facile de récupérer ce gaz en grande quantité dans une installation industrielle.

Des apports fermentescibles  se trouvent en grande quantité sur notre commune et dans les alentours.

Ces apports peuvent être du fumier, lisier, tonte de pelouse, feuilles, résidus de cantine, de brasserie, résidus de commerce fruits et légumes.

Le méthane produit peut être revendu à GrDF ou alimenter un moteur thermique pour faire tourner un alternateur et revendre le courant électrique.

IMG_3552_800x600_320x200_-df314.jpgSur le site du lycée agricole de la La Motte-Servolex (http://reinach.fr/portailepl/-le-methaniseur-.html), vous trouverez toutes les données chiffrées de leur installation, amortie en 8 ans, qui tourne à la perfection !!!!!

Elle tourne avec 3000 tonnes d'apport. La déchetterie de Crolles collecte environ 7 000 tonnes de déchets !!!!, plus les fumiers, plus les lisiers, plus les résidus de cantine, plus, plus .....

Le projet est réellement possible à Crolles.

Relevons le défi qui est en parfaite concordance avec nos objectifs nationaux :

  • valoriser nos déchets locaux,
  • produire de l'énergie verte,
  • limiter la production de CO2, créer quelques emplois,
  • éviter que du méthane s'échappe dans la nature, gaz à très  fort pouvoir d'effet de serre,
  • participer au retard de notre pays dans cette technologie très bien maitrisée.

En France, il y a, en gros, 100 installations, en Allemagne 7 000  !!!!!!

Une visite du méthaniseur du lycée agricole est ouverte au public le Samedi 15 Février de 9H à 17H.

C'est même gratuit.  Vous jugerez par vous-mêmes de la pertinence de cette réalisation opérationnelle.

JP Chollet

23 janvier 2014

Idée n°32 : Crolles pacifiée et pourquoi pas une déviation ...

IDEE N° 32 :  Crolles pacifiée et pourquoi pas  une déviation ...

Mais bien sur, "Crolles ville 30 ", un peu de peinture blanche et quelques panneaux réglementaires et " l'affaire est dans le sac ".

Les piétons vaquent à leurs emplettes, à vélo pour les plus déterminés, on  respire le bon air, les enfants trottinent  ....

L'idée de Francis est très louable et porteuse d'avenir.

Mais on devrait demander l'avis des crollois et surtout ceux qui habitent prés de l'axe RD1090.

Si les avis confirment le sondage fait sur Crolles il y a 2 ou 3 ans, il faudra tenir compte quand même du flux routier (voitures, camions , convois exceptionnels). Dans 30 ou 40 ans, ce flux sera toujours là, peut-être avec des motorisations différentes, des véhicules plus légers et plus courts.

Avec les habitants, on devrait poursuivre la réflexion en leur proposant une boîte à outils faisant état de solutions possible.

La déviation du flux par la plaine en est une, sachant cet itinéraire existe déjà et très fréquenté à vitesse 30 km/h .... certes sans peinture blanche.

On cite qu'il faut regarder le passé pour voir l'avenir : comment on traverse La Terrasse, La Buissière, Le Touvet, Champareillan ?

Tous ces villages ont un centre agréable à déambuler : circulation apaisée et partagée, commerces, vie de village (foire, manifestation etc ...).

Le centre de Crolles vers l'église avait épicerie, dépôt de gaz, café, boulangerie, boucherie. La déviation n'est plus  d'actualité même pour le futur mandat. Ce n'est pas la girouette qui tourne mais le vent ...

Un autre outil dans la boîte : maitriser ce flux en ouvrant l'autoroute à La Terrasse. Cet axe inter-rive rééquilibré et avec un nouveau pont sur l'Isère pourrait drainer un flux routier et  mode doux pour alimenter le futur arrêt TER,  qui existe lui aussi ..., à Lumbin. 

Tous ces projets ont en commun, pour leur réussite, qu'il faudrait connaître leur avancement et les difficultés rencontrées par les élus.

Allez Francis, après avoir coulé du béton sur la RD1090, il y a 30 ans, je suis prêt à te tenir le pinceau  seulement si peinture blanche.

Jean-Paul Chollet

Lire la suite

22 janvier 2014

Il était une fois....Crolles

Blason.jpgParce que je crois que "pour savoir où l'on va, il faut d'abord connaitre d'où l'on vient", je me permets cette petite intrusion historique dans la campagne des 101 idées pour Crolles...Claude Muller

Connaissez-vous la date de naissance de la ville de Crolles ? Pour répondre à cette "épineuse" question, je vous invite à vous souvenir que le Grésivaudan est une vallée glaciaire. L’Isère, la rivière qui a creusé son lit en son fond, est un torrent impétueux. Il a toujours erré de rive en rive au point de déborder presque tous les ans. Si bien que les habitants ont longtemps hésité à s’installer en ses terres...inhospitalières. Il faut attendre le milieu du siècle dernier pour que l'Isère soit complètement endiguée et que la plaine devienne fréquentable. Auparavant, de rares paysans s'étaient installés au pied de la Chartreuse dans le bourg du Fragnès. D'autres hameaux, le Brocey, le Pied de Crolles et Montfort accueillaient aussi quelques familles d'agriculteurs.

L'Abbaye aux Ayes face à la chaîne de Belledonne
abbayie des ayes.jpg

Lire la suite