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13 janvier 2016

Changement annoncé à la tête des services de la mairie de Crolles

C'est par une discrète annonce parue dans la Gazette des Communes que nous avons appris qu'un changement se préparait.

Le poste de directeur général des services est annoncé vacant ...

La personne en place a, manifestement, "souhaité donner une nouvelle orientation à sa carrière", comme savent si bien le dire les services RH.

Le texte de l'annonce mérite d'être lu pour bien comprendre le rôle majeur tenu par celui ou celle qui tient le poste.

Avis, avis !

Candidatures attendues avant le 5 février : à vos CV

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Accéder à l'annonce 181851

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 Emmanuel Wormser

 

12 janvier 2016

Jolie poubelle

Jolie poubelle

A l’heure où des esprits chagrins sombrent dans le conservatisme et militent pour la sauvegarde des poubelles à roulettes, d’autres innovent et améliorent les paysages urbains.

Pour creuser cette question que tous veulent enterrer, j’ai entrepris un voyage d’étude. En voici les premiers résultats.

A Chambéry, cœur de ville, les containers magnifiques dialoguent avec les voitures. Elancés comme des fusées, enracinés dans les alluvions, ils relient le ciel et la terre dans une harmonie moderne que nul ne conteste. Les savoyards se déplacent en vélo et rendent visite quotidiennement à ces greniers – promesses de récoltes, espoirs nouveaux de nos sociétés hantées par l’épuisement des ressources.

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Rueil Malmaison, ville impériale, douceur de vivre, culture francilienne ….

Comme Crolles en son Grésivaudan, Rueil rayonne sur l’ouest parisien, paisible en sa banlieue.

Jean Nouvel n’était pas disponible, alors de jeunes architectes de talent ont dessiné cette conversation, ces poubelles qui se regardent et se sourient, les cartons parlent aux ordures.

Alignée sur ces armoires urbaines, la rue change de nature, elle devient lieu de méditation où les déchets circulants, organiques et métalliques, se préparent peu à peu à leur réincarnation, inscrite dans le cycle de l’éternel recyclage.

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Contemplez ces objets que les crollois refusent ! Voyez cet arrondi d’ouverture, accueillant, une invitation à la caresse et à la dépose.

Admirez ces cylindres si bien dimensionnés, aux couleurs assorties à l’enrobé voisin.

Remarquez la symbiose subtile des formes, l’arrondi de la terre, le droit de la démocratie, la fine surélévation et le poinçon terminal, étendard du développement durable.

* *

Quand l’imagination prend le pouvoir, le mobilier urbain se glisse dans les parterres de fleurs, chasse l’horrible Decaux démodé et réconcilie la culture et l’économie la plus triviale.

Nos élus sont des visionnaires. Planant au-dessus des calculs mesquins de rentabilité et de retour sur investissement, ils ouvrent un champ de création, installent des espaces d’expression. Au diable le triste collège ! Les jeunes ados écriront leurs premiers messages d’amours sur ces surfaces libres et gratuites, symboles d’une nouvelle ère. Les tags, souvent renouvelés, égaieront les quartiers.

Oui, chaque jour, les élus nous surprennent. Nous les pensions gestionnaires, cost killers désinhibés. Les voici en as de la dialectique : champions du mouvement, ils rêvent de poubelles immobiles ; inquiets pour nos finances, ils investissent massivement pour la relance ; héros de l’égalité, ils désigneront bientôt les privilégiés avec les containers sous leur nez.

Aurons-nous la nostalgie du bruit des roulettes, le soir, au fond des voies ? Non ! Nous inventerons des nouvelles formes de solidarité, nous marcherons pour nos déchets, en groupe, en ligue, en procession. Nous offrirons des fleurs aux ambassadeurs du compost. La pénibilité disparue, les agrégés s’engageront en masse à la ressourcerie.

Ah, qu’il me tarde de voir éclore partout en mon village ce changement si ardemment promis par nos princes !

Et peu importe le devenir de ces décisions acrobatiques. Les discussions erratiques auront comblé le vide politique, et tout finira en chanson !

Francis Odier, 11 janvier 2016

08 janvier 2016

Points d'apport volontaire : une pétition à Crolles... et un gag dans le Grésivaudan !

L'année démarre en fanfare pour les points d'apport volontaire, ce "machin" vendu par nos zélés zélus comme déjà ficelé ! (voir par exemple)

Car pendant ce temps

  • alors que des bruits de plus en plus ... bruyants semblent confirmer que la communauté de communes envisage de remettre à plat le projet avant de décider d'aller plus loin -affaire à suivre lors des prochaines délibération communautaires, en février dit-on...
  • alors qu'une pétition circule pour s'opposer à cette initiative à Crolles : cette démarche, initiée par un particulier, est détaillée dans le document accessible et la pétition elle-même peut être signée à cette adresse

la communauté de commune... a publié deux appels d'offres au BOAMP (le bulletin officiel des marchés publics) dont l'objet est pour le moins croustillant:

  • le 8 décembre dernier, pour des offres attendues avant le 12 janvier,appel d'offre pour une Etude d’optimisation du service collecte des déchets
  • le 7 janvier 2016, pour des offres attendues avant le 16 février, appel d'offres pour la Fourniture de contenants destinés à la collecte des déchets

Les précisions apportées par les deux cahiers des charges de ces offres ( et ) laissent, pour le moins, planer un doute sérieux : les fameux "PAV", les points d'apport volontaire, seraient-ils déjà enterrés, pas pour être utilisés mais parce que le projet a fait long feu ?

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ça me rappelle une chanson, avec une histoire de chat qu'était toujours vivant !

 

Emmanuel Wormser

22:55 Publié dans Environnement | Lien permanent | Commentaires (1) |

03 janvier 2016

Le choix de la grande distribution

L’enquête publique sur la modification du PLU de Crolles est clôturée. Tous les documents sont en ligne sur le site web de la commune. D’ici un ou deux mois, nous aurons l’avis du commissaire enquêteur.

Le cœur du sujet est l’urbanisme commercial. La municipalité propose d’autoriser l’installation de surfaces commerciales jusqu’à 3000 m2. Vous verrez en pièce jointe l’avis de Trait d’Union (nous proposons un seuil maxi de 1500 m2) et un courrier du maire expliquant pourquoi ce seuil de 3000 m2 a été retenu.

Il y a un débat juridique : quel est le seuil minimum possible tout en respectant l’exigence de compatibilité avec le SCOT ? Il y a surtout un débat politique : que voulons-nous pour la ville et quels moyens nous donnons-nous pour cela ?

Faut-il d’autres grandes surfaces à Crolles ? La municipalité dit Oui, je dis Non.

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A la fin de la campagne électorale 2014, j’avais publié un billet intitulé « Choisir ». C’était l’idée n° 75. La proposition, simple mais qui reste hors d’atteinte à Crolles, était d’organiser la discussion politique autour des alternatives disponibles, des choix possibles : « énoncer les raisons du choix, énoncer et argumenter publiquement les choix possibles, formaliser et diversifier les techniques de choix, rendre visible les processus de choix, maintenir la réversibilité des choix le plus longtemps possible (…) »

Cette problématique du choix est centrale dans le cas présent de la modification du PLU. La municipalité nous explique qu’elle n’a quasiment pas le choix du seuil de 3000 m2 : « la commune s’est attachée à mettre en œuvre le SCOT ». Si le SCOT imposait le PLU, l’enquête publique puis, bientôt, la discussion et le vote en conseil municipal seraient sans objet ! Mais, rassurez-vous, tel n’est pas le cas. Les marges de manœuvre et le pouvoir de choix de la commune en matière d’urbanisme restent considérables. Car la loi impose seulement que le PLU soit compatible avec le POS.

C’est pourquoi, au vu du projet de modification du PLU, nous pouvons dire, écrire et dénoncer que la municipalité fait le choix de favoriser le développement de la grande distribution, sans l'assumer, en s'abritant derrière le SCOT qu'elle a contribué à établir lors du précédent mandat.

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