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12 avril 2012

Sols pollués à Crolles : c'est pas moi, c'est l'autre

Nous en avions parlé fin 2011 sur le blog : de grands commerces allaient ouvrir à Crolles sans qu'on sache si les sols de leur terrain d'implantation avaient été dépollués.
L'association Trait d'Union a, elle, mené l'enquête pendant deux ans.
Dans un communiqué de presse reproduit ci dessous, elle propose une explication de texte complète de ce qui a été fait... et surtout de ce qui n'a pas été fait.

Sols pollués à Crolles : c'est pas moi c'est l'autre !

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Photo MichaelMaggs

L'immobilisme des administrations compétentes pour contrôler la dépollution de l'ancien terrain UGIMAG est patent.

Situé à Crolles à l'angle de la rue Charles de Gaule et de l'avenue Ambroise Croizat, cette zone a abrité pendant plus de 30 ans une usine de fabrication d'aimants. Cette production industrielle était polluante et le terrain est identifié "pollué" dans le recensement national Basol.


Trait d'Union, association environnementaliste, a bien sûr suivi attentivement ce projet. Ce faisant, elle voulait simplement s’assurer que toutes les mesures de dépollution de ce site industriel seraient bien prises et qu'un contrôle administratif ad'hoc serait mis en œuvre. Malheureusement, aujourd'hui, elle a épuisé tous les recours possibles. Elle se doit de tirer la sonnette d'alarme.


Suite à toutes ces démarches, Trait d'Union constate que, malgré les engagements des uns et des autres, les études indispensables à garantir ensemble la protection de l'environnement et de la nappe phréatique et la sécurité des riverains, des clients et des salariés des commerces n'ont fait l'objet d'aucun contrôle administratif. Pourtant, les enseignes commerciales Gifi et Besson Chaussures y ont ouvert leurs portes dès la fin du mois de mars 2012.

Terrain Ugimag 28 fevrier 2012.jpgPhoto Claude Muller

Comment en est-on arrivé là ? Qui est responsable de cet état de fait ? Qui aurait dû dépolluer ce site ? Qui aurait dû s'assurer que cette dépollution était effective ? Quel risque pour la population ? Comment le Maire de la commune en est-il arrivé à occulter de tels risques ? Quelles démarches avons-nous effectuées ?

Trait d'Union met à la disposition de tous sur son site son analyse des faits et tous les documents concernant cette affaire. Ils devraient vous permettre d'en comprendre les enjeux.
D’ores et déjà, vous pouvez consulter ici la réponse de la commission d'accès aux documents administratifs (CADA) à sa requête. : "la société Finexel n'avait pas transmis à l'administration d'analyses de sol dans le cadre des travaux qu'elle réalise"... et si vous voulez approfondir le sujet, tous les documents du dossier sont accessibles sur demande adressée à l'association.

Emmanuel Wormser

13:41 Publié dans Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) |

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