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26 novembre 2014

La plus belle innovation ferroviaire 2014

J’ai voyagé de Brest à Besançon. Partout dans les gares, cette innovation me réjouit. On la voit à Grenoble et Paris, elle pourrait être installée ici, devant la mairie ou à la Marelle.

En matière ferroviaire, le potentiel est sans limite. Du mouvement, de la vie, et même sortir des rails.

L’invention cristallise les rencontres, apaise l’instant, égaye l’attente. La mobilité renouvelée, le génie public enchanté. Prenez le train, oubliez l’horaire, savourez l’artiste.

Gratuit. Libre et gratuit. Accessible, public, ouvert à tous, libre et gratuit. Ni inscription préalable, ni certificat de musicologie obligatoire. 

La gratuité construit la cité.

 La plus belle innovation ferroviaire - 2.jpg

Te voilà bien naïf, endormi par les communicants !

Voilà qui pue la pub, la manipulation mercantile sous couvert de développement durable et de responsabilité sociale des entreprises, ces oxymores qui nous empoisonnent.

L’appât est grossier et tu le gobes comme un benêt.

Oui, j’aime le train et ses technologies.

Mais le TGV me fatigue et les discours sempiternels sur la performance, la dette, l’économie de l’’efficacité et les autres fadaises de la Cour des Comptes jettent comme une pluie de cendres sur notre humanité asservie.

Alors, je ne sais pas si l’insurrection vient. Je sais seulement que ces pianos ainsi offerts sont comme une promesse.

Francis Odier, 26 novembre 2014

 

L'article en pdf : La plus belle innovation ferroviaire 2014.pdf

http://www.concours-en-gares.com

18 novembre 2014

Sentinelle sur la Communication visuelle

Partir du quotidien ... A l'initiative de l'association Trait d'Union, j'ai eu la chance de visiter le centre de tri Athanor, à la Tronche. Visite instructive et édifiante.

Après la visite, j'ai feuilleté quelques instants la documentation disponible sur place ... en voici un aperçu.

Petit exemple de désinformation … (in)volontaire ?

C’est un exemple comme on peut en voir, hélas, beaucoup.

Mais voilà, c’est l’exemple que j’ai sous la main et il est tellement démonstratif qu’il m’a sauté aux yeux, me perçant les prunelles.

Je m’excuse par avance auprès des concepteurs et éditeurs de cette belle synthèse de rapport annuel qui me fournit ici matière à chronique pédagogique. Je n’ai pas plus d’intention malveillante qu’ils n’avaient de volonté manipulatrice. Le résultat est là : les données sont données … avec une représentation trompeuse.

Rapport annuel 2013 - Déchets - Métro - extrait 1 page 2.jpg

Visuellement, spontanément, je perçois un écart d’environ 30 % entre les deux poubelles. Très significatif.

Mais si je calcule bien, l’écart entre la Métro et la France pour la production moyenne de déchets est de 7 %. Satisfaisant, sans être magnifique – surtout si on s’intéressait à l’incertitude qui entache vraisemblablement ces chiffres.

L’excès de zèle du maquettiste est patent : chargé de représenter des chiffres traduisant l’activité d’un service public, il s’est cru mandaté pour une opération publicitaire – sans doute avec la complicité de son commanditaire.

L’infraction à la bonne règle de communication étant caractérisée, je me suis demandé si elle était systématique. Heureusement non ! Ouf, il n’y a pas manipulation en bande organisée – comme l’illustre cet autre visuel où les formes et les chiffres sont cohérents.

Rapport annuel 2013 - Déchets - Métro - extrait 2 page 2.jpg

 C’était donc une erreur ponctuelle. Non-lieu pour La Métro … mais qu’on ne l’y reprenne plus !

Francis Odier, 15 novembre 2014

 

Le rapport annuel 2013 sur le prix et la qualité du service public de collecte, de traitement et de valorisation des déchets urbains est disponible sur www.lametro.fr

Sur le fond : Malgré les progrès techniques considérables, récents et futurs, qui améliorent l'automatisation du tri et les possibilités de recyclage, je retiens surtout qu'il faudrait limiter la production de déchets à la source. A suivre - dans d'autres articles.

15 novembre 2014

La laïcité dans le magazine de Crolles

Lisez-vous le Magazine de Crolles ? Je vous en conseille une lecture attentive.

Il y a quelques mois, de retour de vacances, voilà que je remarque les numéros à retenir où, après les pompiers, la gendarmerie et quelques autres services publics, je trouve le numéro de téléphone de trois éminents représentants de nos communautés religieuses.Memo - JM Crolles Octobre 2014.jpg

Voilà une affaire qui m’avait échappé. Que faut-il en penser ? Le curé, le pasteur et l’imam ont-ils délégation de service public pour figurer en si bonne place, avec la gendarmerie, les pompiers et le centre anti-poison ?

Première conclusion, dont je me réjouis : la commune n’est pas intégriste laïcarde, elle fait dans le pluralisme religieux.

Je dois avouer cependant avoir quelque peu sursauté en faisant ma découverte. En républicain laïc, je n’avais pas imaginé une seule seconde une telle proximité entre le service des eaux et l’association culturelle musulmane de Crolles. Surtout, je ne pus réfréner un léger pincement de cœur en constatant que mon église n’était pas citée. Pourtant, là où sont les fidèles, là est l’église.

Alors, ma curiosité s’éveille. Depuis quand accueillons-nous ainsi les autorités religieuses dans le journal municipal ? Et pourquoi celles-ci alors que bien d’autres communautés sont présentes sur la commune ?

Investigations faites, je découvre que la liste des nominés a changé avec le numéro 28 – de février 2013. Auparavant, il y avait le curé tout seul. Les deux autres sont arrivés ensemble. J’ignore les raisons du changement et le processus de décision. Entre le protestant et le musulman, lequel a demandé à être inscrit, entraînant son collègue dans l’honorable liste des numéros à retenir ?

Le mystère demeure sur la genèse de l’arrivée de nos deux éminences dans le  journal municipal. En revanche, on comprend facilement pourquoi ils ne sont que trois, sans le rabbin, le pasteur réformé,  les moines bouddhistes de Saint-Hugon et sans doute beaucoup d’autres représentants religieux : la commune a, légitimement, une approche institutionnelle et ne mentionne que les seules associations cultuelles inscrites à Crolles – cf le guide des associations.

Après ces commentaires, je dois faire quelques propositions.

logo j aime crolles - petit.jpgAllons au bout de la logique : faisons connaître les communautés religieuses présentes dans la commune avec un dossier spécial Religions dans le Magazine de Crolles – et profitons de ce dossier pour donner un aperçu historique expliquant l’apparition de deux nouveaux numéros à retenir en février 2013.

Dans l’immédiat, pour marquer symboliquement la spécificité des religions, je suggère d’ajouter un mince trait de séparation juste avant la première association religieuse citée. Ce trait pourrait être en pointillé et sinueux pour signifier que la commune laïque a le souci de vivre en bonne intelligence avec les religions, sans pour autant les assimiler à des services publics.

Francis Odier, 15 novembre 2014

 

En complément et pour être précis :

Le guide des associations mentionne en fait 4 associations à caractère « religieux » (et non 3 comme on pourrait le supposer en voyant les numéros à retenir) :

  • Amicale protestante évangélique du Grésivaudan
  • Association culturelle musulmane de Crolles
  • Aumônerie des jeunes de Crolles
  • Union paroissiale de Crolles

Il s’agit probablement d’associations d’intérêt général loi 1901 – alors que les communautés religieuses (au sens légal) sont des associations cultuelles établies par la loi 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat.

Si le choix des numéros à retenir était fait strictement dans une logique institutionnelle, il faudrait mentionner les présidents des associations, et non les célébrants ou les prêtres. Dans cette logique (que je ne revendique pas), le curé n’aurait plus sa place dans le Mémo. Il devrait être remplacé – pour l’église catholique - par le président de l’aumônerie et la présidente de l’union paroissiale.

Comme tel n'est pas le cas, d'autres célébrants méritent de figurer : le rabbin, le pasteur luthéro-réformé, le lama ... la liste est ouverte ...tout le monde peut candidater ...

L'article en version pdf : Le principe de laïcité dans le Journal Municipal.pdf

08 novembre 2014

Compétence " Eau et Assainissement " dans le Grésivaudan

Il y a eu lors des  derniers conseils de communauté du Grésivaudan (voir agenda N° 20  Sept 2014 d'Interlignes, dernière page) des délibérations sur l'attribution -ou non- de la compétence "Eau Assainissement" à la communauté de communes du Grésivaudan.

Je ne me permettrais pas de préciser les tenants et aboutissants de cette attribution car je n'ai pas participé aux réunions préparatoires réservées aux élu(e)s et aux réunions plénières.

Mais ont circulé sur le Réseau des Citoyens du Grésivaudan (RCG) de nombreux échanges par mail qui sont très instructifs de par les avis, compétence, points historiques, aspects politiques, projections dans l'avenir, solidarité entre communes, gestion aléatoire des communes sur leur maitrise de l'eau. 

Ces mails illustrent la profonde demande de démocratie sur cet  enjeu.

Peut-on espérer avoir, dans les prochains numéros d'Interlignes, un résumé des débats  au lieu s'en tenir à un numéro de délibération  ???

JP Chollet 

Itinéraire Bis de la Via Rhôna dans le Grésivaudan

La Via Rhôna est une voie verte dédiée aux vélos entre le Léman et la Méditerranée (700 km).

Beaucoup de publicité est faite à cette belle réalisation qui reste en devenir.

Il existe de longues sections bien faites mais pas de continuité parfaite. Même entre Belley (Savoie) et Lyon, c'est galère !!!!! Itinéraire discontinu, fléchage très imparfait voire inexistant, revêtement non roulant etc ...). C'est du vécu !!!!

Cet itinéraire suit le Rhône.

Il y a pourtant une alternative très pertinente entre la Chautagne (Nord lac du Bourget)  et le Nord de Valence via Aix-les bains, Chambéry, le Grésivaudan, Grenoble, Tullins, St Nazaire en Royans et Pont sur l' Isère au Nord  de Valence.

Mais la seule portion manquante de  cette voie balisée est dans le Grésivaudan  !!!!!

Essayez de joindre en vélo Le Touvet et La Bâtie (St Nazaire les Eymes), à l'entrée de la voie sur berge.

C'est vraiment difficile voire impossible. Et pourtant, le paysage est magnifique, riche, instructif, reposant sans être éloigné des zones de restauration, petits achats et lieux d'hébergement.

C'est une façon de faire vivre les commerces  et développer le tourisme de proximité. De plus cette voie pourrait aussi servir aux liaisons douces (trajet travail, temps de loisir en famille ).

De nombreux cyclos se concentrent au Touvet pour aller rouler  sur Aix les Bains et le bord du lac via Chapareillan et Chambéry  : tout est en piste cyclable ou voie partagée. REMARQUABLE.

Seulement dans le Grésivaudan , "on n'a pas d'argent" (sic Le Président de la CCPG)  pour finaliser un itinéraire  pour rejoindre La Bâtie depuis Le Touvet entre Isère et RD 1090 .....

JP Chollet

17:35 Publié dans Déplacements | Lien permanent | Commentaires (0) |